Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
+8
MARCHAND
Edocle
Richards
JO
stéphane
hugues
Rex Lee
Breccio
12 participants
Page 1 sur 1
Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Ah ! que ça fait plaisir, nondidiou de nondidiou !
Alors t’imagines le tonton Breccio qui reluque la larme à l’œil toutes les critiques rédigées pour ce forum impec, et qui se dit — horresco referens — que ça fait un bail qu’il en a pas troussé une, et que pourtant les films à voir s’accumulent.
Et celui-ci, si je me le visionnais ? Ah ben non, l’amigo Edocle l’a déjà critiqué, et sacrément bien en plus. Celui-là, alors. Ah ben non, c’est l’amigo Sartana qui s’y est collé, m’a coiffé sur le poteau l’animal ! Et pis voilà-t-y pas qu’ils s’y mettent tous, Trinita, Rex Lee, Fredge et tutti quanti — y a que Tepepa qui flemmarde, trop occupé qu’il est à découvrir les westerns muets ricains des années 20…
Tiens ! En v’là un que personne n’a critiqué. À quoi t’est-ce qu’y ressemble ? Trois lignes dans le Giré, un résumé prometteur dans Western all’italiana (Glittering Images), Marco Giusti a l’air de le trouver pas mal, pourtant le réal a mauvaise réputation… Allez, je me lance.
Et je l’ai pas regretté, surtout à cause de la monumentale poilade qu’a déclenché… mais n’anticipons pas.
Ça commence très fort. Si tu veux dévaliser une banque avec ta bande, comment faire pour ne pas être trop gêné par les bons citoyens qui vaquent tranquilles et encombrent Main Street ? Simple, vous vous déguisez façon Ku Klux Klan en agitant des clochettes, tout le monde vous prend pour des lépreux, et c’est la débandade générale. Une fois que la rue est dégagée, vous dézinguez les retardataires, puis vous dézinguez l’ensemble du personnel de la banque — ça, c’est du dégraissage ! — et vous filez avec le magot sur la Route blanche.
À partir de ce moment-là, les emmerdes commencent. Suivez-moi bien que je te vous synopsise tout ça :
— les braves villageois ont quand même eu le temps de réunir une posse et l’un des membres du gang est blessé, capturé puis pendu — mais sans avoir livré ses complices, on l’applaudit bien fort ;
— lorsque les bandits survivants se retrouvent dans leur planque, ils constatent que le magot a disparu ! ben oui, l’un d’eux a descendu les deux encagoulés qui montaient la garde et s’est emparé du butin. Mais comme ils étaient tous encagoulés — sauf la maîtresse du chef —, impossible de savoir qui a fait le coup. C’est ballot ;
— l’un des bandits — mais on ignore lequel : suspense ! — a déjà décidé de trahir tous les autres et de rendre le butin à la banque moyennant récompense…
Nos sept bandits survivants décident de se planquer dans un relais de diligence en attendant que les choses se tassent. Ils s’y rendent séparément, et c’est là que l’intrigue commence à se compliquer vraiment.
Le premier groupe, composé du chef Blackie (Alfonso Rojas, habitué des rôles de crapules dans le western all’italiana), de sa maîtresse Kate (Sarah Ross) et d’un sous-fifre bellâtre, Hank (Alfonso de la Vega) arrive à bord de la diligence, et c’est l’hécatombe ! Parmi les victimes, le cocher, interprété par Raf Baldassare, lauréat du challenge Rick Boyd pour l’apparition la plus brève dans un spaghetti — à peine apparu, déjà trucidé !
Dans le relais, il ne reste plus que le patron (Roberto Camardiel), deux filles plutôt légères, une fille plutôt sérieuse prénommée Eliana (Diana Sorel) et le benêt de service, interprété par Steven Tedd alias Giuseppe Cardillo, que la simple vue d’un six-coups fait défaillir et qui va servir de souffre-douleur à ce petit monde.
