Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
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Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Une perle ! Je ne sais pas comment commencer cette critique … Dans toutes les collections il y a une perle et parmi mes quelques 250 westerns spaghetti, j’ ai ce film qui est un vrai bijou, une vrai leçon de cinéma, un vrai grand western :une magnifique série B avec un grand B !
Sergio Merolle est un chef de production italien qui n’a tourné qu’un seul western dans le cadre d’une coproduction franco-italienne. Pour ce faire il s’ est entouré d’ une bande de grosses pointures : sujet et scénario de Biojo Proietti, photo Benito Frattari et musique de Francesco de Massi ! et pour les acteurs trois autres pointures : Andrea Giordana ( Tony ) très bon, John Ireland ( Ralph ) magnifique dans son rôle de père, Bruno Corazzari ( Scaife ) le salaud blond fantastique, Raymond Pellegrin ( le shérif ) une voix reconnaissable entre toutes . :applaudis_6:
L’ histoire : Ralph, Scaife et leur bande essaient de faire passer un troupeau volé de l’autre coté d’ une montagne, mais la neige bloque le col. Il redescende la vallée jusqu’à un village dont le shérif leur offre l’hospitalité pour deux jours. Ce dernier reconnaît Ralph un ancien ami, dont il a élevé le fils Tony. L’identité du père a été gardée secrète. Scaife asservi le village et ses habitants, et tue lâchement le shérif. Tony se rebelle et aidé par Ralph va libérer le village ….
Le film : Alors là, il faut ouvrir la boite à superlatifs : tourné en hiver dans les montagnes italiennes ( les Dolomites ? ) le film est magnifiquement cadré et photographié en 35 mm plein écran. C’ est une succession de plans superbes et les visages cadré avec une focale standard notamment lors de la mort du shérif sont hyper expressifs… et contrairement à ce que dit J.F Giré, je trouve que Sergio Merolle maîtrise parfaitement son sujet ! :applaudis_6:
La mort du shérif tué par Scaif ( un Bruno Corazzi au mieux de sa forme – on dirait du Kinski ) est un moment de violence intense. Raymond Pellegrin blessé se traîne au pied de Scaif jusqu’à l’instant ou celui-ci ordonne a Ralph de l’ achever, ce qui nous vaut les fameux gros plans sur les visages ! :applaudis_6:
A retenir aussi la séquence ou les villageois hache à l’épaule prennent conscience qu’il leur faut aider Tony et prendre leur propre défense …
Et les dernières 20 minutes filmées dans la neige : ça pourrait être du Corbucci redessiné par Swolff ! :applaudis_6:
Et les superbes contre-jours ! :applaudis_6:
La musique : Francesco de Massi nous sert une partition qui colle parfaitement au film, rien à jeter !
Ou le voir : pas de DVD pour l’instant, mais une VHS TF1 parfaitement réalisée … Hé Monsieur TF1 on se remue et on nous sort vite un DVD … Merci d’ avance !
Bon vous avez compris je suis un inconditionnel ! J’espère que vous allez le devenir !
Et pour finir en beauté ci-joint l’ affiche française qui reprend une photo du duel final !
Sacré cadre !!!!!!
Amicalement E.
Sergio Merolle est un chef de production italien qui n’a tourné qu’un seul western dans le cadre d’une coproduction franco-italienne. Pour ce faire il s’ est entouré d’ une bande de grosses pointures : sujet et scénario de Biojo Proietti, photo Benito Frattari et musique de Francesco de Massi ! et pour les acteurs trois autres pointures : Andrea Giordana ( Tony ) très bon, John Ireland ( Ralph ) magnifique dans son rôle de père, Bruno Corazzari ( Scaife ) le salaud blond fantastique, Raymond Pellegrin ( le shérif ) une voix reconnaissable entre toutes . :applaudis_6:
L’ histoire : Ralph, Scaife et leur bande essaient de faire passer un troupeau volé de l’autre coté d’ une montagne, mais la neige bloque le col. Il redescende la vallée jusqu’à un village dont le shérif leur offre l’hospitalité pour deux jours. Ce dernier reconnaît Ralph un ancien ami, dont il a élevé le fils Tony. L’identité du père a été gardée secrète. Scaife asservi le village et ses habitants, et tue lâchement le shérif. Tony se rebelle et aidé par Ralph va libérer le village ….
