Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
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Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Ce western italien datant de 1967 , avec John Richardson , Claudio Camaso , Martine Beswick , Glauco Onorato et Gordon Mitchell , n'est , parait-il sorti en France qu'en ....1974. Aussi ne l'ai-je pas vu , à l'époque , du fait de sa sortie tardive ( pour moi , le western italien était fini ! ) et probablement confidentielle .( est-il sorti en province ? ...)
Bref , j'ai connaissance de l'existence de ce film depuis 4 ou 5 ans , notamment grâce au Giré qui en dit le plus grand bien.
Mon avis est un peu plus contrasté .
Voici pourquoi .
Le scénario , qui s'inspire du mythe de Don Juan , manque d'une trame rigoureuse . Certes , les aventures de John Donald se suivent sans difficulté ....mais elles ne sont pas toujours bien amenées ni motivées .
Or donc , notre personnage ( J.Richardson ) après s'être débarassé de sa future épouse et massacré les hommes de sa famille ( le père est joué par Furio Meniconi ) avec l'aide de son valet un peu simplet ( G. Onorato ) séduit une jeune fille puis se porte au secours de Dona Antonietta ( M. Beswick )...qui n'est autre que sa belle- soeur...puisque son époux , Don Francisco ( C.Camaso ) est son demi-frère . John , qui est en réalité Don Juan Tenorio , savait qu'il était un bâtard mais croyait son père ,Don Diego Tenorio , mort .Après avoir demandé des explications à sa mère ( il se montre odieux ) , il fait route vers le Mexique à la rencontre de son géniteur . Il prend alors la place de Francisco dans le coeur de son père et couche avec sa belle-soeur . Il pousse cette dernière au suicide lorsqu'il révèle , en plein repas familial , qu'elle est sa maîtresse ...Francico défie John qui l'abat . Mais un cavalier noir , défenseur des mormons ( G.Mitchell ) que John a croisé plusieurs fois et qui une espèce de Commandeur , le condamne à mort. Seul le valet s'en tire ...même s'il est tué au début du film car toute l'histoire est un flash-back et elle est narrée par un des soldats qui ont provoqué la mort du valet , devenu bandit .
Il y a donc peut-être trop de choses dans ce film ....D'où peut-être son côté un peu baroque . Mais un baroque relativement maladroit.
Ce n 'est pas trop mal filmé , malgrè tout ...Les paysages almériens sont bien sûr splendides et la musique de Nino Fidenco est de la veine de celle de " Clayton l 'implacable ".
Côté distribution , John Richardson campe un héros très antipathique ...et peut-être est-ce aussi cela qui m'a gêné : pas d'identification possible . Peut-être Crispino a-t-il recherché une sorte de distanciation brechtienne ...
Claudio Camaso interprète un personnage ignoble ...peut-être le plus ignoble de tous ceux qu'il a incarnés.
Martine Beswick , dans le rôle d'Antonietta , est tout en retenue et son personnage est à l'opposé de celui qu'elle interprète dans " El Chuncho " .Dans ce rôle tragique , elle est parfaite !
Quant à Gordon Mitchell , inquiétant comme d'habitude , il ne fait que quelques apparitions , dans son rôle de messager du Destin ...
En conclusion , je dirai que c'est un film étrange , à la tonalité fantastique , somme toute intéressant , mais qui aurait gagné en qualié s'il n'y avait pas cette profusion d'épisodes qui ne s'enchaînent pas toujours avec bonheur .
Cela , ne faisons pas la fine bouche : ce western surprend et ce n'est déjà pas si mal !
Bref , j'ai connaissance de l'existence de ce film depuis 4 ou 5 ans , notamment grâce au Giré qui en dit le plus grand bien.
Mon avis est un peu plus contrasté .
Voici pourquoi .
Le scénario , qui s'inspire du mythe de Don Juan , manque d'une trame rigoureuse . Certes , les aventures de John Donald se suivent sans difficulté ....mais elles ne sont pas toujours bien amenées ni motivées .