Peu à peu, les autres membres du gang arrivent, et notamment Navajo (José Marco), qui a trouvé une femme dans le désert et la ramène avec lui histoire de compliquer un peu plus le scénar, et Sucre (Germán Cobos), ex-colonel mexicain et joueur de guitare, qui nous la joue cynique genre on-ne-me-la-fait-pas.
Bon, j’arrête là, les cinéphiles auront reconnu un scénario bien connu, celui de La Maison des otages, dont nous savourons ici une nouvelle version à la sauce spaghetti.
Et vas-y que je me méfie de tout le monde, que je te surveille, que je t’épie, que je te trahis, que je te bute, te poignarde ou t’empoisonne, jusqu’à ce que le casting se limite à l’essentiel pour la catharsis finale, avec les petites touches spaghetti qu’on aime bien : le joueur de guitare qui bute la prostipute traîtresse en glissant son flingue dans sa gratte (ça doit rajouter un effet d’écho, non ?), l’Indien cruel qui se révèle le plus sentimental du lot, la maîtresse du chef de bande plus cruelle que trois générations de Borgia, l’appel aux grands sentiments (le bandit qu’a été décanillé pendant la fuite, eh ben, c’était le frère du traître et comme celui-ci se sait mourant, il a demandé que la récompense soit versée à sa mamma !).
Brèfle, c’est du jouissif. Bon, pour ce qui est de la qualité visuelle, je ne peux jurer de rien, car j’ai visionné le film sur un DVD-R visiblement repiqué d’une diffusion télé ou d’une VHS plus ou moins recadrée, en anglais avec sous-titres grecs s’il vous plaît, couleurs baveuses et tout le toutim. M’enfin, on prend son plaisir où on le trouve.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près.
Maismaismais… je vous ai pas expliqué la poilade qui, à mes yeux, fait tout le prix du film.
Bon, je vous rappelle que je suis traducteur de profession, que ce film s’intitule en italien Quinto : non ammazzare, que le titre français est Quinto : à ne pas tuer, et que l’un des titres anglais est Quinto : Fighting Proud.
Eh ben, sachant qu’aucun des personnages ne s’appelle Quinto, pourquoi ces titres ? Tout simplement parce que personne n’a compris que la traduction littérale du titre italien était tout simplement : Cinq : tu ne tueras point — eh oui, Leon Klimovsky avait anticipé Krzysztof Kieslowski !
Étonnant, non ?
B
Alors t’imagines le tonton Breccio qui reluque la larme à l’œil toutes les critiques rédigées pour ce forum impec, et qui se dit — horresco referens — que ça fait un bail qu’il en a pas troussé une, et que pourtant les films à voir s’accumulent.
Et celui-ci, si je me le visionnais ? Ah ben non, l’amigo Edocle l’a déjà critiqué, et sacrément bien en plus. Celui-là, alors. Ah ben non, c’est l’amigo Sartana qui s’y est collé, m’a coiffé sur le poteau l’animal ! Et pis voilà-t-y pas qu’ils s’y mettent tous, Trinita, Rex Lee, Fredge et tutti quanti — y a que Tepepa qui flemmarde, trop occupé qu’il est à découvrir les westerns muets ricains des années 20…
Tiens ! En v’là un que personne n’a critiqué. À quoi t’est-ce qu’y ressemble ? Trois lignes dans le Giré, un résumé prometteur dans Western all’italiana (Glittering Images), Marco Giusti a l’air de le trouver pas mal, pourtant le réal a mauvaise réputation… Allez, je me lance.
Et je l’ai pas regretté, surtout à cause de la monumentale poilade qu’a déclenché… mais n’anticipons pas.
Ça commence très fort. Si tu veux dévaliser une banque avec ta bande, comment faire pour ne pas être trop gêné par les bons citoyens qui vaquent tranquilles et encombrent Main Street ? Simple, vous vous déguisez façon Ku Klux Klan en agitant des clochettes, tout le monde vous prend pour des lépreux, et c’est la débandade générale. Une fois que la rue est dégagée, vous dézinguez les retardataires, puis vous dézinguez l’ensemble du personnel de la banque — ça, c’est du dégraissage ! — et vous filez avec le magot sur la Route blanche.