Le film : Alors là, il faut ouvrir la boite à superlatifs : tourné en hiver dans les montagnes italiennes ( les Dolomites ? ) le film est magnifiquement cadré et photographié en 35 mm plein écran. C’ est une succession de plans superbes et les visages cadré avec une focale standard notamment lors de la mort du shérif sont hyper expressifs… et contrairement à ce que dit J.F Giré, je trouve que Sergio Merolle maîtrise parfaitement son sujet ! :applaudis_6:
La mort du shérif tué par Scaif ( un Bruno Corazzi au mieux de sa forme – on dirait du Kinski ) est un moment de violence intense. Raymond Pellegrin blessé se traîne au pied de Scaif jusqu’à l’instant ou celui-ci ordonne a Ralph de l’ achever, ce qui nous vaut les fameux gros plans sur les visages ! :applaudis_6:
A retenir aussi la séquence ou les villageois hache à l’épaule prennent conscience qu’il leur faut aider Tony et prendre leur propre défense …
Et les dernières 20 minutes filmées dans la neige : ça pourrait être du Corbucci redessiné par Swolff ! :applaudis_6:
Et les superbes contre-jours ! :applaudis_6:
La musique : Francesco de Massi nous sert une partition qui colle parfaitement au film, rien à jeter !
Ou le voir : pas de DVD pour l’instant, mais une VHS TF1 parfaitement réalisée … Hé Monsieur TF1 on se remue et on nous sort vite un DVD … Merci d’ avance !
Bon vous avez compris je suis un inconditionnel ! J’espère que vous allez le devenir !
Et pour finir en beauté ci-joint l’ affiche française qui reprend une photo du duel final !
Sacré cadre !!!!!!
Amicalement E.
Dernière édition par Edocle le Dim 18 Jan - 14:35, édité 1 fois
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
la mémoire de Raymond Pellegrin cette capture d'écran juste avant sa mort "fictive" dans les colts brillent au soleil :
Je l'ai adoré dans ce film !
Amicalement E.
Je l'ai adoré dans ce film !
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Bon, en ces temps de neige ( hé oui en hiver il fait froid et il neige, malgré l'étonnement des médias )
donc en ces temps de neige je me suis dit qu'il était urgent de revoir ce western hivernal !
Alors je me suis embarqué pour un de mes préférés.
Et je suis toujours aussi fanatique de ce film !
Je ne comprends pas qu'aucune boite de réalisation de DVD ne le commercialise...
C'est une des meilleurs coproduction Franco-Italienne et que l'on soit McDo où Pasta,
rien que pour Raymond,Pellegrin il faut l'avoir en collection !
De plus, je viens de terminer la lecture d'archive concernant l'histoire d'Oradour-sur-Glane,
et là, la conotation nazie, comme l'a relevée l'ami Breccio, m'a profondément interpellée...
Alors plongez-vous, ou replongez vous dans cette magnifique histoire !
Un film à regarder tranquillement bien au chaud !
C'est du grand ! Oui je sais je l'ai déjà dit...
Mais c'est du grand !
Amicalement E.
donc en ces temps de neige je me suis dit qu'il était urgent de revoir ce western hivernal !
Alors je me suis embarqué pour un de mes préférés.
Et je suis toujours aussi fanatique de ce film !
Je ne comprends pas qu'aucune boite de réalisation de DVD ne le commercialise...
C'est une des meilleurs coproduction Franco-Italienne et que l'on soit McDo où Pasta,
rien que pour Raymond,Pellegrin il faut l'avoir en collection !
De plus, je viens de terminer la lecture d'archive concernant l'histoire d'Oradour-sur-Glane,
et là, la conotation nazie, comme l'a relevée l'ami Breccio, m'a profondément interpellée...
Alors plongez-vous, ou replongez vous dans cette magnifique histoire !
Un film à regarder tranquillement bien au chaud !
C'est du grand ! Oui je sais je l'ai déjà dit...
Mais c'est du grand !
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Film de Sergio Merolle avec Raymond Pellegrin, Andrea Giordana, John Ireland et Bruno Corazzari.
Titre original : Quanto Costa morire.
Pour les amateurs du Grand Silence et de Johnny Hamlet.
