El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
+12
pak
Richards
palance
JO
El Puro
keomatouko
Il Ritardario
Trinita
Edocle
Cimetière
Rex Lee
Breccio
16 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
La révolte gronde au Mexique, et les frères Garcia craignent pour leur mine d’argent. Avec raison, car sous l’impulsion de Paco Roman (Tony Musante), les ouvriers se rebellent – faut dire que la bouffe est vraiment dégueulasse – et obligent l’immonde Alfonso Garcia (Eduardo Fajardo) à manger du lézard. Mais la révolte est matée ; on a eu chaud, disent les frères Garcia.
Il faut mettre le magot à l’abri, mais pas question de le transporter sans escorte. Deux des frangins vont faire un tour aux States et recrutent Sergei Kowalski, dit le Polak (Franco Nero), un mercenaire réputé, afin qu’il mette ses talents à leur service. Mais le Bouclé (Jack Palance), un redoutable bandit, renifle l’aubaine et décide de tenir notre Polak à l’œil.
Pas de pot pour le Polak : à peine débarque-t-il à la mine qu’il constate que 1) les ouvriers s’en sont emparés ; 2) le contremaître a fait exploser un tunnel pour y enfouir l’argent. Comme le lui dit Paco, qui a repris du service, il faut trouver autre chose. Eh bien, notre mercenaire décide de se mettre à son service, de le former à la guérilla et de l’aider à devenir un grand révolutionnaire – moyennant une honnête rétribution, naturellement.
Mais, dans l’ombre, le Bouclé veille. Et n’oublions pas Alfonso Garcia, par ailleurs général des Regulares…
C’est l’ennui avec les films rares et mythiques : quand on parvient enfin à les voir, on est presque toujours déçu. J’ai bien dit presque. Ce Mercenario est un pur chef-d’œuvre, et, si je l’osais, je vous encouragerais à prendre les armes et à dévaliser deux ou trois banques pour vous l’offrir.
Tout est réjouissant ici : la mise en scène, toute de verve et d’allégresse. Ça bouge, ça court, ça virevolte, ça dézingue à tout crin dans la bonne humeur. La caméra de Corbucci caresse les personnages, magnifie les décors (splendides), abreuve le regard de lumière et de feu. Alméria et ses environs ont rarement été aussi beaux.
Les acteurs aussi s’en donnent à cœur joie. S’il y avait une justice, la photo de Franco Nero figurerait dans le Petit Larousse pour illustrer le mot « cool ». Il est ici d’une aisance suprême – notamment dans deux numéros dont il a le secret : le classique maniement de mitrailleuse (une marque de fabrique du duo Corbucci/Nero) et, plus innovant, le grattage d’allumette sur quidam. Tout y passe : les dents de Raf Baldassare, les cors au pied de Tony Musante, les seins d’une prostipute… autant de soufre-douleur (ouch !) pour notre Polak. Tony Musante, dont c’est la seule contribution au genre, est parfait en péon un peu racaille acquérant une conscience révolutionnaire. La belle Giovanna Ralli (qui incarne la conscience en question) est elle aussi très bien. Un petit bémol : Palance et Fajardo se font un peu rares, mais le duel final dans l’arène, qui oppose Palance à Musante, sous la supervision de Nero (hommage évident à Et pour quelques dollars de plus), compense largement cette carence.
Pour ce qui est de l’histoire, je pourrais en tartiner des pages, mais je voudrais m’arrêter sur un détail qui, à l’époque de la sortie de ce film, pouvait apparaître comme secondaire par rapport à la dimension « western Zapata » : la personnalité du Polak, authentique professionnel soucieux de sa valeur, de son budget et des avantages en nature que peuvent lui rapporter ses prestations. A l’heure où le libéralisme triomphe un peu partout sur la planète, il apparaît comme particulièrement pertinent. Pour un peu, on l’imaginerait partant en croisière à la fin de l’aventure – ou alors dîner au Fouquet's...