À partir de ce moment-là, les emmerdes commencent. Suivez-moi bien que je te vous synopsise tout ça :
— les braves villageois ont quand même eu le temps de réunir une posse et l’un des membres du gang est blessé, capturé puis pendu — mais sans avoir livré ses complices, on l’applaudit bien fort ;
— lorsque les bandits survivants se retrouvent dans leur planque, ils constatent que le magot a disparu ! ben oui, l’un d’eux a descendu les deux encagoulés qui montaient la garde et s’est emparé du butin. Mais comme ils étaient tous encagoulés — sauf la maîtresse du chef —, impossible de savoir qui a fait le coup. C’est ballot ;
— l’un des bandits — mais on ignore lequel : suspense ! — a déjà décidé de trahir tous les autres et de rendre le butin à la banque moyennant récompense…
Nos sept bandits survivants décident de se planquer dans un relais de diligence en attendant que les choses se tassent. Ils s’y rendent séparément, et c’est là que l’intrigue commence à se compliquer vraiment.
Le premier groupe, composé du chef Blackie (Alfonso Rojas, habitué des rôles de crapules dans le western all’italiana), de sa maîtresse Kate (Sarah Ross) et d’un sous-fifre bellâtre, Hank (Alfonso de la Vega) arrive à bord de la diligence, et c’est l’hécatombe ! Parmi les victimes, le cocher, interprété par Raf Baldassare, lauréat du challenge Rick Boyd pour l’apparition la plus brève dans un spaghetti — à peine apparu, déjà trucidé !
Dans le relais, il ne reste plus que le patron (Roberto Camardiel), deux filles plutôt légères, une fille plutôt sérieuse prénommée Eliana (Diana Sorel) et le benêt de service, interprété par Steven Tedd alias Giuseppe Cardillo, que la simple vue d’un six-coups fait défaillir et qui va servir de souffre-douleur à ce petit monde.
Peu à peu, les autres membres du gang arrivent, et notamment Navajo (José Marco), qui a trouvé une femme dans le désert et la ramène avec lui histoire de compliquer un peu plus le scénar, et Sucre (Germán Cobos), ex-colonel mexicain et joueur de guitare, qui nous la joue cynique genre on-ne-me-la-fait-pas.
Bon, j’arrête là, les cinéphiles auront reconnu un scénario bien connu, celui de La Maison des otages, dont nous savourons ici une nouvelle version à la sauce spaghetti.
Et vas-y que je me méfie de tout le monde, que je te surveille, que je t’épie, que je te trahis, que je te bute, te poignarde ou t’empoisonne, jusqu’à ce que le casting se limite à l’essentiel pour la catharsis finale, avec les petites touches spaghetti qu’on aime bien : le joueur de guitare qui bute la prostipute traîtresse en glissant son flingue dans sa gratte (ça doit rajouter un effet d’écho, non ?), l’Indien cruel qui se révèle le plus sentimental du lot, la maîtresse du chef de bande plus cruelle que trois générations de Borgia, l’appel aux grands sentiments (le bandit qu’a été décanillé pendant la fuite, eh ben, c’était le frère du traître et comme celui-ci se sait mourant, il a demandé que la récompense soit versée à sa mamma !).
Brèfle, c’est du jouissif. Bon, pour ce qui est de la qualité visuelle, je ne peux jurer de rien, car j’ai visionné le film sur un DVD-R visiblement repiqué d’une diffusion télé ou d’une VHS plus ou moins recadrée, en anglais avec sous-titres grecs s’il vous plaît, couleurs baveuses et tout le toutim. M’enfin, on prend son plaisir où on le trouve.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près.
Maismaismais… je vous ai pas expliqué la poilade qui, à mes yeux, fait tout le prix du film.
Bon, je vous rappelle que je suis traducteur de profession, que ce film s’intitule en italien Quinto : non ammazzare, que le titre français est Quinto : à ne pas tuer, et que l’un des titres anglais est Quinto : Fighting Proud.
