Fedora - 1978 - Billy Wilder -

[Richards]

J'ai découvert ce chef-d’œuvre hier soir sur Arte. Scotché à mon écran, j'ai eu du mal à m'en détacher à la fin de sa diffusion, ébahi par autant de virtuosité, d'élégance, de classe!
Un poil moins envoutant que Sunset Boulevard car le noir et blanc a fait place à la couleur et Gloria Swanson à Marthe Keller (contre laquelle je n'ai rien, c'est juste une question de mythe).


Pour info, le résumé Wikipédia:

Barry "Dutch" Detweiler, un scénariste-producteur indépendant sur le déclin, apprend la mort de Fedora, une des plus grandes stars d'Hollywood, à la beauté légendaire. Lors des funérailles, Dutch se remémore sa tentative malheureuse, deux semaines plus tôt, dans l'île grecque où elle vivait recluse, d'obtenir le retour de Fedora à l'écran, dans une nouvelle version d'Anna Karenine qu'il souhaitait produire. La rencontre avec Fedora est difficile ; son étrange entourage semble l'isoler du reste du monde. Fedora veut faire ce film, mais ses proches s'y opposent. Lorqu'il veut répondre à l'appel à l'aide de Fédora, Dutch est frappé et perd connaissance.
On revient à l'enterrement : à midi, l'hôtel particulier où est exposé le corps de Fedora ferme. Dutch refuse de partir et exige des explications de l'entourage de Fedora. La deuxième partie est un nouveau flashback, du point de vue de l'entourage de Fedora.





Fedora au temps de sa gloire, sur une plage californienne, au petit matin.

[MARCHAND]

Vu également. Peut-être pas le chef d’œuvre annoncé par la première affiche mais un très bon film sur la déchéance du vieillissement, qu'on a du mal à lâcher effectivement. Quand on lit les difficultés rencontrées par le réalisateur pour faire ce film, refusé par les américains, les soucis avec Marthe Keller, 2ème choix du réalisateur et point faible du film, on ne peut qu'admirer la virtuosité de Billy Wilder dans son avant dernier opus.

[MARCHAND]

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