Ralph et Hans (Bruno Corazzari et John Ireland) sont voleurs de bétail. Ils décident de s’installer par la force dans un petit village peuplé de paysans lâches et qui n’ont jamais tenu un fusil. Le shérif Bill Ramson, son fils adoptif Tony (Andrea Giordana) et quelques autres s’opposent à Ralph et à sa bande. L’attaque avorte, Ramson est tué faute d’avoir été aidé par les paysans du bled. Tony et les hommes du village sont réduits en esclavage. Tony s’évade et, avec l’aide de Hans (qui est son véritable père, mais cela, il l’ignore et pas nous) va essayer de sauver le village des griffes de Ralph.
Une prestation est à relever, celle de Bruno Corazzari en chef de bande cruel : il trouve ici à ma connaissance son meilleur rôle, et surtout celui où il peut le mieux montrer son potentiel. Andrea Giordana est pour la deuxième et la dernière fois dans un western après l’excellent Django porte sa croix (Johnny Hamlet). Sa présence n’a que peu d’intérêt, il a une belle gueule mais sinon, ça casse pas des barreaux de chaise. Enfin John Ireland, acteur représentant l’idéal de l’homme dans la force de l’âge et plein de sagesse que nous voudrions tous être est ici à la fois touchant et méprisable, mais aussi grand cœur et salopard.
Tournée aux environs de Rome exclusivement, cette coproduction italo-française de peu de moyens est dirigée par Sergio Merolle, qui signe ici son meilleur western puisque c’est le seul qu’il a réalisé. Il n’a pas cherché l’originalité dans le scénario mais a misé sur la psychologie des personnages. Il a fouillé le père de Tony, il a creusé la personnalité de Ralph. Ce rôle est à la hauteur de celui d’un Tigrero dans le grand Silence. La comparaison ne s’arrête d’ailleurs pas là car la ressemblance est physique : ils ont peu ou prou les mêmes vêtements, la même allure, la même silhouette et presque le même visage.
De même, le fait que le film se déroule dans la neige n’est sans doute pas un hasard dû au climat. Plus encore, le rôle du shérif : s’il est dévoué et incorruptible dans le grand Silence sous les traits de Frank Wolff, c’est le cas ici aussi lorsque l’on comprend que Bill va mourir plus pour des idées que pour contrer les bandits.
Le drame, c’est que Hans ne veut pas avouer la vérité à son fils, et ce dernier n’a aucun moyen de la connaître, si ce n’est de la bouche de son propre père. Le saura-t-il jamais ?... Regardez le film, bande de petits curieux !
Plus sérieusement, je souligne ici la belle musique de Francesco de Masi dont le style reconnaissable entre mille est très lyrique, et convient parfaitement à l’atmosphère de tragédie qui émane de ce petit bijou.
Enfin, le clou du film est ce superbe duel dans la neige auquel nous n’avions pas eu droit dans le film de Corbucci mais qui ici est remarquablement filmé.
Vous l’aurez compris cet ersatz de Grand Silence vaut le détour : de la psychologie travaillée, du bétail (et oui, on en voit !) et de la neige, ça change ! Les colts brillent au soleil est un vrai dépaysement, et un réel plaisir !
>>> Remarques en vrac :
Giré souligne à raison la stupidité du titre VF, il lui préfère, et moi aussi, le titre original : « Qu’il est dur de mourir », s’appliquant parfaitement à l’ensemble du scénario.
Met avis que ce film doit se rapprocher de Haine pour haine, de Domenico Paolella avec aussi John Ireland et Antonio Sabato.
Titre original : Quanto Costa morire.
Pour les amateurs du Grand Silence et de Johnny Hamlet.
Ralph et Hans (Bruno Corazzari et John Ireland) sont voleurs de bétail. Ils décident de s’installer par la force dans un petit village peuplé de paysans lâches et qui n’ont jamais tenu un fusil. Le shérif Bill Ramson, son fils adoptif Tony (Andrea Giordana) et quelques autres s’opposent à Ralph et à sa bande. L’attaque avorte, Ramson est tué faute d’avoir été aidé par les paysans du bled. Tony et les hommes du village sont réduits en esclavage. Tony s’évade et, avec l’aide de Hans (qui est son véritable père, mais cela, il l’ignore et pas nous) va essayer de sauver le village des griffes de Ralph.