Eh ben, sachant qu’aucun des personnages ne s’appelle Quinto, pourquoi ces titres ? Tout simplement parce que personne n’a compris que la traduction littérale du titre italien était tout simplement : Cinq : tu ne tueras point — eh oui, Leon Klimovsky avait anticipé Krzysztof Kieslowski !
Étonnant, non ?
B
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Sarah Ross
Roberto Camardiel / Alfonso Rojas
German Cobos
Joe Kamel
Jose-Luis Lluch / Alfonso de la Vega
Steven Tedd / Diana Sorel
Charo Soriano
(Née en 1928, cette actrice espagnole tourne encore...Quinto est son seul western.)
Jose Marco
N.B: Ce western est répertorié chez IMDB sous le titre: Le dernier des condors.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Rex Lee a écrit:
N.B: Ce western est répertorié chez IMDB sous le titre: Le dernier des condors.
Il y a un autre western américain sous ce titre.
Voir: http://www.premiere.fr/film/Le-Dernier-Des-Condors-553800
hugues- Enzo G. Castellari
- Messages : 348
Date d'inscription : 12/04/2010
Quinto à ne pas tuer-Le Dernier Des Condors-Quinto: non ammazzare-Léon Klimovsky-1969
Titre original : Quinto : non ammazzare
Réalisé par : León Klimowsky
Produit par : Marino Girolami Rafael Marina Aldo Pace Cines Europa RM Film
Avec: Steven Tedd( Giuseppe Cardillo), Germán Cobos, Sarah Ross, Alfonso Rojas, Diana Sorel, Joe Kamel, Roberto Camardiel, Raf Baldassarre;
Durée : 01:25:00
Année : 1968
Date de sortie en salle : 11/06/80
Pays : Italie/Espagne
Résumé: Plusieurs bandits, après avoir volé une banque, arrivent dans une auberge dans le désert où ils tuent ou prennent tous présents en captivité. Leur richesse volée a disparu et parce qu'ils étaient tous déguisés en robes et cagoules similaires, ils ne savent pas qui a le butin. Les bandits commencent à s'accuser mutuellement de cacher l'argent volé et bientôt le massacre commence ...
Réalisé par : León Klimowsky
Produit par : Marino Girolami Rafael Marina Aldo Pace Cines Europa RM Film
Avec: Steven Tedd( Giuseppe Cardillo), Germán Cobos, Sarah Ross, Alfonso Rojas, Diana Sorel, Joe Kamel, Roberto Camardiel, Raf Baldassarre;
Durée : 01:25:00
Année : 1968
Date de sortie en salle : 11/06/80
Pays : Italie/Espagne
Résumé: Plusieurs bandits, après avoir volé une banque, arrivent dans une auberge dans le désert où ils tuent ou prennent tous présents en captivité. Leur richesse volée a disparu et parce qu'ils étaient tous déguisés en robes et cagoules similaires, ils ne savent pas qui a le butin. Les bandits commencent à s'accuser mutuellement de cacher l'argent volé et bientôt le massacre commence ...
stéphane- Michele Lupo
- Messages : 498
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 65
Localisation : Côte d'Ivoire
stéphane- Michele Lupo
- Messages : 498
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 65
Localisation : Côte d'Ivoire
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
https://western-maniac.forum-pro.fr/t342-quinto-a-ne-pas-tuer-quinto-non-ammazzare-leon-klimovsky-1969?highlight=klimovsky
Un dossier sera consacré à ce film sur :
http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/
Un dossier sera consacré à ce film sur :
http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Richards- Sergio Corbucci
- Messages : 960
Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Breccio a écrit:Ah ! que ça fait plaisir, nondidiou de nondidiou !....
.... Brèfle, c’est du jouissif. Bon, pour ce qui est de la qualité visuelle, je ne peux jurer de rien, car j’ai visionné le film sur un DVD-R visiblement repiqué d’une diffusion télé ou d’une VHS plus ou moins recadrée, en anglais avec sous-titres grecs s’il vous plaît, couleurs baveuses et tout le toutim. M’enfin, on prend son plaisir où on le trouve.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près.