Bon. Je pourrais aussi parler de la musique, cosignée par Morricone et Nicolai, de la photo, des seconds couteaux (Raf Baldassare, José Canalejas, Simon Arriaga et quelques autres – Giré cite Bruno Corrazari, mais je ne l’ai point vu) et de bien d’autres choses, mais vous avez déjà compris l’essentiel : ce film est à ne rater sous aucun prétexte.
Et justement : comment le voir ? Eh bien, pour une fois, on n'a pas à se plaindre puisque Wild Side nous a sorti il y a peu une excellente édition française ; un peu plus tard, Koch Media y allait de la sienne outre-Rhin, avec des bonus intéressants et une image légèrement plus belle. Personnellement, j'ai les deux, mais je suis un peu cinglé.
Une anecdote pour finir : Sergio Corbucci était si content de ce film qu’il l’a carrément refait deux ans plus tard en remplaçant Tony Musante par Tomas Milian et en le rebaptisant Companeros. Mauvaise idée, Sergio : si Nero s’était parfaitement accommodé de Musante, il a trouvé que le réalisateur faisait la part un peu trop belle à Milian et, du coup, il a mis un terme à leur collaboration, remplaçant Corbucci par Castellari dans le rôle de son metteur en scène préféré.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près, caramba !
B
Il faut mettre le magot à l’abri, mais pas question de le transporter sans escorte. Deux des frangins vont faire un tour aux States et recrutent Sergei Kowalski, dit le Polak (Franco Nero), un mercenaire réputé, afin qu’il mette ses talents à leur service. Mais le Bouclé (Jack Palance), un redoutable bandit, renifle l’aubaine et décide de tenir notre Polak à l’œil.
Pas de pot pour le Polak : à peine débarque-t-il à la mine qu’il constate que 1) les ouvriers s’en sont emparés ; 2) le contremaître a fait exploser un tunnel pour y enfouir l’argent. Comme le lui dit Paco, qui a repris du service, il faut trouver autre chose. Eh bien, notre mercenaire décide de se mettre à son service, de le former à la guérilla et de l’aider à devenir un grand révolutionnaire – moyennant une honnête rétribution, naturellement.
Mais, dans l’ombre, le Bouclé veille. Et n’oublions pas Alfonso Garcia, par ailleurs général des Regulares…
C’est l’ennui avec les films rares et mythiques : quand on parvient enfin à les voir, on est presque toujours déçu. J’ai bien dit presque. Ce Mercenario est un pur chef-d’œuvre, et, si je l’osais, je vous encouragerais à prendre les armes et à dévaliser deux ou trois banques pour vous l’offrir.
Tout est réjouissant ici : la mise en scène, toute de verve et d’allégresse. Ça bouge, ça court, ça virevolte, ça dézingue à tout crin dans la bonne humeur. La caméra de Corbucci caresse les personnages, magnifie les décors (splendides), abreuve le regard de lumière et de feu. Alméria et ses environs ont rarement été aussi beaux.
Les acteurs aussi s’en donnent à cœur joie. S’il y avait une justice, la photo de Franco Nero figurerait dans le Petit Larousse pour illustrer le mot « cool ». Il est ici d’une aisance suprême – notamment dans deux numéros dont il a le secret : le classique maniement de mitrailleuse (une marque de fabrique du duo Corbucci/Nero) et, plus innovant, le grattage d’allumette sur quidam. Tout y passe : les dents de Raf Baldassare, les cors au pied de Tony Musante, les seins d’une prostipute… autant de soufre-douleur (ouch !) pour notre Polak. Tony Musante, dont c’est la seule contribution au genre, est parfait en péon un peu racaille acquérant une conscience révolutionnaire. La belle Giovanna Ralli (qui incarne la conscience en question) est elle aussi très bien. Un petit bémol : Palance et Fajardo se font un peu rares, mais le duel final dans l’arène, qui oppose Palance à Musante, sous la supervision de Nero (hommage évident à Et pour quelques dollars de plus), compense largement cette carence.
