Le Labyrinthe du silence - 2014 - Giulio Ricciarelli
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Le Labyrinthe du silence - 2014 - Giulio Ricciarelli
Le Labyrinthe du silence
2014 ‧ Drame/Fiction historique ‧ 2h 4m
Le Labyrinthe du silence est un film dramatique historique allemand coécrit et réalisé par Giulio Ricciarell.
Première sortie : 6 novembre 2014 (Allemagne)
Réalisateur : Giulio Ricciarelli
Bande originale : Sebastian Pille, Niki Reiser
Scénario : Giulio Ricciarelli, Elisabeth Bartel
Producteurs : Jakob Claussen, Uli Putz
Actuellement en salle, vu hier soir, un seul mot :
MAGNIFIQUE !!!
Précipitez-vous !!!
Ce qu'en dit Télérama et avec qui je suis entièrement d'accord:
SYNOPSIS
Allemagne 1958, Johann Radmann est un jeune procureur plein d'avenir. L'époque est à la réconciliation et peu veulent voir les meurtres commis sous le IIIe Reich. A Nuremberg, seuls 150 nazis ont été condamnés et ce par la justice des Alliés. Alors que certains le poussent à oublier le passé ou carrément le nient, Johann mène sa propre enquête, à ses risques et périls. Il finit par découvrir des pièces essentielles concernant d'anciens officiers SS ayant commis des crimes au camp d'Auschwitz...
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 29/04/2015
On aime beaucoup
1958. Alors que l'Allemagne veut oublier son passé et que des centaines de fonctionnaires nazis ont été réintégrés dans l'administration, un jeune procureur décide de faire juger, pour la première fois sur le sol allemand, d'anciens SS ayant servi à Auschwitz. Des années à lire des kilos de paperasse et à entendre des centaines de témoignages. Enfin, il assiste, en ce jour de décembre 1963, à l'ouverture du procès de Francfort, où vont comparaître pendant vingt mois, devant un jury populaire, vingt-deux « exécutants » du plus grand des camps de la mort...
C'est un film-dossier dans la grande tradition du genre, à la manière des Hommes du Président d'Alan J. Pakula. Respectueuse des faits historiques, cette fiction mêle des personnages qui ont existé (le procureur Fritz Bauer et le journaliste Thomas Gnielka), et un héros presque seul contre tous — incarné par Alexander Fehling, comme dévoré de l'intérieur —, intelligemment « fabriqué » à partir de trois procureurs qui menèrent l'enquête à l'époque. La mise en scène, tendue, s'accroche aux pas de ce justicier de plus en plus obsessionnel. Chaque décor pèse sur les personnages comme une chape de plomb et chaque espace devient une menace. Quant aux scènes d'audition des rescapés du camp — où l'on a du mal à retenir ses larmes —, elles sont remarquables de sobriété. « Est-ce vraiment utile que tous les jeunes Allemands se demandent si leur père est un meurtrier ? » : cette réplique angoissante plane sur ce film passionnant et complexe. — Guillemette Odicino
2014 ‧ Drame/Fiction historique ‧ 2h 4m
Le Labyrinthe du silence est un film dramatique historique allemand coécrit et réalisé par Giulio Ricciarell.
Première sortie : 6 novembre 2014 (Allemagne)
Réalisateur : Giulio Ricciarelli
Bande originale : Sebastian Pille, Niki Reiser
Scénario : Giulio Ricciarelli, Elisabeth Bartel
Producteurs : Jakob Claussen, Uli Putz
Actuellement en salle, vu hier soir, un seul mot :
MAGNIFIQUE !!!
Précipitez-vous !!!
Ce qu'en dit Télérama et avec qui je suis entièrement d'accord:
SYNOPSIS
Allemagne 1958, Johann Radmann est un jeune procureur plein d'avenir. L'époque est à la réconciliation et peu veulent voir les meurtres commis sous le IIIe Reich. A Nuremberg, seuls 150 nazis ont été condamnés et ce par la justice des Alliés. Alors que certains le poussent à oublier le passé ou carrément le nient, Johann mène sa propre enquête, à ses risques et périls. Il finit par découvrir des pièces essentielles concernant d'anciens officiers SS ayant commis des crimes au camp d'Auschwitz...
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 29/04/2015
On aime beaucoup
1958. Alors que l'Allemagne veut oublier son passé et que des centaines de fonctionnaires nazis ont été réintégrés dans l'administration, un jeune procureur décide de faire juger, pour la première fois sur le sol allemand, d'anciens SS ayant servi à Auschwitz. Des années à lire des kilos de paperasse et à entendre des centaines de témoignages. Enfin, il assiste, en ce jour de décembre 1963, à l'ouverture du procès de Francfort, où vont comparaître pendant vingt mois, devant un jury populaire, vingt-deux « exécutants » du plus grand des camps de la mort...
C'est un film-dossier dans la grande tradition du genre, à la manière des Hommes du Président d'Alan J. Pakula. Respectueuse des faits historiques, cette fiction mêle des personnages qui ont existé (le procureur Fritz Bauer et le journaliste Thomas Gnielka), et un héros presque seul contre tous — incarné par Alexander Fehling, comme dévoré de l'intérieur —, intelligemment « fabriqué » à partir de trois procureurs qui menèrent l'enquête à l'époque. La mise en scène, tendue, s'accroche aux pas de ce justicier de plus en plus obsessionnel. Chaque décor pèse sur les personnages comme une chape de plomb et chaque espace devient une menace. Quant aux scènes d'audition des rescapés du camp — où l'on a du mal à retenir ses larmes —, elles sont remarquables de sobriété. « Est-ce vraiment utile que tous les jeunes Allemands se demandent si leur père est un meurtrier ? » : cette réplique angoissante plane sur ce film passionnant et complexe. — Guillemette Odicino
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