Les Desperados. The Desperadoes. 1942. Charles Vidor.

[Rex Lee]

Un chef de poste véreux, McLeod, et un banquier malhonnête organisent l'attaque de l'établissement du banquier. En ville, un nouveau venu au trouble passé, Cheyenne, est suspecté du vol. Seuls son ancien complice devenu shérif et Allison, la fille de McLeod croient à son innocence.


Voilà un western distrayant qui, à défaut d'être un chef-d’œuvre, est assez réussi. Le technicolor et le tournage en décors naturels y sont pour beaucoup. En effet, il n'y a aucune scène d'extérieur tournée en studio et les transparents ne sont utilisés qu'à une ou deux reprises, pour les gros plans.
Dommage que les personnages ne soient pas mieux travaillés, le film y aurait gagné en profondeur. Mais nous sommes au début des années 40 et ceci explique sans doute cela. Dommage également que certains gags lourdauds (la bagarre dans le saloon, le personnage de Nitro- copain de Cheyenne) viennent gâcher cet ensemble de bonne tenue.
Côté interprétation, Glenn Ford et Evelyn Keyes volent la vedette à Randolph Scott et à Claire Trevor, assez en retrait.
Existe en DVD.

La distribution, proposée dans le générique du début, façon livre que l'on feuillette:

[old timer]

Disponible dans un coffret Sidonis: 4 films de Randolph Scott pour 15 euros



Je l'ai depuis longtemps et des 4 films c'est "Les Desperados" que j'aime le moins - d'ailleurs j'ai chroniqué les 3 autres sur le forum, mais pas celui-là.

En gros oui ça fait très désuet, années 30, malgré la couleur, et j'ai du mal avec Glenn Ford jeune. Autant je l'apprécie dans sa maturité à partir de 1954-55 en gros, autant je le trouve très fadasse avant. C'est sans doute injuste car dans les années 50 il s'est un peu installé dans un personnage toujours identique  alors qu'avant on voit un jeune acteur soucieux de composer de vrais personnages, parfois antipathiques ("la peine du talion") mais j'ai du mal. Il faudrait sans doute que je le revoie !