Pour ce qui est de l’histoire, je pourrais en tartiner des pages, mais je voudrais m’arrêter sur un détail qui, à l’époque de la sortie de ce film, pouvait apparaître comme secondaire par rapport à la dimension « western Zapata » : la personnalité du Polak, authentique professionnel soucieux de sa valeur, de son budget et des avantages en nature que peuvent lui rapporter ses prestations. A l’heure où le libéralisme triomphe un peu partout sur la planète, il apparaît comme particulièrement pertinent. Pour un peu, on l’imaginerait partant en croisière à la fin de l’aventure – ou alors dîner au Fouquet's...
Bon. Je pourrais aussi parler de la musique, cosignée par Morricone et Nicolai, de la photo, des seconds couteaux (Raf Baldassare, José Canalejas, Simon Arriaga et quelques autres – Giré cite Bruno Corrazari, mais je ne l’ai point vu) et de bien d’autres choses, mais vous avez déjà compris l’essentiel : ce film est à ne rater sous aucun prétexte.
Et justement : comment le voir ? Eh bien, pour une fois, on n'a pas à se plaindre puisque Wild Side nous a sorti il y a peu une excellente édition française ; un peu plus tard, Koch Media y allait de la sienne outre-Rhin, avec des bonus intéressants et une image légèrement plus belle. Personnellement, j'ai les deux, mais je suis un peu cinglé.
Une anecdote pour finir : Sergio Corbucci était si content de ce film qu’il l’a carrément refait deux ans plus tard en remplaçant Tony Musante par Tomas Milian et en le rebaptisant Companeros. Mauvaise idée, Sergio : si Nero s’était parfaitement accommodé de Musante, il a trouvé que le réalisateur faisait la part un peu trop belle à Milian et, du coup, il a mis un terme à leur collaboration, remplaçant Corbucci par Castellari dans le rôle de son metteur en scène préféré.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près, caramba !
B
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Je ne pense pas que Bruno Corrazari soit dans le film...Une erreur , sans doute .
Mais qui sait ? Des gens comme Raf Baldassarre , Jose Canalejas , Alvaro de Luna , Joe Kamel , Francisco Nieto , Angel Ortiz , Jose Riesgo et Lorenzo Robledo y ont de si petits rôles qu'une seconde d'inattention suffit à les louper ! Ainsi , même après l'avoir visionné deux fois , je n'ai toujours pas vu Milo Quesada ...
Les photos de ceux que l'on ne peut louper :
Musante et Nero .
Tony Musante.
Jack Palance .
Les seconds rôles...
Francisco Nieto
Jose Canalejas
Raf Baldassarre
Dernière édition par Rex Lee le Mer 31 Aoû - 15:31, édité 2 fois
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
El Mercenario : 8/10 = Très Bon
Scénario : 7.5/10
Réalisation : 8.5/10
Acteurs : 8/10
Musique : 8.5/10
Décors et paysages : 7.5/10
El Mercenario, film de Sergio Corbucci, le premier du réalisateur traitant de politique de façon très concrète.
Points forts :
- Des acteurs au top.
- Une musique envoutante d'Ennio Morricone qu'on ne peut se décrocher de la tête !
- Une réalisation excellente.
- Une ambiance très différente de celle de ses précédents films, plus festive mais aussi négative.
- Une anecdote de la révolution de 1910 très bien racontée et réalisée.
- Franco Nero qui reprend son rôle de Django le temps d'un petit tir au pigeon à la mitrailleuse.
- Un duel final superbe.
Points faibles :
- Un Jack Palance beaucoup trop effacé.
- La patte défaitiste de Corbucci quasi absente.
- Le duo Nero-Musante ressemble beaucoup au duo Volonté-Millian du "Dernier face à face".
- Un Franco Nero un tout petit peu trop Django.