Or donc , notre personnage ( J.Richardson ) après s'être débarassé de sa future épouse et massacré les hommes de sa famille ( le père est joué par Furio Meniconi ) avec l'aide de son valet un peu simplet ( G. Onorato ) séduit une jeune fille puis se porte au secours de Dona Antonietta ( M. Beswick )...qui n'est autre que sa belle- soeur...puisque son époux , Don Francisco ( C.Camaso ) est son demi-frère . John , qui est en réalité Don Juan Tenorio , savait qu'il était un bâtard mais croyait son père ,Don Diego Tenorio , mort .Après avoir demandé des explications à sa mère ( il se montre odieux ) , il fait route vers le Mexique à la rencontre de son géniteur . Il prend alors la place de Francisco dans le coeur de son père et couche avec sa belle-soeur . Il pousse cette dernière au suicide lorsqu'il révèle , en plein repas familial , qu'elle est sa maîtresse ...Francico défie John qui l'abat . Mais un cavalier noir , défenseur des mormons ( G.Mitchell ) que John a croisé plusieurs fois et qui une espèce de Commandeur , le condamne à mort. Seul le valet s'en tire ...même s'il est tué au début du film car toute l'histoire est un flash-back et elle est narrée par un des soldats qui ont provoqué la mort du valet , devenu bandit .
Il y a donc peut-être trop de choses dans ce film ....D'où peut-être son côté un peu baroque . Mais un baroque relativement maladroit.
Ce n 'est pas trop mal filmé , malgrè tout ...Les paysages almériens sont bien sûr splendides et la musique de Nino Fidenco est de la veine de celle de " Clayton l 'implacable ".
Côté distribution , John Richardson campe un héros très antipathique ...et peut-être est-ce aussi cela qui m'a gêné : pas d'identification possible . Peut-être Crispino a-t-il recherché une sorte de distanciation brechtienne ...
Claudio Camaso interprète un personnage ignoble ...peut-être le plus ignoble de tous ceux qu'il a incarnés.
Martine Beswick , dans le rôle d'Antonietta , est tout en retenue et son personnage est à l'opposé de celui qu'elle interprète dans " El Chuncho " .Dans ce rôle tragique , elle est parfaite !
Quant à Gordon Mitchell , inquiétant comme d'habitude , il ne fait que quelques apparitions , dans son rôle de messager du Destin ...
En conclusion , je dirai que c'est un film étrange , à la tonalité fantastique , somme toute intéressant , mais qui aurait gagné en qualié s'il n'y avait pas cette profusion d'épisodes qui ne s'enchaînent pas toujours avec bonheur .
Cela , ne faisons pas la fine bouche : ce western surprend et ce n'est déjà pas si mal !
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Claudio Camaso / John Richardson
Rex Lee- Sergio Leone
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stéphane- Michele Lupo
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Je l'ai vu en 1996 à la Cinémathèque qui le présentait en double programme avec "Texas Addio".
Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
C'est vrai, le projectionniste s'était même trompé dans l'ordre des bobines cette soirée là
JO- Sergio Leone
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Domage on ne voit pas le document dans son intégralité...
Liko- Enzo G. Castellari
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
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El Puro- Michele Lupo
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Alors disons-le d’entrée de jeu : ceci est un film remarquable.
Il y a longtemps que je cherchais à le voir, à cause de ses origines littéraires , et puis selon la formule consacrée, « avec les moyens informatiques modernes... » j’ai fini par le voir enfin ! Voici mes impressions...
Premièrement je trouve absurde de déplorer que le personnage principal ne soit pas sympathique : c’est justement le principal signe de la grandeur du film :il respecte scrupuleusement le mythe et ses sources, sans chercher à arrondir les angles pour être plus commercial ou « faire western », même à l’européenne!
Pour faire court : Don Juan n’est pas, et n’a jamais été un personnage sympathique, c’est même tout le contraire. C’est un salaud fier de l’être, et le film le montre bien. Il revendique le titre de salaud que tout les autres personnages lui donnent. Il feint de donner généreusement de l’argent à sa mère pour lui reprendre pendant la nuit…Don Juan, c’est l’égoiste absolu , sans morale ni compassion pour les autres. Il ne séduit les femmes que pour son plaisir personnel, et non pour aussi leur en donner, au contraire de l’hédoniste Casanova, avec lequel on le confond souvent, bien à tort .