Une prestation est à relever, celle de Bruno Corazzari en chef de bande cruel : il trouve ici à ma connaissance son meilleur rôle, et surtout celui où il peut le mieux montrer son potentiel. Andrea Giordana est pour la deuxième et la dernière fois dans un western après l’excellent Django porte sa croix (Johnny Hamlet). Sa présence n’a que peu d’intérêt, il a une belle gueule mais sinon, ça casse pas des barreaux de chaise. Enfin John Ireland, acteur représentant l’idéal de l’homme dans la force de l’âge et plein de sagesse que nous voudrions tous être est ici à la fois touchant et méprisable, mais aussi grand cœur et salopard.
Tournée aux environs de Rome exclusivement, cette coproduction italo-française de peu de moyens est dirigée par Sergio Merolle, qui signe ici son meilleur western puisque c’est le seul qu’il a réalisé. Il n’a pas cherché l’originalité dans le scénario mais a misé sur la psychologie des personnages. Il a fouillé le père de Tony, il a creusé la personnalité de Ralph. Ce rôle est à la hauteur de celui d’un Tigrero dans le grand Silence. La comparaison ne s’arrête d’ailleurs pas là car la ressemblance est physique : ils ont peu ou prou les mêmes vêtements, la même allure, la même silhouette et presque le même visage.
De même, le fait que le film se déroule dans la neige n’est sans doute pas un hasard dû au climat. Plus encore, le rôle du shérif : s’il est dévoué et incorruptible dans le grand Silence sous les traits de Frank Wolff, c’est le cas ici aussi lorsque l’on comprend que Bill va mourir plus pour des idées que pour contrer les bandits.
Le drame, c’est que Hans ne veut pas avouer la vérité à son fils, et ce dernier n’a aucun moyen de la connaître, si ce n’est de la bouche de son propre père. Le saura-t-il jamais ?... Regardez le film, bande de petits curieux !
Plus sérieusement, je souligne ici la belle musique de Francesco de Masi dont le style reconnaissable entre mille est très lyrique, et convient parfaitement à l’atmosphère de tragédie qui émane de ce petit bijou.
Enfin, le clou du film est ce superbe duel dans la neige auquel nous n’avions pas eu droit dans le film de Corbucci mais qui ici est remarquablement filmé.
Vous l’aurez compris cet ersatz de Grand Silence vaut le détour : de la psychologie travaillée, du bétail (et oui, on en voit !) et de la neige, ça change ! Les colts brillent au soleil est un vrai dépaysement, et un réel plaisir !
>>> Remarques en vrac :
Giré souligne à raison la stupidité du titre VF, il lui préfère, et moi aussi, le titre original : « Qu’il est dur de mourir », s’appliquant parfaitement à l’ensemble du scénario.
Met avis que ce film doit se rapprocher de Haine pour haine, de Domenico Paolella avec aussi John Ireland et Antonio Sabato.
Sartana- Enzo G. Castellari
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
AH!!!!!!!!!!!se la fait du bien de lire se genre de critique pour un western italien.oui vivement le DVD!quoi que une VHS avec une bonne qualité d'image mmmmmmmmmmm c'est je veux bien me laisser tenter.allez j'va faire un p'ti tour du coté du net
Sartana a écrit:Film de Sergio Merolle avec Raymond Pellegrin, Andrea Giordana, John Ireland et Bruno Corazzari.
Titre original : Quanto Costa morire.
Pour les amateurs du Grand Silence et de Johnny Hamlet.
Ralph et Hans (Bruno Corazzari et John Ireland) sont voleurs de bétail. Ils décident de s’installer par la force dans un petit village peuplé de paysans lâches et qui n’ont jamais tenu un fusil. Le shérif Bill Ramson, son fils adoptif Tony (Andrea Giordana) et quelques autres s’opposent à Ralph et à sa bande. L’attaque avorte, Ramson est tué faute d’avoir été aidé par les paysans du bled. Tony et les hommes du village sont réduits en esclavage. Tony s’évade et, avec l’aide de Hans (qui est son véritable père, mais cela, il l’ignore et pas nous) va essayer de sauver le village des griffes de Ralph.
Une prestation est à relever, celle de Bruno Corazzari en chef de bande cruel : il trouve ici à ma connaissance son meilleur rôle, et surtout celui où il peut le mieux montrer son potentiel. Andrea Giordana est pour la deuxième et la dernière fois dans un western après l’excellent Django porte sa croix (Johnny Hamlet). Sa présence n’a que peu d’intérêt, il a une belle gueule mais sinon, ça casse pas des barreaux de chaise. Enfin John Ireland, acteur représentant l’idéal de l’homme dans la force de l’âge et plein de sagesse que nous voudrions tous être est ici à la fois touchant et méprisable, mais aussi grand cœur et salopard.
