La mort d'un tueur - 1964 - Robert Hossein -

[Richards]

Massa (Robert Hossein) vient de purger cinq ans de prison à la suite d'un hold-up qui a mal tourné. Ses amis, Albert et Tony (Robert Dalban et Jean Lefebvre) l'attendent et vont le suivre fidèlement pas à pas tout au long de sa quête. Car Massa n'a qu'une idée en tête : se venger de Luciano (Simon Andreu) qui, croit-il, les a trahis. Il découvre que sa soeur, Maria (Marie-France Pisier), est partie vivre avec Luciano. Il les retrouve. Luciano clame son innocence. Les comptes seront réglés au petit jour, dans une arène, devant un parterre de truands. Massa tue Luciano et Maria va dénoncer son frère à la police. Un doute plane: n'était-ce pas elle qui, cinq ans auparavant l'avait déjà donné pour pouvoir vivre tranquillement son histoire d'amour avec Luciano? Comme le dit "Le Vieux", chef de la pègre: "On ne saura jamais ce qui s'est passé".


Hossein nous livre là un véritable exercice de style. La musique d'André Hossein est omniprésente et il y a très peu de dialogues. Ainsi, Dalban et Lefebvre n'ont chacun qu'une courte réplique en tout et pour tout. Hossein, dans les flashbacks, s'adonne aux monologues intérieurs, en voix off: il s'adresse à lui-même.
La caméra virevolte et souvent, les personnages sont filmés en plongée, comme pour souligner leur écrasement. Il y a aussi une séquence un peu bizarre: dans une boîte, Massa danse avec une blonde, jouée aussi par Pisier. Sans échanger un seul mot, ils se rendent dans un château où des filles dansent en tenue légère et ils passent la nuit ensemble. Une séquence surréaliste.




Facile à voir en ce moment sur Youtube.






Robert Hossein, Simon Andreu, Jean Lefebvre et Robert Dalban.









Duel dans l'arène.







Massa et ses deux amis sont cernés.







Le regard de Maria, sa vengeance accomplie...
Je ne peux m’empêcher de penser à "Une corde, un colt". Le prénom de l’héroïne et sa situation sont identiques.

[Edocle]

Merci du tuyau...
Robert, j'adore !!!!

[MARCHAND]

Vu, pas trouvé fameux ce petit polar dramatique pas très bavard et dont l'histoire est assez simpliste. Rien à dire du côté interprétation encore qu'il n'y en a que pour Robert Hossein. A réserver à ses inconditionnels donc...

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