La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
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La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Sous le règne de Commode, l'empire romain sombre dans la décadence et est de plus en plus menacé par les invasions barbares. Seul Livius et quelques sujets restés fidèles à Marc-Aurèle, le père de Commode, mort assassiné, tentent de s'opposer à l'empereur fou...
Super-production de Samuel Bronston que j'ai vue il ya quelques mois, ce péplum, très classique et très long, est quelque peu académique.
C'est très bavard et les scènes d'action se font parfois un peu trop attendre.
Un film de commande pour Anthony Mann, probablement. Moins personnels que ses westerns...
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
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Localisation : 19
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Bien vrai qu'il est long ! Il vaut mieux le regarder avec une petite entracte.
Mais bon même si c'est une vision romancée de l'histoire, rien que pour la distribution, c'est du grand art ; Alec Guinness excellent, comme toujours, tout comme Christopher Plummer en Commode mégalomane.
L'un de mes peplums favoris.
D'ailleurs, on sait où Ridley Scott a trouvé ses sources d'inspirations...
Mais bon même si c'est une vision romancée de l'histoire, rien que pour la distribution, c'est du grand art ; Alec Guinness excellent, comme toujours, tout comme Christopher Plummer en Commode mégalomane.
L'un de mes peplums favoris.
D'ailleurs, on sait où Ridley Scott a trouvé ses sources d'inspirations...
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" - Si Dieu n'a pas fait les hommes égaux, Samuel Colt l'a fait."
Colonel Kirby- Joachim Romero Marchent
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Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Pour Ridley Scott, c'est le moins qu'on puisse dire ! Gladiator n'est rien moins qu'un remake de la Chute de l'Empire Romain dont on peut ajouter, pour les collectionneurs de dvd- il y en a sur ce forum- que ça se trouve très facilement.
MARCHAND- Sergio Leone
- Messages : 5457
Date d'inscription : 06/04/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
comme la majorité des péplums américains........très chiant
cyberpunk- Sergio Leone
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Date d'inscription : 15/04/2010
Age : 58
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Je ne suis pas du tout d'accord avec ça, même si c'est tout à fait vrai pour "la chute de l'empire romain" voire pour "Ben-Hur" aussi, mais que peut-on attendre d'un cinéaste aussi académique que Wyler ? Quand à Mann il n'était pas dans son élément là-dedans, ça parait évident. Mais ces exemples ne condamnent pas tout un genre !comme la majorité des péplums américains........très chiant
Il me semble que c'est une généralisation hâtive, car les contre-exemples sont légion (là, c'est vraiment le cas de le dire! ) comme Quo Vadis, Le signe du païen, Les gladiateurs (de Daves), Cléopatre, Spartacus, qui ne dispensent aucun ennui, sans parler de tous les films bibliques (les 10 commandements, David et Bethsabée, Salomon et la reine de Saba,) voire des films sur la vie de Jésus !
Ne nous aveuglons pas d'un a-priori systématiquement favorable au peplum italien sous prétexte qu'y ont travaillé des réalisateurs et des acteurs qu'on retrouvera ensuite dans le western spaghetti. Cet attachement "sentimental" si je puis dire ne peux faire oublier que le péplum hollywoodien a des atouts considérables
Son premier atout c'est d'avoir les moyens de ses ambitions: des moyens financiers, techniques et humains énormes et largement supérieurs aux budgets et aux moyens techniques italiens. pas besoin de développer, c'est l'évidence même. et ça ne date pas d'hier (le Ben-Hur muet de Fred Niblo est encore supérieur en spectaculaire (décors, scènes de foules) à tous les films muets de l'époque, et même.. au remake de Wyler). On peut trouver du charme à des productions fauchées qui, adroitement réalisées, peuvent faire passer un bon moment. Mais les batailles navales avec de vrais bateaux, Rome incendiée , la mer rouge qui s'ouvre en deux... c'est côté US que se font les images qui frappent l'imagination et font rêver les spectateurs.