Le film emprunte ainsi à plusieurs sources du mythe ; le nom Don Juan Tenorio vient du personnage originel du XIVème siècle qui a inspiré 2 siècles plus tard la pièce espagnole ("le trompeur de Séville" de Tirso de Molina) qui fait le portrait d’un débauché, et inspira la pièce de Molière, qui décrit plutôt un libre penseur qui défie Dieu et la religion . On trouve tout cela dans le film, avec notamment le personnage de Gordon Mitchell, qui est une sorte de commandeur "transposé" : Il est un fanatique Mormon - c'est donc bien la religion qui poursuit Don Juan et précipite sa chute. Quant à la mort du héros, écrasé par une statue de procession, on ne peut être plus clair (« prier, moi ? » dit-il un peu avant) , c’est le chatiment divin qui s’abat sur le blasphémateur !
Cerise sur le gâteau, une autre référence est adressée aux mélomanes. A chaque fois dans le film que Don Juan emballe une fille, on entend la même ritournelle : c’est une citation presque littérale du duo « La ci darem la mano » dans lequel Don Giovanni séduit la paysanne Zerlina dans le célèbre opéra de Mozart.
Au service de ce projet très fidèle aux sources, visiblement orchestré par des gens très cultivés et talentueux, l’acteur principal ne cherche pas à nous refaire le pistolero habituel du spagh, il soutient le projet jusqu’au bout. Il est Don Juan: séducteur, mais pas sympathique. Courageux, ingénieux, mais sans scrupule et impitoyable. A tout prendre je trouve que ce film est plus fidèle à la réalité (littéraire) du personnage de Don Juan que par exemple « Django porte sa croix » ne l’est au personnage d’Hamlet, très simplifié et transformé en vengeur ultra-classique pour les besoins du western de Castellari.
Bien sur le film a quelques défauts : un peu terne sur le plan visuel, à part quelques séquences formidables, notamment celle de la rivière ; mais sans doute cette impression tient-elle à un budget bien serré et surtout, surtout à la qualité effroyable de la VHS française et au fait que celle-ci est visiblement truffée de coupures, comme souvent. Ceci explique sans doute le coté abrupt du passage d’une séquence à l’autre…mais il n’est pas exclu que ce soit aussi un effet voulu pour accentuer le coté « picaresque », donc espagnol, de la vie du personnage qui va d’un aventure à l’autre, dans tous les sens de ce terme d'ailleurs!
Je me prend à rêver d’une édition du film par Koch Media par exemple, dans une copie nickel et intégrale, (on peut toujours espérer.. ) A mon avis un tel DVD remettrait pas mal de pendules à l’heure…
Il y a longtemps que je cherchais à le voir, à cause de ses origines littéraires , et puis selon la formule consacrée, « avec les moyens informatiques modernes... » j’ai fini par le voir enfin ! Voici mes impressions...
Premièrement je trouve absurde de déplorer que le personnage principal ne soit pas sympathique : c’est justement le principal signe de la grandeur du film :il respecte scrupuleusement le mythe et ses sources, sans chercher à arrondir les angles pour être plus commercial ou « faire western », même à l’européenne!
Pour faire court : Don Juan n’est pas, et n’a jamais été un personnage sympathique, c’est même tout le contraire. C’est un salaud fier de l’être, et le film le montre bien. Il revendique le titre de salaud que tout les autres personnages lui donnent. Il feint de donner généreusement de l’argent à sa mère pour lui reprendre pendant la nuit…Don Juan, c’est l’égoiste absolu , sans morale ni compassion pour les autres. Il ne séduit les femmes que pour son plaisir personnel, et non pour aussi leur en donner, au contraire de l’hédoniste Casanova, avec lequel on le confond souvent, bien à tort .
