La Lumière D'en Face - Georges Lacombe - 1956
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La Lumière D'en Face - Georges Lacombe - 1956
Une petite découverte grâce à un livreur cinéphile anonyme. Un merci à lui.
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On nous présente un drame qui va se dérouler (ou rouler) devant nos yeux, explique à peu près le narrateur au début. Mais pourrons s'y attarder, nous, qui sommes si pressés?
Tout de même amusant d'entendre le narrateur dire que les gens des années 50 sont pressés. S'il voyait notre époque d'aujourd'hui avec nos oreilles bouchés d'écouteurs, et nos doigts et yeux rivés sur nos machins électroniques.
Bref, passons. Le récit nous narre les frustrations d'un camionneur Georges (Raymond Pellegrin) qui doit épouser la plus belle fille de son bled interprétée par Brigitte Bardot. Mais un accident de la route obligera notre camionneur à faire "tintin" pour un temps indéterminé. La belle en souffre aussi, évidemment!
Y a quoi à devenir fou...surtout si votre épouse est Brigitte Bardot; qui d'ailleurs ne manque par une occasion d'exposer ses atours dans des poses suggestives...et longuement filmés par l'autre Georges dit Lacombe.
Arrive un grand gaillard sympa avec une moto et c'est la bagarre assurée.
Ce n'est pas une comédie; la passion meurtrière nous est montrée dès le début du film; car notre Georges est un champion au tir à la carabine.
À voir...surtout pour la très jeune miss Bardot qui ne s’inquiétait pas encore du sort des animaux sauvages. Le récit est bien raconté même si la fin est un peu vite expédiée. Le manque de budget, sans doute?
Une séquence retient mon attention: celle du camion au pneu enflammé. Ça n'a pas du être facile à tourner avec une quantité de pellicule restreinte. On peut d'ailleurs remarquer dans un plan que le camion passe sur une grande nappe d'eau qui semble s'être asséchée dans le plan suivant. Probable qu'on ait du éteindre le brasier à quelques reprises lors de ce passage et reprendre le tournage. C'est très rapide cependant.
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Existe en DVD.
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On nous présente un drame qui va se dérouler (ou rouler) devant nos yeux, explique à peu près le narrateur au début. Mais pourrons s'y attarder, nous, qui sommes si pressés?
Tout de même amusant d'entendre le narrateur dire que les gens des années 50 sont pressés. S'il voyait notre époque d'aujourd'hui avec nos oreilles bouchés d'écouteurs, et nos doigts et yeux rivés sur nos machins électroniques.
Bref, passons. Le récit nous narre les frustrations d'un camionneur Georges (Raymond Pellegrin) qui doit épouser la plus belle fille de son bled interprétée par Brigitte Bardot. Mais un accident de la route obligera notre camionneur à faire "tintin" pour un temps indéterminé. La belle en souffre aussi, évidemment!
Y a quoi à devenir fou...surtout si votre épouse est Brigitte Bardot; qui d'ailleurs ne manque par une occasion d'exposer ses atours dans des poses suggestives...et longuement filmés par l'autre Georges dit Lacombe.
Arrive un grand gaillard sympa avec une moto et c'est la bagarre assurée.
Ce n'est pas une comédie; la passion meurtrière nous est montrée dès le début du film; car notre Georges est un champion au tir à la carabine.
À voir...surtout pour la très jeune miss Bardot qui ne s’inquiétait pas encore du sort des animaux sauvages. Le récit est bien raconté même si la fin est un peu vite expédiée. Le manque de budget, sans doute?
Une séquence retient mon attention: celle du camion au pneu enflammé. Ça n'a pas du être facile à tourner avec une quantité de pellicule restreinte. On peut d'ailleurs remarquer dans un plan que le camion passe sur une grande nappe d'eau qui semble s'être asséchée dans le plan suivant. Probable qu'on ait du éteindre le brasier à quelques reprises lors de ce passage et reprendre le tournage. C'est très rapide cependant.
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Existe en DVD.
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Re: La Lumière D'en Face - Georges Lacombe - 1956
Hombre a écrit: Le récit est bien raconté même si la fin est un peu vite expédiée.
Effectivement.
Un coin désert de Provence que traverse une route assez fréquentée. D'un côté, un "routier" tenu par un couple sexuellement frustré, de l'autre, une station-service dont le patron, lui, est en pleine forme.
La situation rappelle celle du Grand tournant, du Facteur sonne toujours deux fois ou de Chair de poule que ce film n'égale pas à cause de ce dénouement qu'une voix off nous présente en quelques secondes et qui peut se résumer ainsi: même pas mal! Un pétard mouillé...
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: La Lumière D'en Face - Georges Lacombe - 1956
Je viens de le regarder sur internet.
Déception.
Ce film qui aborde les thèmes du désir et de la frustration sexuels dans le cadre insolite d'un face à face entre un restaurant pour routiers et une station-service -deux lieux de remplissage- est gâché par un final pour le moins ...déroutant.
Le réalisateur Georges LACOMBE (1902-1990) reste tout de même un bon artisan et il aura dirigé d'illustres acteurs comme Pierre Fresnay, Raimu ou Gabin, mais sans laisser de chefs-d'œuvre pour autant.
Quant à Brigitte BARDOT, si elle montre ses fesses, elle ne montre pas un grand talent dans son interprétation d'Olivia.
Tout en continuant de montrer ses fesses, elle sera beaucoup plus convaincante déjà dans En cas de malheur d'Autant-Lara en 1958 et surtout dans La vérité de Clouzot en 1960 et dans Le mépris de Godard en 1963.
Déception.
Ce film qui aborde les thèmes du désir et de la frustration sexuels dans le cadre insolite d'un face à face entre un restaurant pour routiers et une station-service -deux lieux de remplissage- est gâché par un final pour le moins ...déroutant.
Le réalisateur Georges LACOMBE (1902-1990) reste tout de même un bon artisan et il aura dirigé d'illustres acteurs comme Pierre Fresnay, Raimu ou Gabin, mais sans laisser de chefs-d'œuvre pour autant.
Quant à Brigitte BARDOT, si elle montre ses fesses, elle ne montre pas un grand talent dans son interprétation d'Olivia.
Tout en continuant de montrer ses fesses, elle sera beaucoup plus convaincante déjà dans En cas de malheur d'Autant-Lara en 1958 et surtout dans La vérité de Clouzot en 1960 et dans Le mépris de Godard en 1963.
Faja- Enzo G. Castellari
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