20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
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Rex Lee
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stéphane
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20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) - Alberto CARDONE
1968, à cette époque ça usine à pleine caméra dans les studios de Cinecitta ! Et on utilise toutes les ficelles du métier pour produire à moindre coût et dans les meilleures conditions possibles des films de série B mais qui, le plus souvent, tiennent bien la route. Et c’est le cas pour ce western entièrement tourné à Rome ou du début jusqu’à la fin tout est italien.
Pas de grande chevauchée, mais pour le spectateur une vrai visite de la fameuse carrière de gypse au nord de Rome ou furent tournés tant de Maciste et autres péplums et qui a vu arriver les cow-boys du jour au lendemain. La recette est simple, on filme les abords pour simuler les verdoyantes prairies, on filme l’ intérieur pour vous transporter dans de profonds canyons arides ( sauf que parfois la camera saisi les découpes parfaites des blocs de pierre sur les flancs dudit canyon …), on filme les galeries pour ajouter au mystères de profondes grottes aux découpes elles aussi parfaitement rectilignes, et pour le brin de poésie, la blonde héroïne ira se baigner dans l’ étang d’ eau de pluie qui s’est formé au fond de l’excavation !
Cette manière de faire a été poussé à l’extrême par Marco Fererri dans « Touchez pas à la femme blanche » avec le trou des halles bien parisien !
Pour le restant, le décors de village de l’ouest financièrement bien amorti, et que l’ on améliore à chaque film, le décors du saloon , la chambre d’hôtel, mais pour ce coup-là, pas de bureau du shérif ni de prison … Un petit bureau du télégraphe ou l’opérateur tape sur son manipulateur tout sauf du morse, mais bon le spectateur n’est pas forcement radioamateur ( Didida dida pour les oreilles averties )
Puis quelques petits trucs pour pimenter le tout : un clef qui n’ouvre pas que des portes, mais qui crache des balles de 44, de même que la caisse enregistreuse du quincaillier, et le jeu du tir à l’ horloge, un must en la matière. Je vous laisse découvrir le coup de feu final. Cette manière de tuer son adversaire n’ a été reprise dans aucun autre film !
Sur tout cela Alberto Cardone nous concocte une histoire très agréable à suivre, bien emmenée par une musique de Gianni Sanjust et Franco Reitano…. Jeff ( Roberto Miali ) recherche le meurtrier de son frère. A l’aide de 2 amis il affronte une bande de truands dont l’ un des chefs Jack Colins ( Andriano Micantoni ) est le meurtrier supposé. Le coupable est aussi le papa de la belle blonde (Aurora Bautista ). Mais l’assassin n’est pas forcément celui que l’on croit … D’ assassinats, en bagarres la quête sera longue et dangereuse, mais comme souvent, le bon droit triomphera et le héros repartira seul sa vengeance accomplie !
Le film est parfaitement maîtrisé et Alberto Cardone emprunte à Alfred Hitchcok des astuces de mises en scènes du plus bel effet : ne suivre que les bottes du héros dans les premières séquences, ne suivre que des ombres pour créer le suspense, ne dévoiler le but de la quête qu’ à la fin des 40 premières minutes, le double jeu jamais très évident des protagonistes … enfin tout ce qui fait que l’ on passe un moment agréable devant ce qu’il est convenu d’ appeler une série B .
Seul un passage sur une chaîne TV numérique a permis de s’ en régaler et d’ en faire un DVD-R d’ une excellente facture le film étant diffusé dans sa version cinéma, complet et au format. Je n’ ai pas trouvé trace de DVD ni de VHS français ou étranger.
Ne discutons pas, j’aime ce type film !
Amicalement E.
1968, à cette époque ça usine à pleine caméra dans les studios de Cinecitta ! Et on utilise toutes les ficelles du métier pour produire à moindre coût et dans les meilleures conditions possibles des films de série B mais qui, le plus souvent, tiennent bien la route. Et c’est le cas pour ce western entièrement tourné à Rome ou du début jusqu’à la fin tout est italien.
