Carthage en flammes- Cartagine in fiamme- 1960- Carmine Gallone

[MARCHAND]

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L'histoire : La fin de Carthage à travers la rivalité de 2 notables carthaginois, Hiram, partisan de la lutte contre Rome, à l'instar d'Hannibal, et Phégor, représentant des commerçants plutôt enclin à négocier avec les romains et accepter une hypothétique reconstruction de Carthage loin de la mer...

Mon avis : Un bon péplum avec quelques moments de bravoure, la bataille navale et les combats au pied de Carthage mais avec un cruel manque de moyens malgré une coproduction avec la France. Une distribution internationale avec Daniel Gélin en méchant, l'anglaise Anne Heywood et le futur Trinita.

Pour le voir : disponible en dvd.

[MARCHAND]

Le dvd

[Richards]

Un film que je trouve quelque peu décousu et confus...

C'est amusant de voir Daniel Gélin et Pierre Brasseur manier l'épée comme des gosses de 6 ans. Bah, tout le monde n'a pas la maestria de Jean Marais.

Mais tous ces personnages sont traités superficiellement .
C'est fort dommage car le personnage de la Romaine Fulvia, tourmenté et complexe méritait mieux...



Fulvia, c'est Anne Heywood.

[Hombre]

Encore un peplum tirant trop vers le triangle amoureux! Parfois ça ralentit beaucoup le récit, du moins du point de vue historique! Parce que le massacre de Carthage ça devrait être plus âpre que cela! Manque de moyens comme déjà dit.
Vu sur l'édition allemande dont la piste française se désynchronise environ au 3/4 du métrage!

[hugues]

Assez d'accord, avec l'ensemble des avis exposés. Un beau spectacle dans l'ensemble.

Le coté théâtral, les effets de manche, les grandes discussions en assemblée au début du film font craindre le pire. Pourtant, la sauce prend peu à peu. L'affrontement entre Jose Suarez (sobre mais tout en noblesse) et Daniel Gélin (il y aurait beaucoup à dire sur son interprétation, entre le génial et le ridicule) finit par fonctionner et Anne Heywood, très belle, a effectivement un beau rôle.

Le plus surprenant est Pierre Brasseur à qui on donne un rôle improbable d'aventurier qui aurait été idéal pour Bud Spencer (bagarre et humour). Pourtant , même dans ce contre-emploi, il tire son épingle du jeu, apportant un vrai plus au film.

On sent qu'on est à un tournant. Le cinéma classique commence à pencher dans la série B un peu facile, le film est un peu bâtard, il navigue entre 2 eaux. C'es quand même du bonheur, comparé à ce que va devenir par la suite le péplum italien avec ses cohortes de musclés (les Maciste, Hercule, Samson et cie) ...

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