Brazil. 1985. Terry Gilliam.
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Brazil. 1985. Terry Gilliam.
Sam Lowry est un bureaucrate dans un monde rétro-futuriste totalitaire. Il se contente de son travail et de sa petite vie tranquille tout en s'échappant en rêve dans un monde où il est un super-héros. Son existence est chamboulée par l'arrestation brutale d'un certain Buttle, en raison d'une erreur administrative: un insecte tombé dans une imprimante a déréglé le système informatique de cet état policier. Lowry fait alors deux rencontres déterminantes: la voisine de Buttle, qui ressemble à la jeune fille qu'il secourt dans ses rêves et Tuttle, un plombier dissident qui devait être arrêté à la place de Buttle. A leurs côtés, il va tenter de combattre cette société complètement déshumanisée. Mais autant se battre contre des moulins à vent...
Ce film vous fait vivre un véritable cauchemar durant 2h23!
Je l'avais vu au cinéma à sa sortie en 1985 et il m'avait impressionné. Eh bien, aujourd'hui, l'impression est toujours aussi forte. Encore plus forte, peut-être. Pourquoi? Parce que le monde que nous dépeint Brazil est presque celui dans lequel nous vivons aujourd'hui. J'exagère? Un peu, mais pas vraiment.
Esthétiquement, le film est parfait: c'est le futur tel qu'on se le représentait dans les années 50. L'analogie avec 1984 est évidente.
Et puis, Gilliam glisse ici et là des références cinématographiques avec des clins d’œil à Metropolis, à Sueurs froides, au Cuirassé Potemkine et même aux Aventuriers de l'Arche perdue.
A voir et à revoir, ce que je vais faire ce soir car ce film est d'une telle richesse que j'ai peur d'avoir loupé des choses.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
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Re: Brazil. 1985. Terry Gilliam.
Un grand film tout simplement. Du Terry Gilliam, critique, laconique, onirique et humoristique. Un film culte pour différentes raisons.
J'avais découvert (et le mot est faible) cette production délirante au cinéma en France, lors de l'une de mes présences au Festival de BD d'Angoulême.
Si le récit est le combat (involontaire au début) d'un bureaucrate contre les abus d'un régime politique totalitaire; il semble que Gilliam soit devenu ce héros lorsqu'il affronta la Universal et son directeur d'alors: Sidney Sheinberg, pour garder le droit de son montage, que Sheinberg voulait annuler.
Et il a d'ailleurs remonter totalement la fin du film qui perdait toute sa force dramatique. Commence alors l'affrontement entre David & Goliath.
Le livre Battle for Brazil est aussi fascinant que le film.
J'avais découvert (et le mot est faible) cette production délirante au cinéma en France, lors de l'une de mes présences au Festival de BD d'Angoulême.
Si le récit est le combat (involontaire au début) d'un bureaucrate contre les abus d'un régime politique totalitaire; il semble que Gilliam soit devenu ce héros lorsqu'il affronta la Universal et son directeur d'alors: Sidney Sheinberg, pour garder le droit de son montage, que Sheinberg voulait annuler.
Et il a d'ailleurs remonter totalement la fin du film qui perdait toute sa force dramatique. Commence alors l'affrontement entre David & Goliath.
Le livre Battle for Brazil est aussi fascinant que le film.
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