Tournée aux environs de Rome exclusivement, cette coproduction italo-française de peu de moyens est dirigée par Sergio Merolle, qui signe ici son meilleur western puisque c’est le seul qu’il a réalisé. Il n’a pas cherché l’originalité dans le scénario mais a misé sur la psychologie des personnages. Il a fouillé le père de Tony, il a creusé la personnalité de Ralph. Ce rôle est à la hauteur de celui d’un Tigrero dans le grand Silence. La comparaison ne s’arrête d’ailleurs pas là car la ressemblance est physique : ils ont peu ou prou les mêmes vêtements, la même allure, la même silhouette et presque le même visage.
De même, le fait que le film se déroule dans la neige n’est sans doute pas un hasard dû au climat. Plus encore, le rôle du shérif : s’il est dévoué et incorruptible dans le grand Silence sous les traits de Frank Wolff, c’est le cas ici aussi lorsque l’on comprend que Bill va mourir plus pour des idées que pour contrer les bandits.
Le drame, c’est que Hans ne veut pas avouer la vérité à son fils, et ce dernier n’a aucun moyen de la connaître, si ce n’est de la bouche de son propre père. Le saura-t-il jamais ?... Regardez le film, bande de petits curieux !
Plus sérieusement, je souligne ici la belle musique de Francesco de Masi dont le style reconnaissable entre mille est très lyrique, et convient parfaitement à l’atmosphère de tragédie qui émane de ce petit bijou.
Enfin, le clou du film est ce superbe duel dans la neige auquel nous n’avions pas eu droit dans le film de Corbucci mais qui ici est remarquablement filmé.
Vous l’aurez compris cet ersatz de Grand Silence vaut le détour : de la psychologie travaillée, du bétail (et oui, on en voit !) et de la neige, ça change ! Les colts brillent au soleil est un vrai dépaysement, et un réel plaisir !
>>> Remarques en vrac :
Giré souligne à raison la stupidité du titre VF, il lui préfère, et moi aussi, le titre original : « Qu’il est dur de mourir », s’appliquant parfaitement à l’ensemble du scénario.
Met avis que ce film doit se rapprocher de Haine pour haine, de Domenico Paolella avec aussi John Ireland et Antonio Sabato.
keomatouko- Enzo G. Castellari
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
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El Puro- Michele Lupo
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El Puro- Michele Lupo
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
UN GRAND GRAND GRAND FILM !!!!!! Comme l'ami Edocle, ce film, je le classe parmis mes préférés !! Mais quelle baffe je me suis pris en le regardant, c'est beau, c'est crépusculaire, les acteurs sont géniaux, et ce village qui se transforme en camp nazi... tout m'a plu, d'ailleurs moi aussi je ne suis pas trop d'accord avec l'avis de J. -F. Giré, ce film est parfaitement maîtrisé, ensuite c'est vrai, il y a un manque de moyen qui se ressent (enfin je trouve).
Vraiment dommage qu'il n'y ai pas d'édition DVD pour rendre justice à la beauté de ce film, qui d'ailleurs m'a fait pensé au grand silence et à la chevauchée des bannis,ne serait-ce que pour les animaux qui galèrent dans la neige.
Bref les amis, à voir et à revoir, je crois qu'il va souvent tourné dans mon lecteur.
Vraiment dommage qu'il n'y ai pas d'édition DVD pour rendre justice à la beauté de ce film, qui d'ailleurs m'a fait pensé au grand silence et à la chevauchée des bannis,ne serait-ce que pour les animaux qui galèrent dans la neige.
Bref les amis, à voir et à revoir, je crois qu'il va souvent tourné dans mon lecteur.
Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Une petite affiche trouvée par hasard!
Personne- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Pareil que Personne mais en italien !!
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et puis quelques captures tirées de la récente diffusion sur TF6...image pas superbe mais regardable
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et puis quelques captures tirées de la récente diffusion sur TF6...image pas superbe mais regardable
Il Ritardario- Sergio Sollima
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Le générique/début du film
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Personne- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Le duel final...
