A main armée - Robbery under Arms - 1958 - Jack Lee

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A main armée
(Date de sortie: 15/08/58, GB)

Titre original : Robbery under Arms

Réalisation: Jack Lee
Image: Harry Waxman
Scénario : Rolf Boldrewood (roman), Alexander Baron, W.P. Lipscomb, Richard Mason
Musique: Matyas Seiber
Producteur: Joseph Janni
Producteur executif : Earl St. John
Produit par : The Rank Organisation

Distribution :
Peter Finch ... Captain Starlight
Ronald Lewis ... Dick Marston
Laurence Naismith ... Ben Marston
Maureen Swanson ... Kate Morrison Mullockson
David McCallum ... Jim Marston
Vincent Ball ... George Storefield
Jill Ireland ... Jean Morrison


La critique :

L’histoire se passe en Australie. C’est celle de 2 jeunes cow-boys un peu paumés qui suivent un bandit charismatique, le capitaine Starlight. A leur tour, ils deviennent des hors-la-loi…

Voilà un western qui n’a rien à voir avec les modèles du genre. Il semble marqué par le réalisme social anglais dans la mesure où il s’intéresse à des petites gens qui, confrontés aux tracasseries de la vie, deviennent des criminels.
Jack Lee (le frêre de Rex Lee ?) réalise un film très estimable, touchant et bien interprété ( mention spéciale à David Mc Callum, déjà très bon à l’époque).

[Personne]

Je viens de rajouter l'affiche! C'est trouvable en DVD?

[Personne]

Maureen Swanson fait de beaux rêves??

[hugues]

Je viens de rajouter l'affiche! C'est trouvable en DVD?

En anglais à cette adresse par exemple:
http://www.learmedia.ca/product_info.php/products_id/2221

Mais moi je l'ai vu sur une vieille K7, il était passé dans cinema de quartier.

[Personne]

Ok, merci pour l'info!

[hugues]

Pas de quoi! J'ai juste trouvé ce DVD en vente sur un site. Mais je ne connais pas ce site marchand.

[hugues]

Je complete ma critique car je l'ai revu hier, très peu de changement mais quelques précisions:

L’histoire se passe en Australie. C’est celle de 2 jeunes cow-boys un peu paumés qui suivent un bandit charismatique, le capitaine Starlight. A leur tour, ils deviennent des hors-la-loi…

Voilà un western (un drame aussi) qui n’a rien à voir avec les modèles du genre. Il semble marqué par le réalisme social anglais dans la mesure où il s’intéresse à des petites gens qui, confrontés aux tracasseries de la vie, deviennent des criminels. Il y aussi aussi, je crois, l'influence de l'école du cinéma documentaire anglais: on y prend le temps de s'attarder sur les paysages de manière assez réaliste sans fanfare (très peu de musique, très peu d'effets sonores).
Jack Lee (le frêre de Rex Lee ?) réalise un film un peu longuet mais très estimable, touchant et bien interprété ( on remarque Peter Finch bien sur, mais aussi David Mc Callum, déjà très bon à l’époque). Du bon cinema à l'ancienne.

[Hombre]

C’est celle de 2 jeunes cow-boys un peu paumés qui suivent un bandit charismatique, le capitaine Starlight. A leur tour, ils deviennent des hors-la-loi…

Ce court synopsis rappelle un autre film. Serait-ce l'inspiration pour Richard Fleischer à son film Du Sang Dans La Poussière(The Spikes Gang) avec Lee Marvin?

[hugues]

C’est celle de 2 jeunes cow-boys un peu paumés qui suivent un bandit charismatique, le capitaine Starlight. A leur tour, ils deviennent des hors-la-loi…

Ce court synopsis rappelle un autre film. Serait-ce l'inspiration pour Richard Fleischer à son film Du Sang Dans La Poussière(The Spikes Gang) avec Lee Marvin?

Le thème principal est similaire, mais je doute que les auteurs "du sang dans la poussière" se soient inspirés d' "A mains armées". Dans le film de Fleisher, Lee Marvin est beaucoup plus infect, "A mains armées" est un film moins dérangeant. Enfin, je parle de mémoire, il faudrait les revoir...

[Hombre]

On parle bien sûr de deux époques, voire de deux cultures différentes!
Ce qui attirait les jeunes désoeuvrés des années 50 a changé dans le regard des spectateurs des années 70 .
Et le degré de brutalité d'un criminel n'est pas au même niveau non plus, surtout dont la façon que le cinéma de genre a évolué.
Ceci dit s'il y a une influence, ce n'est pas une mauvaise chose dans le cas du film de Fleischer. Et les constructions et conclusions dramatiques peuvent être forts différentes sur deux histoires ayant le même thème de départ!
Bon, là, je ne peux pas plus comparer puisque je n'ai pas vu le film de Lee.

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