Mais le plus important n'est pas là: le peplum américain a une saveur au fond souvent plus authentique. C'est Peter Ustinov qui le faisait remarquer dans une interview: ce qui fait la "supériorité" ou du moins la "légitimité" plus grande du peplum américain sur ceux des autres pays, ce ne sont pas seulement les moyens considérables, c'est la mentalité américaine. ( j'ai bien mis des guillemets, alors ne sautez pas sur vos grands chevaux ! il ne s'agit pas ici de reprendre les termes du débat éculé sur le western US-western italien, dont les termes historiques sont ici inversés pour le coup, mais de parler mentalités des peuples)
Les américains comprennent le genre mieux que quiconque car ils sont les "romains" du monde d'aujourd'hui. Ils ont la puissance économique et militaire, ils imposent leur culture partout, et de ce fait ils se sentent chez eux en débarquant dans n'importe quel pays, surtout l'Europe . Ils n'envisagent le monde qu'en fonction de leurs intérets . On est leur allié, leur vassal, ou leur ennemi: jamais leur égal. Alors certes les italiens sont les descendants directs des romains de l'Antiquité, mais la mentalité conquérante, la puissance, l'arrogance diront certains, ce sont les américains qui l'ont. Et ça fait toute la différence et explique la facilité qu'il y a, pour un américain, d'incarner les grandes figures de l'Antiquité, empereur ou centurion, pharaon égyptien ou roi grec, habitué à être salué, servi et obéi sans discussion... comme une star d'Hollywood à son apogée!
De ce fait , moi j'y crois beaucoup plus à l'écran...
Quand ils débarquent à Cinecitta pour tourner Quo Vadis ou Cleopatre, ils sont comme des romains qui partiraient construire un beau monument dans un pays reculé de l'Empire avant de rentrer chez eux... Les autochtones qui restent sur place ont beau essayer d'en faire autant après, ils n'y arrivent pas, ils n'ont pas les moyens et les connaissances qu'il faut pour imiter les maîtres...
C'est juste mon point de vue. Pas de polémiques!
Dernière édition par old timer le Mer 2 Nov 2011 - 22:27, édité 1 fois
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Polémiques, polémiques...où ça?
Non, en fait, je partage tout à fait ton point de vue Old Timer! Comme on dit cheu-nous: Les amaricains, ils l'ont l'affaire!
Et moi j'aime Ben-Hur qui m'a fort touché tout jeunôt!
Mais pour revenir au sujet, et même si je trouve aussi La Chute de l'empire assez longuet, et très verbeux, je me suis pris le BR français d'excellente tenue et surtout bardé de bonus inédit et intéressant. Le plus amusant est celui sur Hercule qui fait étrange dans le lot, mais est très distrayant. Bref, un achat conseillé, de mon point de vue évidemment!
Non, en fait, je partage tout à fait ton point de vue Old Timer! Comme on dit cheu-nous: Les amaricains, ils l'ont l'affaire!
Et moi j'aime Ben-Hur qui m'a fort touché tout jeunôt!
Mais pour revenir au sujet, et même si je trouve aussi La Chute de l'empire assez longuet, et très verbeux, je me suis pris le BR français d'excellente tenue et surtout bardé de bonus inédit et intéressant. Le plus amusant est celui sur Hercule qui fait étrange dans le lot, mais est très distrayant. Bref, un achat conseillé, de mon point de vue évidemment!
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Non, aussi d'accord avec Old Timer, le péplum américain a aussi ses perles pour les raisons évoquées.
J'ajouterai que la puissance du cinéma américain est rendue possible par un marché intérieur qui permet de rentabiliser des investissements incomparables sur des films et ça ne date pas d'hier.
On peut même s'en féliciter car sans le marché us, un bon nombre de spaghettis seraient perdus aujourd'hui, avec toutefois l'inconvénient pour la plupart d'être en anglais.
J'ajouterai que la puissance du cinéma américain est rendue possible par un marché intérieur qui permet de rentabiliser des investissements incomparables sur des films et ça ne date pas d'hier.
On peut même s'en féliciter car sans le marché us, un bon nombre de spaghettis seraient perdus aujourd'hui, avec toutefois l'inconvénient pour la plupart d'être en anglais.