Conclusion :
Un film très réussi sur une vision de la révolution originale. Cependant, on pourrait croire que le film a des allures de collaboration Sergio Corbucci-Sollima politique et solitaire. Cela n'empêche pas de faire de ce western un film sympathique et qu'on aimerait revoir.
Scénario : 7.5/10
Réalisation : 8.5/10
Acteurs : 8/10
Musique : 8.5/10
Décors et paysages : 7.5/10
El Mercenario, film de Sergio Corbucci, le premier du réalisateur traitant de politique de façon très concrète.
Points forts :
- Des acteurs au top.
- Une musique envoutante d'Ennio Morricone qu'on ne peut se décrocher de la tête !
- Une réalisation excellente.
- Une ambiance très différente de celle de ses précédents films, plus festive mais aussi négative.
- Une anecdote de la révolution de 1910 très bien racontée et réalisée.
- Franco Nero qui reprend son rôle de Django le temps d'un petit tir au pigeon à la mitrailleuse.
- Un duel final superbe.
Points faibles :
- Un Jack Palance beaucoup trop effacé.
- La patte défaitiste de Corbucci quasi absente.
- Le duo Nero-Musante ressemble beaucoup au duo Volonté-Millian du "Dernier face à face".
- Un Franco Nero un tout petit peu trop Django.
Conclusion :
Un film très réussi sur une vision de la révolution originale. Cependant, on pourrait croire que le film a des allures de collaboration Sergio Corbucci-Sollima politique et solitaire. Cela n'empêche pas de faire de ce western un film sympathique et qu'on aimerait revoir.
Cimetière- Léon Klimosky
- Messages : 131
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 31
Localisation : A l'ouest...
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Scènes de la révolution...
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Je pense qu'il s'agit du meilleur western de Corbucci. Joyeux et macabre en même temps, des décors vraiment beaux. Je l'ai déjà dit plus haut tout ça mais je rajoute
Sur les six films de Corbucci que j'ai vu, mes trois préférés sont donc El Mercenario, Navajo Joe et Le Grand Silence.
Au fait, Corbucci avait-il droit à une grosse production pour ses films ?
Sur les six films de Corbucci que j'ai vu, mes trois préférés sont donc El Mercenario, Navajo Joe et Le Grand Silence.
Au fait, Corbucci avait-il droit à une grosse production pour ses films ?
Cimetière- Léon Klimosky
- Messages : 131
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 31
Localisation : A l'ouest...
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Cimetière a écrit:
Sur les six films de Corbucci que j'ai vu, mes trois préférés sont donc El Mercenario, Navajo Joe et Le Grand Silence.
Au fait, Corbucci avait-il droit à une grosse production pour ses films ?
Probablement . C'est Alberto Grimaldi qui produit ici .
Si El Mercenario vous a plu , Companeros vous plaira aussi .
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Si El Mercenario vous a plu , Companeros vous plaira aussi .
Je n'en doute pas, mais encore faudrait-il que le film soit édité en beau DVD Zone 2 !
Cimetière- Léon Klimosky
- Messages : 131
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 31
Localisation : A l'ouest...
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Cimetière a écrit:Je n'en doute pas, mais encore faudrait-il que le film soit édité en beau DVD Zone 2 !
Je ne comprends pas ???
Companeros est édité en DVD zone 2 !
On le trouve sur le net, notamment dans ce coffret :
_________________
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Oui mais en coffret !!!! L'unité n'existe t-elle pas ?
Cimetière- Léon Klimosky
- Messages : 131
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 31
Localisation : A l'ouest...
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Je ne crois pas non.
Pour ma part j'ai l'édition Grenadine couplé avec Viva la Muerte... Tuya de Tessari.
La copie est plutôt bonne d'ailleurs.
Pour ma part j'ai l'édition Grenadine couplé avec Viva la Muerte... Tuya de Tessari.
La copie est plutôt bonne d'ailleurs.