Pas de grande chevauchée, mais pour le spectateur une vrai visite de la fameuse carrière de gypse au nord de Rome ou furent tournés tant de Maciste et autres péplums et qui a vu arriver les cow-boys du jour au lendemain. La recette est simple, on filme les abords pour simuler les verdoyantes prairies, on filme l’ intérieur pour vous transporter dans de profonds canyons arides ( sauf que parfois la camera saisi les découpes parfaites des blocs de pierre sur les flancs dudit canyon …), on filme les galeries pour ajouter au mystères de profondes grottes aux découpes elles aussi parfaitement rectilignes, et pour le brin de poésie, la blonde héroïne ira se baigner dans l’ étang d’ eau de pluie qui s’est formé au fond de l’excavation !
Cette manière de faire a été poussé à l’extrême par Marco Fererri dans « Touchez pas à la femme blanche » avec le trou des halles bien parisien !
Pour le restant, le décors de village de l’ouest financièrement bien amorti, et que l’ on améliore à chaque film, le décors du saloon , la chambre d’hôtel, mais pour ce coup-là, pas de bureau du shérif ni de prison … Un petit bureau du télégraphe ou l’opérateur tape sur son manipulateur tout sauf du morse, mais bon le spectateur n’est pas forcement radioamateur ( Didida dida pour les oreilles averties )
Puis quelques petits trucs pour pimenter le tout : un clef qui n’ouvre pas que des portes, mais qui crache des balles de 44, de même que la caisse enregistreuse du quincaillier, et le jeu du tir à l’ horloge, un must en la matière. Je vous laisse découvrir le coup de feu final. Cette manière de tuer son adversaire n’ a été reprise dans aucun autre film !
Sur tout cela Alberto Cardone nous concocte une histoire très agréable à suivre, bien emmenée par une musique de Gianni Sanjust et Franco Reitano…. Jeff ( Roberto Miali ) recherche le meurtrier de son frère. A l’aide de 2 amis il affronte une bande de truands dont l’ un des chefs Jack Colins ( Andriano Micantoni ) est le meurtrier supposé. Le coupable est aussi le papa de la belle blonde (Aurora Bautista ). Mais l’assassin n’est pas forcément celui que l’on croit … D’ assassinats, en bagarres la quête sera longue et dangereuse, mais comme souvent, le bon droit triomphera et le héros repartira seul sa vengeance accomplie !
Le film est parfaitement maîtrisé et Alberto Cardone emprunte à Alfred Hitchcok des astuces de mises en scènes du plus bel effet : ne suivre que les bottes du héros dans les premières séquences, ne suivre que des ombres pour créer le suspense, ne dévoiler le but de la quête qu’ à la fin des 40 premières minutes, le double jeu jamais très évident des protagonistes … enfin tout ce qui fait que l’ on passe un moment agréable devant ce qu’il est convenu d’ appeler une série B .
Seul un passage sur une chaîne TV numérique a permis de s’ en régaler et d’ en faire un DVD-R d’ une excellente facture le film étant diffusé dans sa version cinéma, complet et au format. Je n’ ai pas trouvé trace de DVD ni de VHS français ou étranger.
Ne discutons pas, j’aime ce type film !
Amicalement E.
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Edocle- Sergio Leone
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20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
J'ai trouvé cette affiche.
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stéphane- Michele Lupo
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Il Ritardario- Sergio Sollima
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Re: 20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
Roberto Miali, alias Jerry Wilson
Adriano Micantoni, alias Mike Anthony
Hector Boilleaux* / Teodoro Corra
*Je le suppose...mais cela reste une simple déduction.
Spartaco Conversi, alias Spean Convery
Aurora Batista ( à ne pas confondre avec l'actrice espagnole Aurora Bautista ) est la blonde Peggy.
Fil consacré à Aurora Batista complétement remanié:
https://western-maniac.forum-pro.fr/t3652-actrice-aurora-batista
Mais qui est Peggy?
C'est le grand mystère de ce petit western sympathique.
