Le Narcisse Noir - Black Narcissus - 1949 - Michael Powell et Emeric Pressburger

[Personne]

Deborah Kerr : Sœur Clodagh (VF: sœur Clotilde)
David Farrar : Mr. Dean
Kathleen Byron : Sœur Ruth (VF: sœur Rose)
Jean Simmons : Kanchi
Sabu : le petit général
Judith Furse : Sœur Briony
Flora Robson : Sœur Philippa
Jenny Laird : Sœur Miel
Esmond Knight : Le général
May Hallatt : Angu Ayah
Shaun Noble : Con, l'ex-fiancé de Clodagh
Eddie Whaley Jr : Joseph Anthony, le jeune interprète
Nancy Roberts : Mère Dorothée
Ley On : Phuba, le valet de Dean

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Narcisse_noir

Cinq sœurs de l'ordre de Sainte-Marie sont envoyées dans le palais himalayen de Mopu, cadeau d'un général indien, pour y établir un couvent, un dispensaire et une école. Ancien harem du général, situé sur un rocher venteux et escarpé, le palais trouble l'esprit des nonnes.

Un 'nunsploitation' en technicolor visuellement somptueux, réalisé quasiment entièrement en Studio et sans jamais quitter les îles britannique. C'est très fort, mais si j'ai adoré les Chaussons Rouges des mêmes auteurs, je suis resté un petit peu à côté de ce film ou chaque plan émerveille, mais m'a laissé un peu froid.

A voir quand même, tellement c'est beau.

[Trinita]

Un "nunspoloitation" en 49 !!!

[Personne]

Un "nunspoloitation" en 49 !!!

Je pense qu'on peut le dire, même si j'y suis allé à la truelle, mais le final est bien...

[Trinita]

ok.

[Faja]

Tout à la fois film d'aventure, comédie dramatique teintée d'humour et film d'horreur, ce film disparate est inclassable.

L'installation des 5 bonnes sœurs dans un ancien harem accroché à un piton rocheux balayé par les vents produit comme un grand chambardement sous les cornettes en suscitant des rivalités, en faisant resurgir les fantômes du passé, en instillant le doute sur leur engagement religieux, en éveillant des désirs refoulés.
Leur mission n'est qu'un faux-semblant : les enfants qui fréquentent l'école et les malades qui se rendent au dispensaire sont payés pour le faire et c'est une simple statue de la Sainte Vierge posée sur un socle qui est censée transformer le harem en couvent.

La mise en scène elle-même est un trompe-l'œil : le harem et son environnement ont été créés en studio avec des décors de plâtre et des peintures sur verre tandis que de nombreux plans imitent volontairement par leur composition et leur éclairage, des œuvres picturales célèbres.

Pour tout de même profiter du spectacle, il ne reste plus qu'à jouer le jeu en se laissant emporter par une aventure qui s'étire dans une profusion de gros plans jusqu'à son terme tragique ; le talent et le charme de Deborah KERR, de Kathleen BYRON et de Jean SIMMONS facilitent beaucoup l'exercice.

Cette œuvre fait l'objet d'analyses dithyrambiques de la part de nombreux critiques.
Il y en a des kilomètres sur la Toile.
Pour ma part je ne rejoindrai pas le chœur des thuriféraires.
Je partage l'avis mitigé de Personne.
Quand avec la pluie arrive la fin du film et de la mission des religieuses, j'ai l'impression d'être parvenu à la dernière page d'une B.D. aux dessins et aux couleurs magnifiques mais qui ne m'a jamais vraiment chamboulé.

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