Le film emprunte ainsi à plusieurs sources du mythe ; le nom Don Juan Tenorio vient du personnage originel du XIVème siècle qui a inspiré 2 siècles plus tard la pièce espagnole ("le trompeur de Séville" de Tirso de Molina) qui fait le portrait d’un débauché, et inspira la pièce de Molière, qui décrit plutôt un libre penseur qui défie Dieu et la religion . On trouve tout cela dans le film, avec notamment le personnage de Gordon Mitchell, qui est une sorte de commandeur "transposé" : Il est un fanatique Mormon - c'est donc bien la religion qui poursuit Don Juan et précipite sa chute. Quant à la mort du héros, écrasé par une statue de procession, on ne peut être plus clair (« prier, moi ? » dit-il un peu avant) , c’est le chatiment divin qui s’abat sur le blasphémateur !
Cerise sur le gâteau, une autre référence est adressée aux mélomanes. A chaque fois dans le film que Don Juan emballe une fille, on entend la même ritournelle : c’est une citation presque littérale du duo « La ci darem la mano » dans lequel Don Giovanni séduit la paysanne Zerlina dans le célèbre opéra de Mozart.
Au service de ce projet très fidèle aux sources, visiblement orchestré par des gens très cultivés et talentueux, l’acteur principal ne cherche pas à nous refaire le pistolero habituel du spagh, il soutient le projet jusqu’au bout. Il est Don Juan: séducteur, mais pas sympathique. Courageux, ingénieux, mais sans scrupule et impitoyable. A tout prendre je trouve que ce film est plus fidèle à la réalité (littéraire) du personnage de Don Juan que par exemple « Django porte sa croix » ne l’est au personnage d’Hamlet, très simplifié et transformé en vengeur ultra-classique pour les besoins du western de Castellari.
Bien sur le film a quelques défauts : un peu terne sur le plan visuel, à part quelques séquences formidables, notamment celle de la rivière ; mais sans doute cette impression tient-elle à un budget bien serré et surtout, surtout à la qualité effroyable de la VHS française et au fait que celle-ci est visiblement truffée de coupures, comme souvent. Ceci explique sans doute le coté abrupt du passage d’une séquence à l’autre…mais il n’est pas exclu que ce soit aussi un effet voulu pour accentuer le coté « picaresque », donc espagnol, de la vie du personnage qui va d’un aventure à l’autre, dans tous les sens de ce terme d'ailleurs!
Je me prend à rêver d’une édition du film par Koch Media par exemple, dans une copie nickel et intégrale, (on peut toujours espérer.. ) A mon avis un tel DVD remettrait pas mal de pendules à l’heure…
old timer- Sergio Leone
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El Puro- Michele Lupo
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Dans la série "enfin une bonne copie"...
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Rex Lee a écrit:Dans la série "enfin une bonne copie"...
Est-ce nouveau ?
Je sais qu'un mariage entre une VHS et un DVD a eu lieu en 2009...
Est-ce de cela qu'il s'agit, ou vraiment d'une nouveauté qu'il faudra vite marier ???
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Edocle a écrit:Rex Lee a écrit:Dans la série "enfin une bonne copie"...
Est-ce nouveau ?
Je sais qu'un mariage entre une VHS et un DVD a eu lieu en 2009...
Est-ce de cela qu'il s'agit, ou vraiment d'une nouveauté qu'il faudra vite marier ???
Il va falloir les marier!
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
La Stampa, Turin, 16 décembre 1967.
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
J'ai découvert "Johnny le bâtard" lors de mes premières chevauchées à travers le western européen.
À cette époque là, excepté les Leone et quelques autres tel Corbucci ou Valerii, je n'y connaissais pas grand chose.
Du coup, ce film qui m’apparaissait comme étant un étrange objet filmique m'avait semblé bien insipide.
Aujourd'hui, j'ai l'occasion de le revoir dans de bonnes conditions. Mais plus encore avec le recul nécessaire pour pouvoir en apprécier pleinement le propos.
J'avoue aussi, et je l'en remercie vivement d'ailleurs au passage, l'éclairage de Old Timer m'a beaucoup aidé.
Je n'ai jamais lu ce grand classique de la littérature qu'est Don Juan. Et j'avais effectivement tendance à le confondre avec le mythique Casanova.
