Une arme pour un lâche ( Gun for a Coward ) – 1957 – Abner Biberman
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Une arme pour un lâche ( Gun for a Coward ) – 1957 – Abner Biberman
Une arme pour un lâche ( Gun for a Coward ) – 1957 – Abner Biberman
Attention, c’est de l’américain, du pur, du dur. Un western classique, un drame de famille, un affrontement psychologique entre frangins, du bon, du très bon.
Alors on y va, je range mes spaghetti dans leur boite et je déballe mon big-mac. Ce film, je ne l’avais jamais vu, et je n’en avais même jamais entendu parler jusqu’au jour ou grâce à un copain, mes activités m’ont conduit à passer de longues heures dessus.
On a critiqué des centaines de fois les titres des westerns spaghetti sans rapport avec le scénario, et là je dois dire que je ne trouve pas le titre judicieux. « un lâche » oui, mais c’est un raccourci, sa personnalité est plus complexe, surtout dans le milieu où il évolue. « une arme », bon, on est dans un western, tout le monde en a une, mais de là à s’en servir…
Est-on lâche pour cela, a vous de juger :
Quelque part dans l’ouest pas très loin d’Abilene. Le ranch des frères Keough. La mère est veuve et c’est l’ainé qui fait office de père ! Gros élevage de bovins, le ranch est le plus beau de la région !
- L’ainé Will (Fred Mc Murray) dur à la tâche, c’est lui le boss. Il fait fonctionner le ranch, s’occupe de ses frangins, lutte contre sa mère qui voulait tout abandonner à la mort du père. Il est amoureux de sa voisine Aude (Janice Rule) mais retarde sans arrêt le mariage.
- Le junior Bless (Jeffrey Hunter) sous la coupe de maman qui veut l’envoyer faire des études de droit. Il a le cul entre deux chaises, non violent et calme, il raisonne plutôt que de tirer. Parfois un peu mou, il est vite dépassé par la vie difficile du ranch. Mais il rempli son rôle. Le beau gosse quoi qui va tomber amoureux de la promise de son ainée.
- Le cadet Hade (Dean Stockwell) tout feu, tout flamme. Il s’oppose à tout, un peu rebelle, il dit lui-même qu’il n’a peur de rien ! C’est chaud avec Bless, un peu moins avec Will qui réussit à le maitriser.
- Le contremaître Loving (Chill Wills) qui voit tout, sent tout, et essaye de calmer les esprits quand sa chauffe un peu trop. Il a connu le père et les gamins petits. Le pilier du ranch c’est lui !
- Le voisin Stringer (John Larch) néglige ses terres, jaloux du succès des Keough, c’est par lui que le drame va arriver. Un lâche, une ordure qui ne pardonne pas au frangins d’avoir racheté ses terres hypothéquées !
Voilà les caractères. On mélange, on agite, et on ajoute un scénario béton de R. Wright Campbell. Dans les secousses du convoyage du troupeau du ranch vers Abilene, les personnalités vont s’exacerbées en fonction des évènements. Rapidement Bless va être la cible de tous jusqu’à l’empoignade finale.
Superbement filmé, des séquences remarquables, une scène émouvante quand Will assiste à la mort de sa mère, une direction d’acteurs irréprochable : c’est 84 minutes de bonheur !
Merci au réalisateur Abner Biberman !
Pour voir cette petite perle il y a des DVD étrangers. Sur le DVD espagnol l’image est magnifique. (langue anglaise et sous-titres espagnols). Et comme personne n’est fichu de sortir ce film en version française, je ne vous raconte pas la gourmandise avec laquelle mon ami l’alligator fou s’est jeté dessus….
On ne peut pas espérer que tout soit parfait, je n'en attends pas davantage !
Attention, c’est de l’américain, du pur, du dur. Un western classique, un drame de famille, un affrontement psychologique entre frangins, du bon, du très bon.
Alors on y va, je range mes spaghetti dans leur boite et je déballe mon big-mac. Ce film, je ne l’avais jamais vu, et je n’en avais même jamais entendu parler jusqu’au jour ou grâce à un copain, mes activités m’ont conduit à passer de longues heures dessus.
On a critiqué des centaines de fois les titres des westerns spaghetti sans rapport avec le scénario, et là je dois dire que je ne trouve pas le titre judicieux. « un lâche » oui, mais c’est un raccourci, sa personnalité est plus complexe, surtout dans le milieu où il évolue. « une arme », bon, on est dans un western, tout le monde en a une, mais de là à s’en servir…
Est-on lâche pour cela, a vous de juger :
Quelque part dans l’ouest pas très loin d’Abilene. Le ranch des frères Keough. La mère est veuve et c’est l’ainé qui fait office de père ! Gros élevage de bovins, le ranch est le plus beau de la région !
- L’ainé Will (Fred Mc Murray) dur à la tâche, c’est lui le boss. Il fait fonctionner le ranch, s’occupe de ses frangins, lutte contre sa mère qui voulait tout abandonner à la mort du père. Il est amoureux de sa voisine Aude (Janice Rule) mais retarde sans arrêt le mariage.
