1917 - Sam Mendes - 2019
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1917 - Sam Mendes - 2019
Avril 1917, quelque part dans le Pas-de-Calais.
2 soldats britanniques sont désignés pour aller remettre un ordre d'annulation d'engagement à une de leur division qui se trouve derrière la ligne de front allemande. Cette même ligne qui, aux dires de leur Haut Commandement, est pour l'heure déserte.
Pourtant, ce ne sera pas une « promenade de santé » !
Déjà, la trotteuse joue contre eux. S'ils n'arrivent pas à temps, une offensive sera lancée. Et quelques 1600 hommes seront fauchés. Car ils sont attendus par un ennemi qui a préparé son coup de longue date.
Même s'il sont parfaitement convaincants comme l'ensemble de la distribution, Les 2 rôles principaux tenu par George MacKay et par Dean-Charles Chapman, me sont inconnus.
Parmi les visages familiers, nous croisons Mark Strong, Benedict Cumberbatch et Colin Firth. Tous 3 formidables malgré une courte présence.
Outre cette traversée autant héroïque que suicidaire, le vrai exploit de ce film réside dans la manière de filmer. En effet, il a été réalisé entièrement en plan-séquences. C'est à la fois sa force et sa faiblesse.
Je m'explique.
Techniquement parlant, c'est parfait. Sam Mendes, réalisateur confirmé, maîtrise son sujet avec la plus grande maestria.
On sent qu'il y a un énorme travail de répétition en aval. Tant rien n'est laissé au hasard, pas le moindre détail. Tant sa caméra suit ce parcours de combattants avec une fluidité, une virtuosité, une précision à rendre jaloux un Scorsese, le roi de la steadycam selon moi.
Revers de la médaille, c'est tellement bien fait que l'on ressent la technique en permanence. On a beau être au cœur de l'action, la caméra se fait omniprésente et omnisciente.
En conclusion, pour l'exploit (mais quel exploit !), ce film reste à voir.
Après l'avoir visionné, preuve qu'il ne laisse pas indifférent, j'ai songé au Grand Jacques :
« Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelques sabreurs
Qui exigeaient du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître »
Extrait de « Jaurès », Jacques Brel (1977)
2 soldats britanniques sont désignés pour aller remettre un ordre d'annulation d'engagement à une de leur division qui se trouve derrière la ligne de front allemande. Cette même ligne qui, aux dires de leur Haut Commandement, est pour l'heure déserte.
Pourtant, ce ne sera pas une « promenade de santé » !
Déjà, la trotteuse joue contre eux. S'ils n'arrivent pas à temps, une offensive sera lancée. Et quelques 1600 hommes seront fauchés. Car ils sont attendus par un ennemi qui a préparé son coup de longue date.
Même s'il sont parfaitement convaincants comme l'ensemble de la distribution, Les 2 rôles principaux tenu par George MacKay et par Dean-Charles Chapman, me sont inconnus.
Parmi les visages familiers, nous croisons Mark Strong, Benedict Cumberbatch et Colin Firth. Tous 3 formidables malgré une courte présence.
Outre cette traversée autant héroïque que suicidaire, le vrai exploit de ce film réside dans la manière de filmer. En effet, il a été réalisé entièrement en plan-séquences. C'est à la fois sa force et sa faiblesse.
Je m'explique.
Techniquement parlant, c'est parfait. Sam Mendes, réalisateur confirmé, maîtrise son sujet avec la plus grande maestria.
On sent qu'il y a un énorme travail de répétition en aval. Tant rien n'est laissé au hasard, pas le moindre détail. Tant sa caméra suit ce parcours de combattants avec une fluidité, une virtuosité, une précision à rendre jaloux un Scorsese, le roi de la steadycam selon moi.
Revers de la médaille, c'est tellement bien fait que l'on ressent la technique en permanence. On a beau être au cœur de l'action, la caméra se fait omniprésente et omnisciente.
En conclusion, pour l'exploit (mais quel exploit !), ce film reste à voir.
Après l'avoir visionné, preuve qu'il ne laisse pas indifférent, j'ai songé au Grand Jacques :
« Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelques sabreurs
Qui exigeaient du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître »
Extrait de « Jaurès », Jacques Brel (1977)
Blondin67- Enzo G. Castellari
- Messages : 340
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Lyon
Re: 1917 - Sam Mendes - 2019
assez d'accord sur la présence de la caméra, on y revient assez souvent pendant le visionnage du film ça reste à l'esprit...
je me suis plus régalé qu'avec Dunkerque
je me suis plus régalé qu'avec Dunkerque
higgins- Léon Klimosky
- Messages : 184
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: 1917 - Sam Mendes - 2019
higgins a écrit:
je me suis plus régalé qu'avec Dunkerque
Idem! 1917 est fait pour le grand écran c'est clair!
_________________
Personne- Sergio Leone
- Messages : 7051
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 56
Localisation : Lone Pine, CA
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