O tutto o niente (inédit) - Guido Zurli - 1968
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O tutto o niente (inédit) - Guido Zurli - 1968
« Je cherche cet homme », dit le mexicain en montrant le reward offert pour la capture du truand.
Personne ne lui répondit. Il décida de clouer l’avis de recherche dans le saloon. Alors qu’il terminait, une voix retentit dans son dos :
« Tu me cherches ? ». La voix était forte et posée. Le mexicain se retourna et voyant l’homme qui se tenait devant lui, répondit :
« - Oui.
« - Alors, fais ton signe de croix, répliqua le fugitif.
« - Pourquoi ?
« - Parce que quand un chrétien va mourir, il doit se signer.
« - Tu essayes de me faire peur ? Attends… » implora le chasseur de primes. L’homme commença :
« - Au nom du père… Du fils… »
Le mexicain sortit son pistolet mais n’eut pas le temps de s’en servir qu’il était déjà étendu, raide mort. L’homme termina :
« - Et du Saint Esprit.
« - Amen, dirent en cœur ceux du saloon qui étaient restés voir le duel.
Le fugitif quitta la ville, tandis qu’un joueur de poker un peu dandy plaça un as de pique sur la poitrine du défunt en disant :
« - Tu demandais pourquoi le signe de croix ?... Tu as rencontré Amen ».
Gros plan sur la photo de l’avis de recherche. Générique.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été chercher un petit inédit transalpin (tellement inédit qu’il manquait au Giré 1ère édition) rien que pour vous : voilà qui est chose faite. Ce western mérite d’avoir sa place parmi les films intéressants. Étonnant pour un film dont vous n’avez pas (ou si peu) entendu parler pensez-vous ? Certes, mais je persiste et je signe.
Pour le synopsis, sachez que le joueur de la scène d’intro est un Pinkerton nommé Solitario, qui engage Amen pour enquêter sur un chargement d’or attaqué par le bandit Buseba (pour dire je t’aime ). Tous les deux vont avoir fort à faire.
Aux manettes de cette histoire, Guido Zurli, ancien scénariste inspiré, qui ici réalise honnêtement avec quelques audaces (mettre une caméra dans l’eau pour filmer un homme qui s’y fait noyer, notamment) ce western sans moyen mais non dénué de bonnes idées. Sans moyen = Giorgio Ardisson en héros. Il est fade, on le déteste mais on n'a pas le choix alors on le regarde. Je signale la présence d’Akir Tamiroff connu des américanistes pour ses rôles chez De Mille dans Les tuniques écarlates ou Union Pacific. Pour les autres, je passe Le méchant se la joue Gilbert Roland de pacotilles, on lui pardonne…
Le générique composé par Giro Peguri est US en diable ce qui m’a énormément plu. Les décors sont italiens, ainsi que les paysages. Le film met pour la première fois en scène le personnage d’Amen qui sera réutilisé par la suite lors des vagues poussives de comique à la Trinita (rex, où es-tu ? Tu nous manques…).
Nous retrouvons les ingrédients nécessaires à tout western italien : humour noir, violence crue, un vieux poivrot alcoolique, un shérif incompétent à la solde du méchant un gros poilu mexicon qui se marre… Oui mais ! Mais on a aussi : un fantôme ! Quelqu’un que l’on ne voit jamais et qui sauve le héros à plusieurs reprises. Qui est-il Comme on n’est pas dans un Fidani on l’apprend mais je ne vous le dirais pas. Inutile d’insister. Non, taisez-vous. De plus, le méchant n’est pas celui qu’on croit. Et y a une histoire de famille. Bref, ce film est à voir parce qu’il dépasse sans être excellent ou fantastique la moitié des westerns européens que j’ai vu dernièrement…
Ce film est donc à classer parmi ceux à qui l’on ne peut mettre que 6 ou 6,5/10 du fait du manque de moyens et de musique (pas assez de morceaux à mon goût), et c’est dommage, il méritait mieux. Il a le mérite d’exister.
Où le voir ? Enregistrement télé italien pur. Format 16:9, d’origine je pense.
Personne ne lui répondit. Il décida de clouer l’avis de recherche dans le saloon. Alors qu’il terminait, une voix retentit dans son dos :
« Tu me cherches ? ». La voix était forte et posée. Le mexicain se retourna et voyant l’homme qui se tenait devant lui, répondit :
« - Oui.
« - Alors, fais ton signe de croix, répliqua le fugitif.
« - Pourquoi ?
« - Parce que quand un chrétien va mourir, il doit se signer.
« - Tu essayes de me faire peur ? Attends… » implora le chasseur de primes. L’homme commença :
« - Au nom du père… Du fils… »
Le mexicain sortit son pistolet mais n’eut pas le temps de s’en servir qu’il était déjà étendu, raide mort. L’homme termina :
« - Et du Saint Esprit.
« - Amen, dirent en cœur ceux du saloon qui étaient restés voir le duel.
Le fugitif quitta la ville, tandis qu’un joueur de poker un peu dandy plaça un as de pique sur la poitrine du défunt en disant :
« - Tu demandais pourquoi le signe de croix ?... Tu as rencontré Amen ».
Gros plan sur la photo de l’avis de recherche. Générique.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été chercher un petit inédit transalpin (tellement inédit qu’il manquait au Giré 1ère édition) rien que pour vous : voilà qui est chose faite. Ce western mérite d’avoir sa place parmi les films intéressants. Étonnant pour un film dont vous n’avez pas (ou si peu) entendu parler pensez-vous ? Certes, mais je persiste et je signe.
Pour le synopsis, sachez que le joueur de la scène d’intro est un Pinkerton nommé Solitario, qui engage Amen pour enquêter sur un chargement d’or attaqué par le bandit Buseba (pour dire je t’aime ). Tous les deux vont avoir fort à faire.
Aux manettes de cette histoire, Guido Zurli, ancien scénariste inspiré, qui ici réalise honnêtement avec quelques audaces (mettre une caméra dans l’eau pour filmer un homme qui s’y fait noyer, notamment) ce western sans moyen mais non dénué de bonnes idées. Sans moyen = Giorgio Ardisson en héros. Il est fade, on le déteste mais on n'a pas le choix alors on le regarde. Je signale la présence d’Akir Tamiroff connu des américanistes pour ses rôles chez De Mille dans Les tuniques écarlates ou Union Pacific. Pour les autres, je passe Le méchant se la joue Gilbert Roland de pacotilles, on lui pardonne…
Le générique composé par Giro Peguri est US en diable ce qui m’a énormément plu. Les décors sont italiens, ainsi que les paysages. Le film met pour la première fois en scène le personnage d’Amen qui sera réutilisé par la suite lors des vagues poussives de comique à la Trinita (rex, où es-tu ? Tu nous manques…).
Nous retrouvons les ingrédients nécessaires à tout western italien : humour noir, violence crue, un vieux poivrot alcoolique, un shérif incompétent à la solde du méchant un gros poilu mexicon qui se marre… Oui mais ! Mais on a aussi : un fantôme ! Quelqu’un que l’on ne voit jamais et qui sauve le héros à plusieurs reprises. Qui est-il Comme on n’est pas dans un Fidani on l’apprend mais je ne vous le dirais pas. Inutile d’insister. Non, taisez-vous. De plus, le méchant n’est pas celui qu’on croit. Et y a une histoire de famille. Bref, ce film est à voir parce qu’il dépasse sans être excellent ou fantastique la moitié des westerns européens que j’ai vu dernièrement…
Ce film est donc à classer parmi ceux à qui l’on ne peut mettre que 6 ou 6,5/10 du fait du manque de moyens et de musique (pas assez de morceaux à mon goût), et c’est dommage, il méritait mieux. Il a le mérite d’exister.
Où le voir ? Enregistrement télé italien pur. Format 16:9, d’origine je pense.
Sartana- Enzo G. Castellari
- Messages : 239
Date d'inscription : 06/04/2010
Re: O tutto o niente (inédit) - Guido Zurli - 1968
Captures d'écran par un enregistrement de la TV italienne:
Fred Coplan
Fred Coplan
El Puro- Michele Lupo
- Messages : 418
Date d'inscription : 20/09/2010
Localisation : Allemagne
Re: O tutto o niente (inédit) - Guido Zurli - 1968
Je suis d'accord avec la critique de Sartana !
Un bon western dans la bonne moyenne !
Par contre J.F.Giré le note comme "western parodique..." et je me demande s'il a bien vu ce film...
Point de parodie mais de l'humour noir, de la violence, de l'action et des tronches comme on les aiment !
Un inédit qui ne doit pas le rester !
Mon ami Gator partage cet avis, alors...
Un bon western dans la bonne moyenne !
Par contre J.F.Giré le note comme "western parodique..." et je me demande s'il a bien vu ce film...
Point de parodie mais de l'humour noir, de la violence, de l'action et des tronches comme on les aiment !
Un inédit qui ne doit pas le rester !
Mon ami Gator partage cet avis, alors...
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Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: O tutto o niente (inédit) - Guido Zurli - 1968
le générique en images,
et s'il fallait un titre d'une éventuelle version française, je dirais :
TOUT OU RIEN
et s'il fallait un titre d'une éventuelle version française, je dirais :
TOUT OU RIEN
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Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: O tutto o niente (inédit) - Guido Zurli - 1968
Malgrè un tout petit budget évident ( lieux de tournage d'une pauvreté absolue; seconds et troisièmes couteaux totalement inconnus ), un western de série pas désagréable du tout...et qui, même, tient la route .
Et puis, répétons-le car on ne l'a pas assez dit, ce film bénéficie de la présence du légendaire Akim Tamiroff.
Et puis, répétons-le car on ne l'a pas assez dit, ce film bénéficie de la présence du légendaire Akim Tamiroff.
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: O tutto o niente (inédit) - Guido Zurli - 1968
Bon petit western effectivement avec un scénario solide, de bonnes trouvailles comme le fantôme par exemple, les acteurs s'en sortent plus que bien et j'aime surtout le méchant qui a des faux airs de Gilbert Rolland et qui en fait des tonnes mais le fait bien.
Bref, ça se regarde avec beaucoup de plaisir.
Bref, ça se regarde avec beaucoup de plaisir.
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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
Re: O tutto o niente (inédit) - Guido Zurli - 1968
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
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