MARCHAND- Sergio Leone
- Messages : 5457
Date d'inscription : 06/04/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
old timer a écrit:Quand ils débarquent à Cinecitta pour tourner Quo Vadis ou Cleopatre, ils sont comme des romains qui partiraient construire un beau monument dans un pays reculé de l'Empire avant de rentrer chez eux... Les autochtones qui restent sur place ont beau essayer d'en faire autant après, ils n'y arrivent pas, ils n'ont pas les moyens et les connaissances qu'il faut pour imiter les maîtres...
C'est juste mon point de vue. Pas de polémiques!
Si: il y a polémique
Votre raisonnement se tient, Old Timer, jusqu'au moment où vous écrivrez "les connaissances qu'il faut pour imiter les maîtres". C'est le film italien de Pastrone, Cabiria (1913), qui a rendu Griffith fou de jalousie et à la suite duquel il a entrepris Intolérance. (vous en trouverez une belle illustration dans Good Morning Babilonia des frères Taviani ). Comme le cinéma français, le cinéma italien muet a souffert de la guerre de 1914-1918 et ceci a profondément changé la donne économique. Chronologiquement, les maîtres, en l'occurence, ce sont plutôt les Italiens ici.
Et puis vous semblez ignorer un film comme Scipion l' Africain de Carmine Gallone, à la fin des années 30, l'inventeur du zoom avant tout le monde (et question maniement des foules, il s'y connaît plus qu' un peu....) L'économie du cinéma en Italie, après la Seconde Guerre Mondiale, n'est pas l'économie du cinéma aux USA, les productions ne peuvent être que différentes.
Questions connaissances et savoir-faire, il est difficile d'affirmer sans nuance une différence qualitative entre ce que peuvent faire les USA et l'Italie ( dans un régime de co-production le plus souvent pour les USA), d'ailleurs les Américains ont sacrément lorgné vers Bava et Freda dont ils enviaient les réussites plastiques, cinématographiques et commerciales avec d'aussi petits budgets... (c'est à dire la rentabilité du film).
Le peplum italien est plus ouvert sur l'imaginaire et le légendaire, les peplums hollywoodiens (mais encore une fois co-produits avec l'Italie et l'Espagne) plus "ambitieux" sur le plan de la restitution et reconstruction historique, mais tout aussi absurde probablement par rapport à la réalité de la Guerre des Gaules ou autre...
La chute de l' Empire Romain est un film magnifique (mais il faut le voir sur grand écran, en salles), qui, comme Le Cid, est intégralement tourné en Espagne (la région de Ségovie et les Studios de Madrid) avec la participation de gros calibres espagnols (décorateurs, opérateurs etc....) , dont l'un Gil Parrondo, sera d'ailleurs "oscarisé" pour un film de F. J Shaffner, tourné en Espagne (Nicolas et Alexandre)
http://es.wikipedia.org/wiki/Gil_Parrondo (pour mémoire).
Alors: il convient de rendre à César ce qui appartient à César..
...ou comment des sculpteurs de pierre toscans, écoeurés des tranchées, vont cherche fortune aux USA qu'ils traversent (la plaine de La Calahorra, Grenade, Espagne ) et mettent leur immense savoir-faire au service de Griffith. Un magnifique film sur la naissance du cinéma, de Hollywood, et un petit rappel à l'Histoire.
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Tourné en Las Matas- Las Rozas (Madrid).
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Il faut que je me procure le DVD de ce film, mais c'est pour une raison bien spéciale : l'écrivain américain Lucius Shepard, dont j'ai traduit plusieurs livres, m'a confié lors de son tout récent séjour en France que, durant sa jeunesse folle, alors qu'il bourlinguait un peu partout et s'était arrêté en Espagne, il a joué comme figurant dans un péplum où il a croisé Alec Guinness. Comme Lucius interprétait un guerrier wisigoth (vu son physique, il avait la tête de l'emploi), et qu'Alec Guinness n'a guère oeuvré dans le genre, il s'agit forcément de ce film-ci. Je vais le regarder à la loupe...
B
B
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Chose amusante, les intertitres (très pompeux) de Cabiria sont écrits par le très nationaliste D' Annunzio et visent à "gratifier la colonisation italienne et la campagne en Lybie (1911/1912) d'une structure mythologique en profondeur" (Films des Années 20, Taschen).
