Bataan. Bataan. 1943. Tay Garnett.

[Rex Lee]

Philippines. 1942. L'armée américaine bat en retraite. Pour faciliter la fuite des troupes u.s. un commando d'une dizaine d'hommes est chargé de faire sauter un pont et de tenir cette position coûte que coûte. Ces soldats vont devoir affronter un ennemi supérieur en nombre et invisible, ainsi que la malaria qui sévit dans la jungle de Bataan.

Voilà en quelques mots résumé  le scénario de ce film tourné quelques mois à peine après la bataille de Bataan qui fut pour les Américains une cuisante défaite. Les Japonnais envahirent et contrôlèrent alors les Philippines. Tourné "à chaud", ce long métrage rend hommage, cela est précisé dans le préambule, à ceux qui se sont sacrifiés pour permettre à l'Amérique de prendre sa revanche. Mais en 1943, on en est encore loin...
Le résultat, sans être extraordinaire, est de bonne tenue. Les scènes de combats et les scènes intimes (pour bien connaître les personnages) se succèdent sans aucun temps mort jusqu'à un final apocalyptique.
Seul bémol: les scènes censées se dérouler dans la jungle ont été tournées en studio.
Tous les acteurs sont parfaits, y compris Robert Taylor.
Copie correcte en VF trouvée sur la toile.




Robert Taylor en sergent baroudeur.



Robert Walker en jeune recrue qui tient absolument à tuer des "Japs".




Lloyd Nolan en caporal teigneux.




Thomas Mitchell en vieux briscard.

N.B: Tous les personnages du film vouent une haine tenace aux Japonnais qu'ils traitent de tous les noms d'oiseaux, celui revenant le plus souvent étant "macaque". Il devait en être ainsi à l'époque.

[Edocle]

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N.B: Tous les personnages du film vouent une haine tenace aux Japonnais qu'ils traitent de tous les noms d'oiseaux, celui revenant le plus souvent étant "macaque". Il devait en être ainsi à l'époque.

Je me souviens fort bien avoir vu ce film au "Celtic" dans ma bonne ville natale de province
et tout ce qui n'étais pas de notre pays était effectivement un macaque !!!
Ce terme sera fort usité aussi pendant la guerre d'Algérie. Triste souvenir.
( Le cinéma le Celtic projetait tous les films de guerre américains de cette époque, 39/45 n'étant pas si loin...
Et bien sûr aussi en alternance les westerns américains. )