Tout le monde semble la connaître, tout le monde l'appelle par son prénom: dans la rue, chez l'épicier... Elle fréquente les points d'eau où elle se baigne, le saloon où l'on veut organiser un divertissement rien que pour elle. Peut-être est-elle la fille du patron du saloon, comme le signale Edocle...Aurais-je eu un moment d'inattention? Tout d'un coup , on croit comprendre que c'est la fiancée de Jerry, le héros. Ah, bon? Soit! Mais on ne la voit plus dans la dernière 1/2 heure du film...
Mais où est donc Peggy?
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Localisation : 19
Re: 20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
J'ai trouvé cette affiche française:
Je suis un incorrigible nostalgique de cette époque où on faisait ce genre de travail. Rien qu'en la voyant, on avait envie de prendre sa place.
Je suis un incorrigible nostalgique de cette époque où on faisait ce genre de travail. Rien qu'en la voyant, on avait envie de prendre sa place.
Richards- Sergio Corbucci
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Re: 20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
Avis mitigé sur ce western italo-italien avec un "héros" habillé à l'américaine, une histoire, sommes toutes, assez conventionnelle, des décors qu'on finit par connaitre par coeur et un jeu des acteurs un peu théatral, peut-être dû au doublage français. Pas vraiment spaghetti, il manque aussi de rythme. Quelques idées d'accessoires le sauve de la banalité mais c'est bien maigre. Vu sur une belle copie en vf. Merci néanmoins à mon fournisseur.
MARCHAND- Sergio Leone
- Messages : 5457
Date d'inscription : 06/04/2010
Re: 20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
Superbe copie!
Peggy est donc la fille de Jack Collins...En plus, Edocle l'avait signalé dans son post!!!
Ils sont aussi dans le film:
Franco Scala est un homme de Jack Collins.
Roberto Danesi est un autre homme de Jack Collins.
Peggy est donc la fille de Jack Collins...En plus, Edocle l'avait signalé dans son post!!!
Ils sont aussi dans le film:
Franco Scala est un homme de Jack Collins.
Roberto Danesi est un autre homme de Jack Collins.
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Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
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Re: 20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
Enfin vu.
Mon avis est proche de celui de Marchand. Mais soyons indulgent: Budget anémique qui confronte le réalisateur à tourner dans un même lieu extérieur en racontant selon un découpage rigoureux pour maximiser l'utilisation des décors. Cela force Cardone à quelques cadrages/plans démarrant ce western comme un récit mystère tel que précisé par Edocle.
Quelques bonnes trouvailles grâce à l'ajout de deux canailles aux talents particuliers.
Le personnage central reste ambigu avec son visage n'appelant pas la sympathie (c'est un jugement perso, remarquez). Personnage féminin un peu rude et floue aussi...et les bagarres manquent de tonus.
Dommage que le traitement s'essouffle par moment, ralenti par certains dialogues qui auraient pu être écourtés. Je salue tout de même l'effort qui reste un récit distrayant.
Bien content de l'avoir découvert grâce au desperado qui se reconnaîtra.
Mon avis est proche de celui de Marchand. Mais soyons indulgent: Budget anémique qui confronte le réalisateur à tourner dans un même lieu extérieur en racontant selon un découpage rigoureux pour maximiser l'utilisation des décors. Cela force Cardone à quelques cadrages/plans démarrant ce western comme un récit mystère tel que précisé par Edocle.
Quelques bonnes trouvailles grâce à l'ajout de deux canailles aux talents particuliers.
Le personnage central reste ambigu avec son visage n'appelant pas la sympathie (c'est un jugement perso, remarquez). Personnage féminin un peu rude et floue aussi...et les bagarres manquent de tonus.
Dommage que le traitement s'essouffle par moment, ralenti par certains dialogues qui auraient pu être écourtés. Je salue tout de même l'effort qui reste un récit distrayant.
Bien content de l'avoir découvert grâce au desperado qui se reconnaîtra.
Re: 20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: 20000 dollars sur le 7 ( 20000 dollari sul 7 ) -1968- Alberto CARDONE
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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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