Le sous-texte imépérialiste du peplum, évoqué par Peter Ustinov et rapporté par Old Timer se source donc aussi dans les peplums italien des premiers temps du cinéma. Comme d'ailleurs le Scipione de Gallone est une apologie des conquêtes de Mussolini.
Ces premiers peplums, même si tournés comme Cabiria un peu partout (Sicile, Tunisie, Alpes), sont mis en chantier à Turin (et non pas à Rome).
Dans Cabiria, Pastrone est aidé du Méliès espagnol, Segundo de Chomon (Arte avait diffusé une video avec les films de Segundo de Chomon, dans les années 90, on doit en trouver sur les compiltations DVD films des premiers temps), l'invention la plus fameuse étant celle du "carello" (travelling ou Dolly) qui permet à la caméra et au spectateur de pénétrer les décors, construits en dur (et plus de toile peinte).
Il faut voir ce film (les autres peplums de Pastrone ou le Quo Vadis de Guazzoni, 1912, sont à ma connaissance invisible en DVD) remarquable par la puissance des éclairages (type expressionniste), les scènes "colossales", décors titanesques, éruptions volcaniques effrayantes, tout ceci dont des Griffith, Fritz Lang -Métropolis- les De Mille et tous les autres se souviendront...
Avant la guerre de 1914, c'est l'industrie du cinéma français (Pathé) qui domine le monde, avec ces peplums italiens... la suite, c'est autre chose.
Enfin, les films bibliques remontent aux Passions des Frères Lumière, au d'Alice Guy et ses confrères (Gaumont), même Méliès a dû en réaliser, de mémoire.
(L'incontournable histoire du cinéma muet reste, en dépit de manques et d'erreurs, l'encyclopédique L'Histoire Générale du Cinéma de Georges Sadoul , en 6 tomes, publiée chez Denöel pour la dernière fois dans les années 70 et 80 -celle qu'André Dussolier lit en prison dans le Toute une Vie de Lelouch, 1973; il y a aussi un livre de Vincent Pinel, très récent, mais beaucoup plus court, qui ne doit pas être mal.)
Le sous-texte imépérialiste du peplum, évoqué par Peter Ustinov et rapporté par Old Timer se source donc aussi dans les peplums italien des premiers temps du cinéma. Comme d'ailleurs le Scipione de Gallone est une apologie des conquêtes de Mussolini.
Ces premiers peplums, même si tournés comme Cabiria un peu partout (Sicile, Tunisie, Alpes), sont mis en chantier à Turin (et non pas à Rome).
Dans Cabiria, Pastrone est aidé du Méliès espagnol, Segundo de Chomon (Arte avait diffusé une video avec les films de Segundo de Chomon, dans les années 90, on doit en trouver sur les compiltations DVD films des premiers temps), l'invention la plus fameuse étant celle du "carello" (travelling ou Dolly) qui permet à la caméra et au spectateur de pénétrer les décors, construits en dur (et plus de toile peinte).
Il faut voir ce film (les autres peplums de Pastrone ou le Quo Vadis de Guazzoni, 1912, sont à ma connaissance invisible en DVD) remarquable par la puissance des éclairages (type expressionniste), les scènes "colossales", décors titanesques, éruptions volcaniques effrayantes, tout ceci dont des Griffith, Fritz Lang -Métropolis- les De Mille et tous les autres se souviendront...
Avant la guerre de 1914, c'est l'industrie du cinéma français (Pathé) qui domine le monde, avec ces peplums italiens... la suite, c'est autre chose.
Enfin, les films bibliques remontent aux Passions des Frères Lumière, au d'Alice Guy et ses confrères (Gaumont), même Méliès a dû en réaliser, de mémoire.
(L'incontournable histoire du cinéma muet reste, en dépit de manques et d'erreurs, l'encyclopédique L'Histoire Générale du Cinéma de Georges Sadoul , en 6 tomes, publiée chez Denöel pour la dernière fois dans les années 70 et 80 -celle qu'André Dussolier lit en prison dans le Toute une Vie de Lelouch, 1973; il y a aussi un livre de Vincent Pinel, très récent, mais beaucoup plus court, qui ne doit pas être mal.)