- Le junior Bless (Jeffrey Hunter) sous la coupe de maman qui veut l’envoyer faire des études de droit. Il a le cul entre deux chaises, non violent et calme, il raisonne plutôt que de tirer. Parfois un peu mou, il est vite dépassé par la vie difficile du ranch. Mais il rempli son rôle. Le beau gosse quoi qui va tomber amoureux de la promise de son ainée.
- Le cadet Hade (Dean Stockwell) tout feu, tout flamme. Il s’oppose à tout, un peu rebelle, il dit lui-même qu’il n’a peur de rien ! C’est chaud avec Bless, un peu moins avec Will qui réussit à le maitriser.
- Le contremaître Loving (Chill Wills) qui voit tout, sent tout, et essaye de calmer les esprits quand sa chauffe un peu trop. Il a connu le père et les gamins petits. Le pilier du ranch c’est lui !
- Le voisin Stringer (John Larch) néglige ses terres, jaloux du succès des Keough, c’est par lui que le drame va arriver. Un lâche, une ordure qui ne pardonne pas au frangins d’avoir racheté ses terres hypothéquées !
Voilà les caractères. On mélange, on agite, et on ajoute un scénario béton de R. Wright Campbell. Dans les secousses du convoyage du troupeau du ranch vers Abilene, les personnalités vont s’exacerbées en fonction des évènements. Rapidement Bless va être la cible de tous jusqu’à l’empoignade finale.
Superbement filmé, des séquences remarquables, une scène émouvante quand Will assiste à la mort de sa mère, une direction d’acteurs irréprochable : c’est 84 minutes de bonheur !
Merci au réalisateur Abner Biberman !
Pour voir cette petite perle il y a des DVD étrangers. Sur le DVD espagnol l’image est magnifique. (langue anglaise et sous-titres espagnols). Et comme personne n’est fichu de sortir ce film en version française, je ne vous raconte pas la gourmandise avec laquelle mon ami l’alligator fou s’est jeté dessus….
On ne peut pas espérer que tout soit parfait, je n'en attends pas davantage !
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Une arme pour un lâche ( Gun for a Coward ) – 1957 – Abner Biberman
edocle a écrit: Et personne n’est fichu de sortir ce film en version française...
Amicalement E.
:beer1: :beer1:
Et bien tu vois il y a des éditeurs courageux heureusement!
Sinon le film en lui même, je ne reviendrai pas sur ce qu'a dit Edocle, car je l'ai trouvé comme lui, for-mi-da-ble!!! De bons acteurs, c'est bien écrit, bien réalisé, ce n'est pas du John Ford, mais c'est du western avec un grand W!!!!!
A voir absolument!!!
Le dvd présente une version française, une vo avec des sous-titres Français, le film en format 2.35 mais non anamorphique, un petit zoom sur votre télécommande et c'est réglé! Copie correcte.
Petit interview de Brion qui ne dit pas grand chose sur ce film. L'a-t-il vu?
Personne- Sergio Leone
- Messages : 7051
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 56
Localisation : Lone Pine, CA
Re: Une arme pour un lâche ( Gun for a Coward ) – 1957 – Abner Biberman
je l'ai vu ce week end, c'est vrai qu'on se demande si Patrick Brion a vu le film ne disant que c'était un western comme on en faisait plus, phrase bateau si il en est alors qu'il pouvait largement develloper notamment sur la personnalité du personnage de Jeffrey Hunter et ses rapports avec sa famille et parler de la superbe scène du bétail volé et tuant le plus jeune des frères, plus qu'une petite série B qu'on regarde et qu'on oublie.....
cyberpunk- Sergio Leone
- Messages : 2979
Date d'inscription : 15/04/2010
Age : 58
Re: Une arme pour un lâche ( Gun for a Coward ) – 1957 – Abner Biberman
Un de mes chouchous, typique de ce genre de western psychologique que j'affectionne!
Du western typique de la fin des années 50, avec un cast en béton, un excellent scénario plein de sens et hyper-fouillé dans la caractérisation des personnages, une image magnifique en cinémascope, tout est là, c'est du plaisir pur!
En plus comme je suis très fan de Jeffrey Hunter... et Fred McMurray est superbe dans ce rôle d'ainé sage et pondéré qui tempère les ardeurs des plus jeunes... Un grand acteur de western mine de rien... (Quantez, Good day for a hanging) A voir !
Du western typique de la fin des années 50, avec un cast en béton, un excellent scénario plein de sens et hyper-fouillé dans la caractérisation des personnages, une image magnifique en cinémascope, tout est là, c'est du plaisir pur!
En plus comme je suis très fan de Jeffrey Hunter... et Fred McMurray est superbe dans ce rôle d'ainé sage et pondéré qui tempère les ardeurs des plus jeunes... Un grand acteur de western mine de rien... (Quantez, Good day for a hanging) A voir !
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
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