Le Corsaire Noir - Il Corsaro Nero - 1976 - Sergio Sollima

[Ronald]

Tiré de deux romans d'Emilo Salgari: Il Corsaro Nero et La Regina dei Caraibi
Réalisateur: Sergio SOLLIMA
Musique: Guido De Angelis, Maurizio De Angelis
Année: 1976
Durée: 126 min

Kabir Bedi: il Corsaro Nero
Niccolò Piccolomini: il Corsaro Verde
Jackie Basehart: il Corsaro Rosso
Carole André: Honorata Wan Guld
Mel Ferrer: Wan Guld
Angelo Infanti: Morgan
Sal Borgese: Carmaux
Franco Fantasia: Wan Stiller
Tony Renis: José
Mariano Rigillo: Conte di Lerma
Dagmar Lassander: Marchesa di Bermejo

Le comte de Vintimille, alias le Corsaire Noir, souhaite venger la mort de ses 2 frères, le Corsaire Rouge et le Corsaire Vert, tués par Van Gould gouverneur de l'île de Maracaïbo. Naviguant vers l'île, Vintimille recueille lors d'une attaque, une jeune fille, dont il tombe amoureux. Quelle n'est pas sa surprise en découvrant que ce n'est autre que la fille de Van Gould. Déchiré, il abandonne la belle sur une barque à la dérive, et continue sa route encore plus déterminé. A son arrivée, il réunit tous les mercenaires présents sur l'île, qui parlementent pour décider si oui ou non ils participeront à l'anéantissement du colonisateur, en acceptant de se rallier au Corsaire Noir. Certains y trouveront leur compte dans cette attaque, d'autres y laisseront leur vie, mais le comte sera enfin vengé et retrouvera sa bien-aimée, sauvée par des pêcheurs.

Après la série Sandokan, le réalisateur retrouve l’excellent Kabir Bedi pour incarner un autre héros issu de l’univers de l’écrivain Emilio Salgari.
Un très bon spectacle que ce "Corsaire Noir", à peine ralenti à certains moments par une légère baisse de rythme (mais le film dure pas loin de deux heures, néanmoins). Quelques "bizarreries" effectivement, notamment les scènes d'abordage où l'ennemi paraît quelque peu passif. Mais, bon dans l'ensemble, Sollima nous gratifie d'un fort beau film d'aventure, qui puise son inspiration pas seulement dans les films de pirates d'antan, mais aussi dans le western spaghetti dont il fut l'un des artisans (voir la scène où le Corsaire Noir, Carnaux et Van Stiller débarquent dans le village des Indiens où les Espagnols se livrent à un carnage). Inspiration dans le wu-xia-pian, également, avec bien sûr la traditionnelle histoire de vengeance (thème récurrent du cinéma asiatique), et puis aussi cette fameuse (bien que brève) scène du pont où le Corsaire Noir repousse plusieurs dizaines d'assaillants, sabre au poing, et ce malgré de multiples blessures. On pense évidemment à David Chiang/Lei Li dans "La Rage du Tigre". Un casting formidable, avec un Kabir Bedi terriblement charismatique.

[Ronald]

Et le dvd Seven7...

[Rex Lee]

Cet excellent film de Sollima est-il sorti sur les écrans français?


Le DVD Seven:





Du grand spectacle!



Les acteurs:



Kabir Bedi: né à Bombay en 1946, célèbre interprète de Sandokan. Il est aussi dans Octopussy où il donne du fil à retordre à 007.





Carole André






Sonja Jeannine: une poignée de films, la plupart ayant un titre allemand, tournés entre 1973 et 1982 ...Elle est dans le western Mannaja.






Mel Ferrer





Angelo Infanti






Dagmar Lassander: née à Prague en 1943. Beaucoup de films "légers" dans une carrière débutée en 1966...(Emmanuelle noire; Petites culottes mouillées...)






Franco Fantasia





Sal Borgese

[JO]

Kabir Bedi s'était fait une petite réputation internationale avec la série Sandokan, qui a été diffusée en France (j'en avais vu quelques épisodes), et Le Corsaire Noir a bien été exploité en salles, mais sans probablement beaucoup de succès.

[cyberpunk]

Kabir Bedi doit poursuivre sa carrière en Inde, je l'ai vu dans un rôle de méchant dans un film d'action "Bollywood" ,il a parait il tourner en Italie un téléfilm "Le Fils de Sandokan"

[old timer]

Vu récemment à la faveur de l'achat en occasion du livre illustré ci-dessus qui proposait le DVD!
(Seven7 avait aussi proposé le même genre d'album consacré au western avec pour DVD "le dernier face à face" )



Un film qui a des moyens mais souffre d'un manque de finition flagrant notamment niveau montage (Sollima s'en explique dans son interview en bonus)
Mais ça passe parce que l'histoire est très bonne, on sent bien qu'il y a un roman solide à la base avec des personnages bien campés et des situations fortes (Emilio Salgari était l'Alexandre Dumas italien)
Et Kadir Bedi ne manque pas de charisme. il vit toujours d'ailleurs, et continue à tourner en Inde, son pays natal.

Reste à dire que le spectacle est sympathique mais n'atteint jamais au sublime parce que la musique est assez passe-partout et ne transcende jamais le film. L'absence de Morricone se fait cruellement sentir. Surtout que le maestro a montré que ce genre de film exotiques en costumes l'inspirait grandement (Queimada, Mission...)

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