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
J'ai la même édition acheté 8€ il y a quelques années en supermarché. La copie est effectivement de bonne qualité, par contre le film n'est pas en version intégrale d'après ce que j'ai compris. Il n'en reste pas moins que même en version courte le film vaut largement le coup d'oeil, il est même excellent.Trinita a écrit:Je ne crois pas non.
Pour ma part j'ai l'édition Grenadine couplé avec Viva la Muerte... Tuya de Tessari.
La copie est plutôt bonne d'ailleurs.
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Tout à fait d'accord avec toi c'est un excellent film malgré que je lui préfère El Mercenario.
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
la critique genial de breccio consernant se EL MERCENARIO est franchement merité .donc rien mais alors rien à ajouter;si se n'est effectivement que la musique de MORICCONE est tous simplement parmis ses meilleurs composition qu'il est composé pour le western italien.et puis pour le dvd wil side c'est du travail de pros.donc tous est logique point de surprise.aller! une ptite pensé pour le seigneur corbucci qui doit se dire ahhhhhhhh finalement j'ai drolement bien fait d'avoir taper dans le western al italiana.
AMICALEMENT.
AMICALEMENT.
keomatouko- Enzo G. Castellari
- Messages : 269
Date d'inscription : 23/05/2010
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Très grand film. Un des meilleurs films de ce genre.
Et derrière Le Grand Silence, le deuxième meilleur film de Corbucci.
J'aime beaucoup mieux El Mercenario que Companeros.
Franco Nero avec une très bonne performance. Et la belle Giovanna Ralli.
Mon Classement 9 / 10.
Et derrière Le Grand Silence, le deuxième meilleur film de Corbucci.
J'aime beaucoup mieux El Mercenario que Companeros.
Franco Nero avec une très bonne performance. Et la belle Giovanna Ralli.
Mon Classement 9 / 10.
El Puro- Michele Lupo
- Messages : 418
Date d'inscription : 20/09/2010
Localisation : Allemagne
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Allez, trois splendides plans pour bien attaquer le mois de septembre...
Tournage...
Tournage...
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Lu dans le Cinemonde du 26 mars 1968:
"Sidney Poitier a pris contact à Rome, pour camper le personnage principal du Mercenaire de Gillo Pontecorvo (La Bataille d'Alger). Ce dernier a renoncé à son projet de film sur Che Guevara, film dont se chargera Francesco Rosi."
Intéressant quand on sait que Les Cent fusils s'élaborent au même moment, l'idée du mercenaire noir y étant transposée dans la figure du Shérif jouée par Jim Brown...
(Rosi n'a pas réalisé son Che Guevara, le film de Richard Fleisher sur Guevara existe, lui, en DVD en Italie, chez Koch Media; avec Omar Sharif dans le rôle titre et Jack Palance dans celui de Fidel Castro. )
"Sidney Poitier a pris contact à Rome, pour camper le personnage principal du Mercenaire de Gillo Pontecorvo (La Bataille d'Alger). Ce dernier a renoncé à son projet de film sur Che Guevara, film dont se chargera Francesco Rosi."
Intéressant quand on sait que Les Cent fusils s'élaborent au même moment, l'idée du mercenaire noir y étant transposée dans la figure du Shérif jouée par Jim Brown...
(Rosi n'a pas réalisé son Che Guevara, le film de Richard Fleisher sur Guevara existe, lui, en DVD en Italie, chez Koch Media; avec Omar Sharif dans le rôle titre et Jack Palance dans celui de Fidel Castro. )
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Sur le set du Mercenaire avec Franco Nero, Espagne, bientôt ici :
http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/
http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Ici maintenant, sur le set à Madrid et quelques autres documents :
http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2012/09/il-mercenario-madrid-octobre-1968.html
http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2012/09/il-mercenario-madrid-octobre-1968.html
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Merci Jo,Corbucci + Palance + Nero = tiercé gagnant du western européen,sans oubier Tony Musante.El mercenario est pour moi une pépite du génial Corbucci.
palance- Léon Klimosky
- Messages : 145
Date d'inscription : 15/03/2012
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Tiens, je me le suis revu hier soir. Ca tient toujours la route, et pas qu'un peu.