Vu sur une magnifique copie ! Complète et au format !
C'est de l'anglais et du NTSC 29 im/s mais on ne va pas faire la fine bouche !
Ressorti de l'ombre par le Doc et rendu compréhensible par Anne, il n'y a rien
à jeter dans ce film et moi je n'ai rien à ajouter à la critique de Tonton Breccio !!!
Quand au titre :
Breccio a écrit:
Bon, je vous rappelle que je suis traducteur de profession, que ce film s’intitule en italien Quinto : non ammazzare, que le titre français est Quinto : à ne pas tuer, et que l’un des titres anglais est Quinto : Fighting Proud.
Eh ben, sachant qu’aucun des personnages ne s’appelle Quinto, pourquoi ces titres ? Tout simplement parce que personne n’a compris que la traduction littérale du titre italien était tout simplement : Cinq : tu ne tueras point — eh oui, Leon Klimovsky avait anticipé Krzysztof Kieslowski !
Étonnant, non ?
B
j'ai donc garder le "mauvais titre" français pour vous proposer ça :
au cas où que...
Ben non, on ne fait pas que du vélo
_________________
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Vu. A mon avis, l'histoire constitue le point fort du film avec ses 2 personnages féminins développés. Aucun des protagonistes n'est vraiment sympathique. Le titre italien tout en étant bien meilleur que Le dernier des condors est, à mon sens, moins signifiant que le titre espagnol, bien qu'il ne résume qu'une partie de l'histoire. Côté distribution, bien aimé German Cobos. Un peu moins convaincu par Steven Tedd, un peu juste pour un premier rôle, notamment dans le passage où il minaude avec Diane Sorel où l'on frise la cucuterie...
MARCHAND- Sergio Leone
- Messages : 5457
Date d'inscription : 06/04/2010
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Très bon western psychologique!
Cela se passe en huis clos en un laps de temps très court et tout tourne autour de la question: quel est le membre de la bande qui a détourné le butin du hold-up?
Unité de temps, unité de lieu et unité d'action. La fameuse règle des trois unités chère à nos dramaturges classiques.
Il y a des seconds couteaux à qui on a confié des rôles plus importants que d'habitude et, curieusement, comme l'a signalé Breccio, Raf Baldassarre remporte sans conteste le challenge Rick Boyd. C'est probablement le rôle le plus court de sa carrière.
A voir!!!
Ils sont dans le film mais ils ne font que passer:
Juan Cortès / Jose Villasante
Angel Menendez
(Ces trois-là décident de recourir aux services d'un chasseur de primes au début du film...)
Gonzalo Esquiroz...est Vincent, le frère de Sucre (German Cobos) qui se fait prendre et pendre dès le début...
Josefina Serratosa...est l'épouse de l'aubergiste (Roberto Camardiel). Elle est abattue par les bandits dès leur arrivée au relais de poste.
Susanna Levi...est la femme que Navajo (Jose Marco) a trouvé dans le désert et sur qui il veille jalousement. Ce personnage féminin ne prononce pas un seul mot.
Et donc...Raf Baldassarre...
Concernant Steven Tedd, je suis d'accord, c'est loin d'être un acteur charismatique!
En revanche, German Cobos est impeccable et Sarah Ross incarne une garce plus vraie que nature.
Cela se passe en huis clos en un laps de temps très court et tout tourne autour de la question: quel est le membre de la bande qui a détourné le butin du hold-up?
Unité de temps, unité de lieu et unité d'action. La fameuse règle des trois unités chère à nos dramaturges classiques.
Il y a des seconds couteaux à qui on a confié des rôles plus importants que d'habitude et, curieusement, comme l'a signalé Breccio, Raf Baldassarre remporte sans conteste le challenge Rick Boyd. C'est probablement le rôle le plus court de sa carrière.
A voir!!!