Au regard de ce western, la démarche de ces 2 personnages hauts en couleur m’apparaît à présent bien différente.
Une des principales caractéristiques dont souffre le western italo-espagnol, c'est le manque de rigueur dans la réalisation.
Presque tous sont touché de ce "sceau".
Ce "Johnny le bâtard" n'en est hélas pas exempt. Autrement, je suis persuadé qu'il aurait fait partie du peloton de tête.
Pour leur défense, je parle de la majorité de la production à l'époque, lorsque le Père Leone a mis la main sur le filon, beaucoup de ses confrères se sont précipités pour revendiquer leur part du gâteau.
Du coup, comme nous le savons, il y a eu une phénoménale ruée vers l'or.
Et trop souvent, la quantité a été privilégiée au dépend de la qualité.
N'allez pas imaginez que je crache dans la soupe. Certainement pas !
Même si je ne me considère pas comme un aficionados pur et dur, il n'en demeure pas moins que je me régale. Défauts compris !
Et puisqu'il s'agit d'une ré-vision, on peut bien se l'avouer entre-nous, la présence de Martine Beswick n'est pas étrangère au charme singulier de cette oeuvre originale ! Very Happy
À cette époque là, excepté les Leone et quelques autres tel Corbucci ou Valerii, je n'y connaissais pas grand chose.
Du coup, ce film qui m’apparaissait comme étant un étrange objet filmique m'avait semblé bien insipide.
Aujourd'hui, j'ai l'occasion de le revoir dans de bonnes conditions. Mais plus encore avec le recul nécessaire pour pouvoir en apprécier pleinement le propos.
J'avoue aussi, et je l'en remercie vivement d'ailleurs au passage, l'éclairage de Old Timer m'a beaucoup aidé.
Je n'ai jamais lu ce grand classique de la littérature qu'est Don Juan. Et j'avais effectivement tendance à le confondre avec le mythique Casanova.
Au regard de ce western, la démarche de ces 2 personnages hauts en couleur m’apparaît à présent bien différente.
Une des principales caractéristiques dont souffre le western italo-espagnol, c'est le manque de rigueur dans la réalisation.
Presque tous sont touché de ce "sceau".
Ce "Johnny le bâtard" n'en est hélas pas exempt. Autrement, je suis persuadé qu'il aurait fait partie du peloton de tête.
Pour leur défense, je parle de la majorité de la production à l'époque, lorsque le Père Leone a mis la main sur le filon, beaucoup de ses confrères se sont précipités pour revendiquer leur part du gâteau.
Du coup, comme nous le savons, il y a eu une phénoménale ruée vers l'or.
Et trop souvent, la quantité a été privilégiée au dépend de la qualité.
N'allez pas imaginez que je crache dans la soupe. Certainement pas !
Même si je ne me considère pas comme un aficionados pur et dur, il n'en demeure pas moins que je me régale. Défauts compris !
Et puisqu'il s'agit d'une ré-vision, on peut bien se l'avouer entre-nous, la présence de Martine Beswick n'est pas étrangère au charme singulier de cette oeuvre originale ! Very Happy
Blondin67- Enzo G. Castellari
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Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Lyon
Re: Johnny le bâtard - John il bastardo - 1967 - Armando Crispino
Il existe un DVD en langue anglaise (aucun sous-titre, aucun bonus). Qualité de l'image très moyenne.
A commander ici :
https://zddvm.com/product/john-the-bastard/
L'histoire (divisée en deux actes) n'est qu'un long flash-back, Gordon Mitchell donne des frissons et le final s'avère franchement réussi.
Pas mal de point commun avec le mythe de Don Juan : les femmes notamment...et la statue
Un western à découvrir.
A commander ici :
https://zddvm.com/product/john-the-bastard/
L'histoire (divisée en deux actes) n'est qu'un long flash-back, Gordon Mitchell donne des frissons et le final s'avère franchement réussi.
Pas mal de point commun avec le mythe de Don Juan : les femmes notamment...et la statue
Un western à découvrir.
Orlovsky- Francesco Degli Espinosa
- Messages : 23
Date d'inscription : 11/05/2020
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