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Il faut reconnaitre que celui-là sort de l'ordinaire avec une vf, pour une fois, qui ne plombe pas le film, une bonne histoire et même de bons interprètes. Un détail qui cloche- c'est le cas de le dire!, me semble t'il, pour nos spécialistes. Les clochettes de certaines vaches ne font pas très Ouest, au début du film. On ne les entend pas mais on les voit. Il est vrai qu'au vu des paysages, on ne doit pas être très loin de la Suisse, n'est-il pas ?
Mais c'est juste pour chicaner, ça se regarde avec plaisir.
Mais c'est juste pour chicaner, ça se regarde avec plaisir.
MARCHAND- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Revu...en version italienne.
C'est, bien évidemment, superbe.
Mireille Granelli / Bruno Corazzari
Betsy Bell
Fulvio Pellegrino
Claudio Scarchilli
Pour information, si cela intéresse quelqu'un:
Mireille Granelli est est actrice française née en 1936.
Sa fiche IMDB:
http://www.imdb.com/name/nm0334970/
C'est, bien évidemment, superbe.
Mireille Granelli / Bruno Corazzari
Betsy Bell
Fulvio Pellegrino
Claudio Scarchilli
Pour information, si cela intéresse quelqu'un:
Mireille Granelli est est actrice française née en 1936.
Sa fiche IMDB:
http://www.imdb.com/name/nm0334970/
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
D' Italie : si c'est la copie a laquelle je pense c'est en espagnol sur
le master image anglais....
le master image anglais....
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Edocle a écrit:D' Italie : si c'est la copie a laquelle je pense c'est en espagnol sur
le master image anglais....
Tu as raison, ami Edocle.
Je n'étais pas bien réveillé, ce matin. Je corrige mon lapsus: version espagnole. Bon sang, mais c'est bien sûr!
Allez, pour me faire pardonner, la voici:
https://www.youtube.com/watch?v=kBB_fkdBKHA
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Revu su ma vieille VHS et j'ai passé une nouvelle fois un grand moment de western avec cette histoire bien ficelée, cette ambiance crépusculaire et neigeuse qui donne un certain cachet à ce film qui certes à un petit budget mais Merolle s'en sort très bien et réalise un magnifique film avec en bonus une distribution au poil avec en tête Corazzari en méchant dont l'apparition dans le village a le même look que Kinski dans le Grand Silence et Reno dans le premier tome de Durango.
Bref c'est du tout bon et les éditeurs de dvd devrait se rappeler que ce film existe et qu'il a même eu droit à une diffusion télé. Une sortie pour noël serait une bonne idée.
Bref c'est du tout bon et les éditeurs de dvd devrait se rappeler que ce film existe et qu'il a même eu droit à une diffusion télé. Une sortie pour noël serait une bonne idée.
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Trinita- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Oui, et à defaut de DVD, une rediff. à la télé permettrait au moins d'éliminer les défauts dus aux cassettes et à leurs copies.
Sitting Bull- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
C'est clair car ma VHS est bien fatigué.
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Trinita- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Une bonne VF ?
Voilà :
Voilà :
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
ou peut on la trouver??Edocle a écrit:Une bonne VF ?
Voilà :
chuncho- Léon Klimosky
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Enregistrement du passage TV numérique...chuncho a écrit:ou peut on la trouver??Edocle a écrit:Une bonne VF ?
Voilà :
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
L'affiche française...
...reprise pour la jaquette de la VHS de TF1 Vidéo dont nous a parlé Edocle dans la présentation du film (trouvable sur le net, assez cher mais encore abordable si on est collectionneur).
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El Shura- Enzo G. Castellari
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Une époque hélas révolue ou nos éditeurs français sortaient des vhs de westerns européens , même tf1 s'y est mit , c'est dire le fossé existant entre l'épopée vhs et le dvd moribond d' aujourd'hui. Ce western m'a vraiment l'air bien , jamais vu , vaut le coup rien que pour l'ambiance crépusculaire , la neige, le bétail ,un tueur sanguinaire à la Kinski et notre Raymond Pellegrin. Si un éditeur traine dans les parages , voila un titre intéressant pour son catalogue.
palance- Léon Klimosky
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Re: Les Colts brillent au Soleil - Quanto Costa A Morire - 1968 - Sergio Merolle
Je supprime l'adresse Youtube, Rex Lee l'a déjà mis en ligne...
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Merci au copain qui m'a signalé ce doublon...
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Dernière édition par Edocle le Mer 21 Jan - 8:54, édité 1 fois
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Edocle- Sergio Leone
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