James Bond 007 contre Dr. No. 1962. Terence Young.

[Rex Lee]

Revu récemment à la TV.
On aura du mal à m'ôter de l'idée que les premiers Bond, outre le fait qu'ils sont les plus fidèles aux romans de Ian Fleming, sont les plus intéressants.
Comme je ne l'avais pas revu depuis longtemps, je lui ai trouvé un charme rétro et une grande fluidité dans la narration...Cette fluidité a disparu au fil des ans...on a affaire à présent ( je pense aux deux derniers que je n'aime pas du tout.) à des films d'action sans âme qui ne se distinguent guère du reste de la production à grand spectacle.


Non, ce Bond-là a fière allure, il a une grande classe!


On ne présente plus ce film, mais au cas où, voici un lien:

http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Bond_007_contre_Dr._No




Que demande le peuple?




Le docteur No.





Anthony Dawson, que l'on retrouvera par la suite dans quelques spaghetti.

[Trinita]

Revu hier sur France 4 et c'est toujours aussi plaisant. C'est rondement bien mené avec un Sean Connery impeccable et la première apparition de Ursula Andress fait toujours sont petit effet.    

[Richards]

Entièrement d'accord avec Trinita!

[old timer]

Revu pour la première fois en vostfr: de cette façon le film semble sensiblement moins daté et on peut enfin apprécier le côté british d'un Bond et apprécier les différents accents (anglais, américain - pour Felix Leiter (Jack Lord) - et bien sûr jamaïcain).

Le film est vraiment d'une autre époque, avec son rythme très lent, sa rareté de l'action, son budget limité, mais il garde en effet un charme rétro évident. Celui d'un film d'espionnage classique, d'une époque où tout n'était pas sacrifié aux gadgets, effets spéciaux et décors grandioses!

Le final est typique d'un Bond classique: le héros est capturé dans le repaire du méchant et réussi à s'en évader avant que tout explose. Mais cette partie du film, par manque de moyens financiers sans doute, reste plausible et à taille humaine par rapport aux séquences similaires à venir.

Le personnage de Bond lui-même reste réaliste, peu flatté dans sa dimension d'agent froid, méthodique et tueur sans états d'âmes à l'occasion. Pas d'humour omniprésent pour faire passer la pilule: OO7 a le droit de tuer et il en use, tout cela est normal, et là encore la franchise a venir a fait subir une distorsion contre-nature au personnage par la suite pour le rendre plus commercial. Revoir ce film c'est revenir à la nature même du vrai Bond, issue directement des romans de l'époque. Une mise au point salutaire!

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