Un homme de trop. 1967. Costa-Gavras.

[Rex Lee]

Arte a diffusé ce film hier soir:





En 1943, au prix d'une opération risquée, un groupe de résistants d'un maquis des Cévennes réussit à libérer de leur prison douze condamnés à mort. Une fois en lieu sûr, il s'avère que, parmi les évadés, il y a un homme de trop. Tandis que les Allemands sont sur leurs traces, les chefs du maquis se demandent ce qu'il faut faire de cet inconnu... (Wikipédia)


La copie proposée par Arte est splendide. Du bon boulot de restauration d'un film rarement diffusé sur les chaînes gratuites.
Je l'avais vu il y a très longtemps et je l'avais beaucoup apprécié. Je dois avouer que le revoir m'a laissé sur ma faim. La mise en scène manque de rigueur; il n'y a pas vraiment de suspense; beaucoup trop de répliques sont banales...Mais sans doute est-ce délibéré.

[Edocle]

Voilà le type même de film devenu invisible parce que les ayants droits l'ont
bloqués pour de basses contingences matérielles... Heureux qu'aujourd'hui
ce film soit de nouveau visible !!!

Générique
   Auteur :Jean-Pierre Chabrol
   Image :Jean Tournier
   Montage :Christian Gaudin
   Musique :Michel Magne
   Production :Les Productions Artistes Associés, Terra Film, Sol Produzione
   Producteur/-trice :Costa-Gavras
   Réalisation :Costa-Gavras
   Scénario :Costa-Gavras, Daniel Boulanger

   Avec : Jean-Claude Brialy, Bruno Cremer, Jacques Perrin
   Claude Brasseur, Gérard Blain
   Pays :France, Italie
   Année :1967

Ce film a été tourné à Saint-Flour, dans le Cantal, pour toutes les scènes en ville,
ainsi que sur le site du château d'Alleuze, et de ses environs, dans le Cantal.
La fin a été filmée sur le viaduc de Garabit.

Une critique :
Impressionné par le succès de Compartiment tueurs (1) aux Etats-Unis, le producteur américain Harry Saltzman avait donné carte blanche — et un budget confortable — à Costa-Gavras pour adapter un roman à suspense de Jean-Pierre Chabrol : sous l'Occupation, des résistants du Massif central parviennent à faire évader douze des leurs. Problème : un autre prisonnier, que personne ne connaît, s'est glissé parmi les fuyards. Est-il un authentique détenu ou un mouchard ?

L'impressionnante séquence d'évasion nocturne qui ouvre le récit donne le ton : c'est l'action qui prime, avec une mise en scène « à l'américaine » (sèche, ­ultra physique, efficace) jamais vue jusqu'alors, et jamais égalée depuis, dans un film de guerre français. Les embuscades spectaculaires de ce western dans le maquis feraient presque oublier l'enjeu politique du film, incarné par le personnage de Michel Piccoli : en période de conflit, est-il possible de ne pas choisir son camp ? La tension dramatique n'empêche toutefois pas l'humour, grâce à des dialogues incisifs où la patte de l'écrivain Daniel Boulanger fait merveille. Grave échec lors de sa sortie en 1967, Un homme de trop était invisible depuis longtemps en raison de blocages juridiques. Il est urgent de le redécouvrir. — Samuel Douhaire

Et évènement ARTE l'a mis en ligne sur YOUTUBE :

Sauvegardez-le pendant qu'il est là, c'est peut-être limité dans le temps ( ARTEplus7 )

[Trinita]

Si c'est Arte plus 7 cela sera visible que quelques jours alors faites comme Edocle sauvegardé le rapidement.

[Rex Lee]

Si c'est Arte plus 7 cela sera visible que quelques jours alors faites comme Edocle sauvegardé le rapidement.

C'est fait!

Merci Edocle pour l'info.

Du coup, je vais le revoir tranquillement...

[Hombre]

Zut!! je viens de découvrir le sujet...et j'ai raté évidemment sa présence sur youtube!

[Personne]

Le film est bien spectaculaire je trouve et nous offre un casting 5 étoiles. Ce final ou Piccoli joue les Bébel sur le viaduc de Garabit!!! Quelques petits errements niveau scénario, mais vraiment des broutilles.

Blu-ray disponible dans une promo fnac en ce moment. Dommage les scènes du début manquent de compression je trouve... J'ai cru presque qu'il s'agissait d'un DVD.

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