Les brutes dans la ville - A Town Called Bastard - 1971 - Robert Parrish
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Les brutes dans la ville - A Town Called Bastard - 1971 - Robert Parrish
Qui est Aquila ?
Qui est ce héros révolutionnaire ? A-t-il seulement existé ? Est-il encore en vie ? Où se cache-t-il ? Est-ce ce drôle de prêtre ( Robert Shaw )qui officie dans cette ville mexicaine fortifiée ? Est-ce ce bandit sanguinaire ( Telly Savalas ) qui terrorise la ville avec ses bandidos ? Ce n'est certainement pas cet officier de l'armée mexicaine ( Martin Landau ) qui a juré sa perte...quitte à mettre la ville à feu et à sang !
Mais que vient faire cette blonde ( Stella Stevens ) au milieu de tout cela ? Elle se déplace en corbillard , avec un croque-mort ( Dudley Sutton ) comme seul compagnon...
Voilà un western atypique et violent, sorti en DVD il y a quelques années sous le titre suivant :
Et ce DVD-là , c'est la catastrophe !
Image recadrée , terne , délavée , tirant sur le rose , rayée ...Et le film est tronqué , très certainement ...
Alors , on ne tombe pas de haut si on ne derbourse pas plus de 2 euros pour son achat . Sinon , c'est du vol !
C'est dommage parce que le film est loin d'être mauvais !
Et là, c'est, semble-t-il, la même chose!
Martin Landau / Robert Shaw
Stella Stevens / Dudley Sutton
Telly Savalas / Stella Stevens
Aldo Sambrell
Tito Garcia
Supplice raffiné...
Femme pendue...
Fernando Rey
Antonio Mayans
Paloma Cela
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Les brutes dans la ville - A Town Called Bastard - 1971 - Robert Parrish
Vu avec beaucoup de retard!!!
C'est un western original et assez violent que j'ai trouvé très intéssant.
Ce film mérite mieux que l'édition DVD française, de très mauvaise qualité.
C'est un western original et assez violent que j'ai trouvé très intéssant.
Ce film mérite mieux que l'édition DVD française, de très mauvaise qualité.
Richards- Sergio Corbucci
- Messages : 960
Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Les brutes dans la ville - A Town Called Bastard - 1971 - Robert Parrish
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Les brutes dans la ville - A Town Called Bastard - 1971 - Robert Parrish
Acheté le DVD de chez LCJ Editions à la faveur d'une promo chez Leclerc (3 DVD pour 20 euros).
Pour info il y avait d'autres titres du même éditeur mais c'était le seul qui m'attirait, malgré le faible prix (et d'ailleurs c'est encore trop cher pour un DVD comme ça, copie correcte mais sans plus, aucun bonus, pas de vostfr et image mal configurée (j'ai du bidouiller un moment pour mettre le film au bon format, en 16/9 l'image est trop étirée.)
Bref: le film. C'est vraiment un objet étrange, atypique, improbable. Un très bon exemple où les américains imitent parfaitement l'imagerie européenne (celle du western zapata mais aussi celle du spagh léonien avec toutes les trognes hirsutes et moites des bandits mexicains...) pour en faire un film bien plus étrange encore. La faute à un scénario curieux, qui semble improvisé, avancer par à-coups, changer de direction toutes les 20 mn ou presque. Des personnages majeurs sont tués subitement et on passe à autre chose. On est constamment déstabilisé et les pièces du puzzle ne s'assemblent à peu près qu'à la toute fin de l'histoire. Car le début est assez hermétique, vu qu'on ne nous explique rien: comment Robert Shaw qui était un révolutionnaire sanglant dans le prologue devient-il prêtre d'un village ensuite ? Combien de temps s'est-il écoulé depuis ? On ne comprendra que bien plus tard...
Autre problème du film, il s'agit quasiment d'un huis-clos situé dans un petit village mexicain ou une hacienda cloturée dans laquelle se trouve une église, une auberge et quelques maisons... et toute l'histoire se déroule là jusqu'à la fin! Je ne dirais pas forcément que le film est fauché vu le nombre de bons acteurs et de figurants, les quelques scènes d'action "révolutionnaires" en flash-backs... mais c'est quand même un peu l'impression qu'il donne à se limiter à un seul lieu, même vaste et en plein air.
Enfin reste le plus important, quelle est la signification de toute cette histoire (une femme veut venger son mari assassiné envers et contre tout, c'est elle le fil rouge du scénario) et surtout: quel est le message sur la révolution, l'engagement ? On sent que ça veut aller au-delà de la vision d'un Corbucci qui renvoie dos à dos les révolutionnaires et les militaires du régime, mais ça reste très confus, peut-être parce que le film en l'état a un côté inachevé et mal foutu. J'espère qu'un jour quelqu'un saura nous décrypter ça car je m'en sens pour ma part incapable. Finalement ai-je aimé ce film? Oui car il est imprévisible, porté par de bons acteurs et offre des images et thèmes proches de nos zapatas préférés (mais avec une musique assez médiocre)
N'empêche qu'il faut se pincer pour réaliser que c'est un film de Robert Parrish, l'auteur de "l'aventurier du Rio Grande" et de "Libre comme le vent", deux classiques US incontournables !