Ils sont dans le film mais ils ne font que passer:
Juan Cortès / Jose Villasante
Angel Menendez
(Ces trois-là décident de recourir aux services d'un chasseur de primes au début du film...)
Gonzalo Esquiroz...est Vincent, le frère de Sucre (German Cobos) qui se fait prendre et pendre dès le début...
Josefina Serratosa...est l'épouse de l'aubergiste (Roberto Camardiel). Elle est abattue par les bandits dès leur arrivée au relais de poste.
Susanna Levi...est la femme que Navajo (Jose Marco) a trouvé dans le désert et sur qui il veille jalousement. Ce personnage féminin ne prononce pas un seul mot.
Et donc...Raf Baldassarre...
Concernant Steven Tedd, je suis d'accord, c'est loin d'être un acteur charismatique!
En revanche, German Cobos est impeccable et Sarah Ross incarne une garce plus vraie que nature.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
ENCORE UNE INTERESSANTE DECOUVERTE AVEC CE FORUM QUE J'ESPERE TROUVER UN JOUR...
_________________
COWBOY PAT- Léon Klimosky
- Messages : 119
Date d'inscription : 03/07/2013
Age : 41
Localisation : Val-de-Marne
MARCHAND- Sergio Leone
- Messages : 5457
Date d'inscription : 06/04/2010
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Jamais vu mais j'ai trouvé une affiche française :
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
MARCHAND a écrit:Vu. ......le passage où il minaude avec Diane Sorel où l'on frise la cucuterie...
En remontant les posts on fait des découvertes !
Je ne connaissais pas, mais j'adore ce terme.
Belle invention. Bravo.
Sitting Bull- Sergio Leone
- Messages : 1145
Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 87
Localisation : La forêt landaise
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Vu sur Youtube une version en espagnol de 87 mn.
Imdb annonce 100 mn, Spaghetti Western Database 92 mn.
A un moment donné les notables discutent entre eux et décident de faire appel à un chasseur de primes.
Que l'on ne verra pas dans ma version "courte".
Fait-il une apparition dans les versions plus complètes?
Imdb annonce 100 mn, Spaghetti Western Database 92 mn.
A un moment donné les notables discutent entre eux et décident de faire appel à un chasseur de primes.
Que l'on ne verra pas dans ma version "courte".
Fait-il une apparition dans les versions plus complètes?
Darksatin- Francesco Degli Espinosa
- Messages : 43
Date d'inscription : 07/10/2010
Localisation : Chalon sur Saône
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
Ma copie a une durée de 1h26m43s.
Donc...
Cela dit, comme je l'ai vu il y a une dizaine d'année -si j'en crois les dates figurant sur mes posts-je ne m'en souviens plus très bien.
Donc...
Cela dit, comme je l'ai vu il y a une dizaine d'année -si j'en crois les dates figurant sur mes posts-je ne m'en souviens plus très bien.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Quinto: à ne pas tuer - Quinto: non ammazzare - Léon Klimovsky - 1969
L'accent est mis sur les seconds rôles... Cela dit, il n'y a aucune vedette dans ce western:
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Sujets similaires
» L'homme qui venait pour tuer - Un hombre vino a matar - 1967 - Leon Klimovsky
» Le Pont sur l'Elbe - No importa morir (Quel maledetto ponte sull'Elba, 1969) León Klimovsky
» Autour de lui que des cadavres ( E Intorno a lui fu la morte ) - 1968 - Leon Klimovsky
» 2.000 dolares por Coyote / Django cacciatore di taglie . 1966 . Leon Klimovsky .
» Billy le Kid ( Fuera de la ley ) .1963 . Leon Klimovsky.
» Le Pont sur l'Elbe - No importa morir (Quel maledetto ponte sull'Elba, 1969) León Klimovsky
» Autour de lui que des cadavres ( E Intorno a lui fu la morte ) - 1968 - Leon Klimovsky
» 2.000 dolares por Coyote / Django cacciatore di taglie . 1966 . Leon Klimovsky .
» Billy le Kid ( Fuera de la ley ) .1963 . Leon Klimovsky.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum