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Une trainée de poudre... les pistoleros arrivent ! Una nuvola di polvere... un grido di morte... arriva Sartana de Giuliano Carnimeo, 1971

Lun 12 Avr - 20:02 par Sartana

Titre VO : Una nuvola di polvere... un grido di morte... arriva Sartana.
Film d’Anthony Ascott avec Gianni Garko, Susan Scott et Piero Lulli.

Grande Full, maître d’armes de Sartana connaît l’emplacement d’un fabuleux tas d’or. Malheureusement, il est enfermé dans un pénitencier dans lequel le chef le torture afin de lui faire avouer la cachette. Sartana s’arrange pour être enfermé lui aussi et délivre son maître. Ce dernier était accusé d’avoir tué son associé, Johnson, et refuse d’avouer à Sartana l’endroit où est caché le trésor. La veuve de Johnson est seule disposée à aider Sartana… Il ne va avoir de cesse de trouver l’or, en échappant aux guet-apens qui lui sont tendus par tous ceux que le trésor intéresse…

Ce film est le dernier de la série officielle des Sartana, celle avec Gianni Garko en acteur principal. Comme pour marquer le coup, les producteurs se disant que ce film serait sûrement le dernier, nous donnent droit à une grosse production. De plus, Sartana est doté de nouveaux accessoires toujours plus excentriques : un orgue-mitrailleuse-canon, une mini-sarbacane dans le talon de la botte (comme James West ), une statuette qui tire, lance une fusée et fait briquet, bref… du James Bond comique ! Et c’est bien le but des producteurs : insérer encore plus d’humour que dans l’épisode précédent : la façon de représenter la violence évolue : ainsi le général Monk fouette ses hommes jusqu’à en devenir outrancier, si bien que l’on prend ça à la farce, lors d’une scène de bains turcs, un homme est poignardé par erreur et son meurtrier accidentel lui dit simplement : « Oh ! J’ai fais une erreur, désolé ». La musique est elle aussi un mélange de classissisme morriconien et de musique des frères De Angelis, et colle parfaitement au film et à la liberté imposée par l’histoire et le réalisateur.

Le personnage de Sartana a lui aussi a subi des aménagements : il ne tire plus systématiquement pour tuer : il baisse un pantalon, casse les chiens des armes, etc… Il devient plus misogyne, élément qui sera malheureusement utilisé jusqu’à la corde par les scénaristes de westerns pseudo-comiques. Enfin, et c’est le point le plus changeant, Sartana est humanisé : il n’est plus question d’ange exterminateur venu sur terre, d’être surnaturel : on le voit manger (chose inédite jusque ici), on apprend qu’il a eu un maître d’armes, il n’est plus aussi omniscient car ignore la cachette du trésor jusqu’au dernier moment, il change de cheval entre les scènes comme un simple cow-boy et n’a plus éternellement son beau cheval blanc, bref, c’est un être exceptionnel mais bien humain. Il demeure tout de même aussi cupide, calculateur, invincible et excellent tireur que dans les autres films.

Malgré tous les changements énumérés ci-dessus, cet épisode est pour moi l’un des meilleurs de la série. Aucun des gags ne tombe à plat et l'humour y reste travaillé, de plus, le scénario ne fais pas dans les clichés, ce qui est assez rare pour être souligné. Enfin, on peu dire que les auteurs de Sartana ont eu le bon goût de s’arrêter en pleine gloire : on ne peut que redouter ce qu’aurait donné un Sartana avec l’humour alla Trinita

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