Pour info il y avait d'autres titres du même éditeur mais c'était le seul qui m'attirait, malgré le faible prix (et d'ailleurs c'est encore trop cher pour un DVD comme ça, copie correcte mais sans plus, aucun bonus, pas de vostfr et image mal configurée (j'ai du bidouiller un moment pour mettre le film au bon format, en 16/9 l'image est trop étirée.)
Bref: le film. C'est vraiment un objet étrange, atypique, improbable. Un très bon exemple où les américains imitent parfaitement l'imagerie européenne (celle du western zapata mais aussi celle du spagh léonien avec toutes les trognes hirsutes et moites des bandits mexicains...) pour en faire un film bien plus étrange encore. La faute à un scénario curieux, qui semble improvisé, avancer par à-coups, changer de direction toutes les 20 mn ou presque. Des personnages majeurs sont tués subitement et on passe à autre chose. On est constamment déstabilisé et les pièces du puzzle ne s'assemblent à peu près qu'à la toute fin de l'histoire. Car le début est assez hermétique, vu qu'on ne nous explique rien: comment Robert Shaw qui était un révolutionnaire sanglant dans le prologue devient-il prêtre d'un village ensuite ? Combien de temps s'est-il écoulé depuis ? On ne comprendra que bien plus tard...
Autre problème du film, il s'agit quasiment d'un huis-clos situé dans un petit village mexicain ou une hacienda cloturée dans laquelle se trouve une église, une auberge et quelques maisons... et toute l'histoire se déroule là jusqu'à la fin! Je ne dirais pas forcément que le film est fauché vu le nombre de bons acteurs et de figurants, les quelques scènes d'action "révolutionnaires" en flash-backs... mais c'est quand même un peu l'impression qu'il donne à se limiter à un seul lieu, même vaste et en plein air.
Enfin reste le plus important, quelle est la signification de toute cette histoire (une femme veut venger son mari assassiné envers et contre tout, c'est elle le fil rouge du scénario) et surtout: quel est le message sur la révolution, l'engagement ? On sent que ça veut aller au-delà de la vision d'un Corbucci qui renvoie dos à dos les révolutionnaires et les militaires du régime, mais ça reste très confus, peut-être parce que le film en l'état a un côté inachevé et mal foutu. J'espère qu'un jour quelqu'un saura nous décrypter ça car je m'en sens pour ma part incapable. Finalement ai-je aimé ce film? Oui car il est imprévisible, porté par de bons acteurs et offre des images et thèmes proches de nos zapatas préférés (mais avec une musique assez médiocre)
N'empêche qu'il faut se pincer pour réaliser que c'est un film de Robert Parrish, l'auteur de "l'aventurier du Rio Grande" et de "Libre comme le vent", deux classiques US incontournables !
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Les brutes dans la ville - A Town Called Bastard - 1971 - Robert Parrish
old timer a écrit:
J'espère qu'un jour quelqu'un saura nous décrypter ça car je m'en sens pour ma part incapable.
Et bien je trouve, au contraire, que tu l'as très bien décrypté
Oui, ce film est ambiguë, oui c'est un huis-clos, oui il y a des supers acteurs, oui il est parfois maladroit, oui l'ambiance est pesante, oui il est surprenant: je pense qu'il faut prendre ce film pour tout cela à la fois: c'est ce qui fait son charme .
Maintenant je reconnais qu'il aurait pu être encore mieux en gommant certains défauts car la matière était là, on est passé pas loin d'un bijoux et c'est le reproche qu'on peut lui faire.
Tiens, tu m'as donné envie de le revoir !!
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Les brutes dans la ville - A Town Called Bastard - 1971 - Robert Parrish
old timer a écrit:Acheté le DVD de chez LCJ Editions à la faveur d'une promo chez Leclerc (3 DVD pour 20 euros).
Pour info il y avait d'autres titres du même éditeur mais c'était le seul qui m'attirait, malgré le faible prix (et d'ailleurs c'est encore trop cher pour un DVD comme ça, copie correcte mais sans plus, aucun bonus, pas de vostfr et image mal configurée (j'ai du bidouiller un moment pour mettre le film au bon format, en 16/9 l'image est trop étirée.)
Avec ma vieille copie floue et recadrée...je n'ai jamais su le format d'origine au cinéma de ce film.
Est-ce près du 1:80 ou une copie en scope 2:35?*
Il se peut que je me rachète ce film si le format est respecté. Mais pas sur amazon.fr puisque maintenant ils font leur envois avec courriers style UPS ou FEDEX; donc des prix prohibitifs pour l'envoi vers le Québec.
Dommage car LCJ propose ce film en coffret avec deux autres de leurs titres (Capitaine Apache et Mon Colt a 2 Mots à te Dire); mais que je trouve un peu cher aussi à 33 euros:<
https://www.amazon.fr/Coffret-Western-brutes-Captain-Apache/dp/B07P73PLSK/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=Les+Brutes+dans+la+ville&qid=1605991477&s=dvd&sr=1-1
* Finalement, trouvé ma réponse su mamazone: Il s'agirait d'un film en 2:35 Techniscope. Par contre cette info n'est pas inscrite sur la jaquette de l'édition LCJ...à moins d'avoir mal regardé.
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