Mais comme j'étais un peu fatigué (bouclage de trad), j'ai décidé de le regarder en VF, ce que je n'avais jamais fait. Quelques remarques :
-- j'avais lu quelque part que tous les personnages mexicains avaient l'accent marseillais ; ben non -- c'est un faux bruit ;
-- Franco Nero ayant la même voix française que Clint Eastwood, ça passe ; mais Tony Musante avec la voix française (et le rire homérique) de Kirk Douglas, comment dire, euh... non ;
-- et quant à la voix française de Giovanna Ralli, je sais pas qui c'est, mais elle a vingt ans de plus que l'actrice.
Et je n'ai toujours pas vu Bruno Corazzari. Lorenzo Robledo non plus, d'ailleurs.
B.
Mais comme j'étais un peu fatigué (bouclage de trad), j'ai décidé de le regarder en VF, ce que je n'avais jamais fait. Quelques remarques :
-- j'avais lu quelque part que tous les personnages mexicains avaient l'accent marseillais ; ben non -- c'est un faux bruit ;
-- Franco Nero ayant la même voix française que Clint Eastwood, ça passe ; mais Tony Musante avec la voix française (et le rire homérique) de Kirk Douglas, comment dire, euh... non ;
-- et quant à la voix française de Giovanna Ralli, je sais pas qui c'est, mais elle a vingt ans de plus que l'actrice.
Et je n'ai toujours pas vu Bruno Corazzari. Lorenzo Robledo non plus, d'ailleurs.
B.
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Breccio a écrit:
Et je n'ai toujours pas vu Bruno Corazzari. Lorenzo Robledo non plus, d'ailleurs.
B.
Si ma mémoire ne me trahit pas et si je ne confonds pas avec Companeros, Lorenzo Robledo apparait à la fin du film lorsque Nero et Musante vont être fusillés. C'est un officier de l'armée mexicaine portant lunettes.
Bruno Corazzari, lui, je pense, n'est pas dans le film.
Richards- Sergio Corbucci
- Messages : 960
Date d'inscription : 18/03/2012
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Si tu penses à l'officier à lunettes qui commande le peloton d'exécution, alors ce n'est pas Lorenzo Robledo.Richards a écrit:Si ma mémoire ne me trahit pas et si je ne confonds pas avec Companeros, Lorenzo Robledo apparait à la fin du film lorsque Nero et Musante vont être fusillés. C'est un officier de l'armée mexicaine portant lunettes.
Bruno Corazzari, lui, je pense, n'est pas dans le film.
B.
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Revu hier et je confirme que Lorenzo Robledo et Bruno Corazzari ne sont pas dans ce film.
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
Désolé les copains, mais Lorenzo Robledo est bien dans ce film et c'est l'officier dont parle Richards.
Le voici capturé:
Un rôle très court, certes!
Et si vous voulez vérifier:
https://western-maniac.forum-pro.fr/t754-second-role-lorenzo-robledo
Le voici capturé:
Un rôle très court, certes!
Et si vous voulez vérifier:
https://western-maniac.forum-pro.fr/t754-second-role-lorenzo-robledo
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: El Mercenario - Il mercenario - Sergio Corbucci - 1968
C'est incontestablement lui dans la seconde capture. Mais dans la première, j'ai vraiment du mal à le reconnaître.
B.
B.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Le grand silence - Il grande silenzio - 1968 - Sergio Corbucci
» LES REALISATEURS (MONOGRAPHIES).
» Les Cruels (I Crudeli) - 1966 - Sergio Corbucci
» Companeros - 1970 - Sergio Corbucci
» NOCTURNO Dossier Sergio Corbucci
» LES REALISATEURS (MONOGRAPHIES).
» Les Cruels (I Crudeli) - 1966 - Sergio Corbucci
» Companeros - 1970 - Sergio Corbucci
» NOCTURNO Dossier Sergio Corbucci
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum