Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
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Rex Lee
Edocle
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Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) – Mario AMENDOLA
1968 – Ici, les pavés volaient. Là-bas, dans le sud de l’Espagne, c’étaient les idées. Sortir un western par semaine, il fallait le faire ! Bravo les scénaristes. Bruno Corbucci mélange ce qui est le fondement de tous bons westerns : un jeune héros sauvage, son copain joyeux chevelu façon mexicain exubérant, un capitaine sudiste, un salaud à la tête d’une bande de truands tout de noir vêtus, une jeune et belle métisse qui fait carrière dans un saloon de l’ouest pour aider son vieux père qui exploite un ranch désertique, le trésor des sudistes enfoui quelque part dans les montagnes, une attaque de diligence, un supplice original et trois pièces d’un dollar !
Bien remuer, confier le tout à un vrai professionnel de la réalisation, ici Mario Amendola sous le pseudonyme de Irvin Jacobs et servez le tout pendant 97 minutes en cinémascope.
Pour l’anecdote, Mario Amendola fût un des premiers italiens à s’être attaqué au western dès 1959 avec « La terreur de l’Oklahoma »…
Western classique. Notre héros Alan (Charles Southwood) marche dans le désert sa selle sur l’épaule. Bonheur, il passe une diligence qui embarque Alan. A son bord un capitaine sudiste, un curé et un bourgeois. On discute quand surgit une bande de truands qui attaque et tire ferme :la première balle est pour le curé, directement du désert au paradis !
Les truands enlèvent le capitaine sudiste, butent tout le monde sauf Alan, qui avait réussit à se cacher. Ben tiens, à ses pieds la winchester du convoyeur et une dizaine de balles plus tard, tous sont morts. Le capitaine sudiste, gravement blessé confie à Alan un secret : il était sur la piste du trésor des confédérés. Pour le découvrir, il faut réunir trois pièces d’un dollar. Ces pièces ont deux faces identiques et des chiffres gravés sur l’une d’elle. En les réunissant on trouve les coordonnées de la planque du trésor. Mort du capitaine. Un truand El condor (Mirko Ellis) s’échappe.
Plus tard Alan se fait un ami Hondo (Julian Mateos) et la quête peut commencer.
Et comme tout le monde semble au courant , le plomb va voler bas…
Une équipe technique bien rodée ; à la photo : Aldo Giordani. Au montage : Renato Cinquini. A la partition Carlo Rustichelli et à la baguette Bruno Nicolaï.
Une bande de comédiens habitués à ce genre d’entreprise. On reconnaît : Pietro Ceccarelli, Pietro Morgia, Dada Galotti et les belles Alida Chelli et Maria Mizar.
On ne fait pas ce qu’on veut sur le plateau ! La direction d’acteurs est bonne et le restant est à la hauteur, le résultat est plaisant et le film fait passer un bon moment. Une mention particulière aux séquences d’action, comme l’attaque du relais de diligence.
Les spécialistes reconnaîtrons les décors de la ville, ils ont servis dans bien des westerns, mais en particulier cette même année au tournage de « Une corde, un colt» de Robert Hossein.
Pour être complet parlons du supplice de la goutte d’eau qui rend fou en trois jours, de celui des sables mouvants et du final assez jouissif qui laisse tout le monde perdant. Notre héros se consolera avec l’amour. Je vous laisse le soin de découvrir cette coda…
Pour le voir, j’ai l’impression qu’il n’y a pas d’autre solution que la bonne vielle VHS des années 80, ou sa sauvegarde sur DVD-R. Le master qui a servi à réaliser cette VHS est complet, au format. Les débuts et fins de bobines avaient un peu souffert, mais l’ensemble est de bonne tenue. Les dialogues de la version française sont bons et le film est correctement doublé. Tout cela mériterait une édition en DVD !
Des comme celui-là, j’en ai beaucoup …
Amicalement E.
1968 – Ici, les pavés volaient. Là-bas, dans le sud de l’Espagne, c’étaient les idées. Sortir un western par semaine, il fallait le faire ! Bravo les scénaristes. Bruno Corbucci mélange ce qui est le fondement de tous bons westerns : un jeune héros sauvage, son copain joyeux chevelu façon mexicain exubérant, un capitaine sudiste, un salaud à la tête d’une bande de truands tout de noir vêtus, une jeune et belle métisse qui fait carrière dans un saloon de l’ouest pour aider son vieux père qui exploite un ranch désertique, le trésor des sudistes enfoui quelque part dans les montagnes, une attaque de diligence, un supplice original et trois pièces d’un dollar !
Bien remuer, confier le tout à un vrai professionnel de la réalisation, ici Mario Amendola sous le pseudonyme de Irvin Jacobs et servez le tout pendant 97 minutes en cinémascope.
Pour l’anecdote, Mario Amendola fût un des premiers italiens à s’être attaqué au western dès 1959 avec « La terreur de l’Oklahoma »…
Western classique. Notre héros Alan (Charles Southwood) marche dans le désert sa selle sur l’épaule. Bonheur, il passe une diligence qui embarque Alan. A son bord un capitaine sudiste, un curé et un bourgeois. On discute quand surgit une bande de truands qui attaque et tire ferme :la première balle est pour le curé, directement du désert au paradis !
Les truands enlèvent le capitaine sudiste, butent tout le monde sauf Alan, qui avait réussit à se cacher. Ben tiens, à ses pieds la winchester du convoyeur et une dizaine de balles plus tard, tous sont morts. Le capitaine sudiste, gravement blessé confie à Alan un secret : il était sur la piste du trésor des confédérés. Pour le découvrir, il faut réunir trois pièces d’un dollar. Ces pièces ont deux faces identiques et des chiffres gravés sur l’une d’elle. En les réunissant on trouve les coordonnées de la planque du trésor. Mort du capitaine. Un truand El condor (Mirko Ellis) s’échappe.
Plus tard Alan se fait un ami Hondo (Julian Mateos) et la quête peut commencer.
Et comme tout le monde semble au courant , le plomb va voler bas…
Une équipe technique bien rodée ; à la photo : Aldo Giordani. Au montage : Renato Cinquini. A la partition Carlo Rustichelli et à la baguette Bruno Nicolaï.
Une bande de comédiens habitués à ce genre d’entreprise. On reconnaît : Pietro Ceccarelli, Pietro Morgia, Dada Galotti et les belles Alida Chelli et Maria Mizar.
On ne fait pas ce qu’on veut sur le plateau ! La direction d’acteurs est bonne et le restant est à la hauteur, le résultat est plaisant et le film fait passer un bon moment. Une mention particulière aux séquences d’action, comme l’attaque du relais de diligence.
Les spécialistes reconnaîtrons les décors de la ville, ils ont servis dans bien des westerns, mais en particulier cette même année au tournage de « Une corde, un colt» de Robert Hossein.
Pour être complet parlons du supplice de la goutte d’eau qui rend fou en trois jours, de celui des sables mouvants et du final assez jouissif qui laisse tout le monde perdant. Notre héros se consolera avec l’amour. Je vous laisse le soin de découvrir cette coda…
Pour le voir, j’ai l’impression qu’il n’y a pas d’autre solution que la bonne vielle VHS des années 80, ou sa sauvegarde sur DVD-R. Le master qui a servi à réaliser cette VHS est complet, au format. Les débuts et fins de bobines avaient un peu souffert, mais l’ensemble est de bonne tenue. Les dialogues de la version française sont bons et le film est correctement doublé. Tout cela mériterait une édition en DVD !
Des comme celui-là, j’en ai beaucoup …
Amicalement E.
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
J'ai passé un bon moment .
J'ajoute , pour compléter la distribution ,qu' Ivano Staccioli ( " John Heston " au générique ) interprète Garcia ,le mexicain qui se fait poignarder par Alida Chelli
( qui interprète aussi la manucure romaine de Bourvil dans " Le Corniaud " ). Dada Gallotti est malmenée dans la séquence du relais où Lorenzo Robledo se fait torturer .( encore !).
Maria Mizar est la gitane qui tente d'assassiner Charles Southwood
Lorenzo Robledo, la corde au cou. A terre, suppliant les tortionnaires: Dada Gallotti.
J'ajoute , pour compléter la distribution ,qu' Ivano Staccioli ( " John Heston " au générique ) interprète Garcia ,le mexicain qui se fait poignarder par Alida Chelli
( qui interprète aussi la manucure romaine de Bourvil dans " Le Corniaud " ). Dada Gallotti est malmenée dans la séquence du relais où Lorenzo Robledo se fait torturer .( encore !).
Maria Mizar est la gitane qui tente d'assassiner Charles Southwood
Lorenzo Robledo, la corde au cou. A terre, suppliant les tortionnaires: Dada Gallotti.
Dernière édition par Rex Lee le Lun 4 Juil - 6:32, édité 2 fois
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
Julian Mateos / Charles Southwood
Charles Southwood / Mirko Ellis
Maria Mizar
Dernière édition par Rex Lee le Dim 3 Juil - 18:02, édité 1 fois
Rex Lee- Sergio Leone
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El Puro- Michele Lupo
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Re: Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
Merci pour ces captures, El Puro.
Alida Chelli , dont c'est, me semble-t-il, le seul western...
Alida Chelli , dont c'est, me semble-t-il, le seul western...
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
Vu, petit western vraiment bien sympathique. Une chasse au trésor avec rebondissements, coups fourrés, suspens etc... tout comme il faut.
La version diffusé sur une chaîne cablée ne semble pas au format: les personnages ont un aspect plutôt allongés - voir les captures et surtout celle de Alida Chelli (à comparer avec celle d'au dessus)
Petit bémol, le doublage français n'est pas des plus enthousiasmant . Je crois que plusieurs méchants ont la même voix
Allez, et puis un petit arrêt sur images d'une belle cascade; vous remarquerez au passage, les nerfs de la main qui s'agrippent sur tous ce qu'il y a à proximité...dans le cas présent: une assiette
Et le final:
La version diffusé sur une chaîne cablée ne semble pas au format: les personnages ont un aspect plutôt allongés - voir les captures et surtout celle de Alida Chelli (à comparer avec celle d'au dessus)
Petit bémol, le doublage français n'est pas des plus enthousiasmant . Je crois que plusieurs méchants ont la même voix
Allez, et puis un petit arrêt sur images d'une belle cascade; vous remarquerez au passage, les nerfs de la main qui s'agrippent sur tous ce qu'il y a à proximité...dans le cas présent: une assiette
Et le final:
Il Ritardario- Sergio Sollima
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Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
Revu probablement dans cette excellente copie dont parle Il Ritardario et que le fouineur avisé trouvera aisément...
Mon ancienne copie était si mauvaise que je ne pouvais en faire des captures.
Il m'est donc possible à présent de vous en proposer:
Charles Southwood est Alan Burton, le bon.
Mirko Ellis est Condor, la brute.
Julián Mateos est Hondo, le truand.
(Oui, comme dans...)
Alida Chelli est Juanita.
Pietro Ceccarelli est Cincaro.
Ivano Staccioli, alias John Heston est Luis Garcia.
Guillermo Mendez est le capitaine sudiste.
Lorenzo Robledo est le sergent Garland.
Dada Gallotti est l'épouse du sergent.
Maria Mizar est la Gitane diseuse de bonne aventure.
Ivan Scratuglia est l'adjoint du shérif.
Dernière édition par Rex Lee le Ven 5 Jan - 19:53, édité 1 fois
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
Ce forum a ça de bien, c'est que les copains nous remettent
en mémoire des films que l'on oublie...
J'ai revu celui-là suite au post de Rex Lee et j'avoue que je me suis régalé !
Je ne retire rien de ma présentation à l'origine de ce fil.
en mémoire des films que l'on oublie...
J'ai revu celui-là suite au post de Rex Lee et j'avoue que je me suis régalé !
Je ne retire rien de ma présentation à l'origine de ce fil.
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Edocle- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
Revu dans une meilleure copie et ce western est plus que plaisant. L'histoire écrite par Amendola et Bruno Corbucci est assez classique mais bien troussée avec quelques bonnes idées comme par exemple la cachette d'un des dollars, le côté dévot du Condor, la torture chinoise... En plus le personnage de Juanita est plutôt bien développé et c'est assez rare dans le western italien qu'un personnage féminin soit bien écrit.
Bref un bon western divertissant avec deux acteurs principaux sympathique et des bons méchants.
A revoir !!!!
Bref un bon western divertissant avec deux acteurs principaux sympathique et des bons méchants.
A revoir !!!!
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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
Re: Mes ennemis, je m’en garde ( Dai Nemici mi Guardo io ! ) –1968- Mario AMENDOLA
Grâce à une copie qui traîne sur internet, et dans une qualité très très bonne, j'ai pu enfin apprécié le spectacle.
Si, comme précisé plus haut, le doublage est inconsistant; un travail sûrement dû à une équipe réduite d'interprètes, comme cela arrivait régulièrement pour des œuvres plus anonymes.
L'histoire reste assez forte dans sa construction et ses trouvailles pour nous tenir jusqu'au bout avec quelques retournements amusants.
La musique est du même acabit; pas toujours bien à sa place et parfois insistante là où ça nous semble inutile. Néanmoins dans l'ensemble on peut pas trop se plaindre, car il y a eu tellement pire.
Bonne découverte pour ma part surtout dans des conditions idéales qu'on a pas toujours la chance de trouver sur la toile.
Il est à noter que Mario Amendola a une carrière assez riche dans le cinéma "bis"; on a donc pas affaire ici à un manchot, comme on dit,...et ça se voit à l'écran!
Si, comme précisé plus haut, le doublage est inconsistant; un travail sûrement dû à une équipe réduite d'interprètes, comme cela arrivait régulièrement pour des œuvres plus anonymes.
L'histoire reste assez forte dans sa construction et ses trouvailles pour nous tenir jusqu'au bout avec quelques retournements amusants.
La musique est du même acabit; pas toujours bien à sa place et parfois insistante là où ça nous semble inutile. Néanmoins dans l'ensemble on peut pas trop se plaindre, car il y a eu tellement pire.
Bonne découverte pour ma part surtout dans des conditions idéales qu'on a pas toujours la chance de trouver sur la toile.
Il est à noter que Mario Amendola a une carrière assez riche dans le cinéma "bis"; on a donc pas affaire ici à un manchot, comme on dit,...et ça se voit à l'écran!
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