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Film très riche, visuellement magnifique. Il suffit de regarder les foules, des vraies foules bigarrées, vivantes. On se rend compte de ce que l'on a perdu avec les foules numériques artificielles : les graphistes ont encore des progrès à faire.
Il y a dans ce film de grandes profondeurs de champ, avec de très gros plan au premier plan et des personnages discutant à l'arrière plan. Par contre j'ai beau me forcer, Sofia Loren n'est en rien romaine, elle a vraiment un côté anachronique par rapport aux autres
Il y a dans ce film de grandes profondeurs de champ, avec de très gros plan au premier plan et des personnages discutant à l'arrière plan. Par contre j'ai beau me forcer, Sofia Loren n'est en rien romaine, elle a vraiment un côté anachronique par rapport aux autres
tepepa- Léon Klimosky
- Messages : 166
Date d'inscription : 13/05/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Est-ce par ce qu'elle a un physique trop moderne ou parce qu'elle est napolitaine, et non romaine (mais ça seuls les italiens peuvent le savoir à sa façon de parler, pas nous, surtout dans un film US ou même en VF? )
C'est curieux parce que Leone en parle (cf Simsolo) pour expliquer le casting de Jill dans "Il était une fois dans l'Ouest". Issu du néo-réalisme, il accorde de l'importance à l'adéquation de l'acteur avec son rôle, ses origines, etc... . Claudia cardinale a des origines françaises il l'a donc engagée car Jill est censée venir la Nouvelle-Orléans.
Sophia Loren, selon lui, ne pouvait incarner qu'une napolitaine. Et tout cela en dépit du fait que le films italiens sont doublés en studio plus tard: on ne prend donc pas un acteur que pour sa "gueule", du moins pour un premier rôle
C'est curieux parce que Leone en parle (cf Simsolo) pour expliquer le casting de Jill dans "Il était une fois dans l'Ouest". Issu du néo-réalisme, il accorde de l'importance à l'adéquation de l'acteur avec son rôle, ses origines, etc... . Claudia cardinale a des origines françaises il l'a donc engagée car Jill est censée venir la Nouvelle-Orléans.
Sophia Loren, selon lui, ne pouvait incarner qu'une napolitaine. Et tout cela en dépit du fait que le films italiens sont doublés en studio plus tard: on ne prend donc pas un acteur que pour sa "gueule", du moins pour un premier rôle
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Prostituée de la Nouvelle-Orléans, voilà ce qu'aurait dû approcher l'actrice choisie pour Jill dans Il était une fois dans l'Ouest.... (Photographie de Bellocq, photographe des claques de la Nouvelle-Orléans et joué par K. Carradine dans La Petite de Louis Malle.
Sophia Loren est bien née à Rome
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
merci pour la photo mais.. pour dire quoi?
Que les vraies prostituées de l'époque ne sont pas toutes aussi belles que Claudia Cardinale ? On m'aurait menti ?! ?? De même les vrais cow-boys de l'Ouest sur les photos d'époque n'ont rien à voir avec Gary Cooper ! C'est ça le cinéma !
Par ailleurs Jean-Luc Godard est né à Paris et néanmoins...c'est le suisse le plus célèbre du monde!
Sacha Guitry, qui était l'archétype du parisien, est né à Saint Petersbourg! etc...
Tout ça pour dire que Sophia Loren a passé toute sa jeunesse à Pozzuoli (15 km de Naples) et que pour les italiens, de par sa manière de parler, elle reste l'incarnation de la napolitaine - ça ne l'empêcha pas de jouer autre chose bien sûr, mais ça reste son image dans l'imaginaire collectif dont Leone donne un exemple dans l'interview en question.
Que les vraies prostituées de l'époque ne sont pas toutes aussi belles que Claudia Cardinale ? On m'aurait menti ?! ?? De même les vrais cow-boys de l'Ouest sur les photos d'époque n'ont rien à voir avec Gary Cooper ! C'est ça le cinéma !
Par ailleurs Jean-Luc Godard est né à Paris et néanmoins...c'est le suisse le plus célèbre du monde!
Sacha Guitry, qui était l'archétype du parisien, est né à Saint Petersbourg! etc...
Tout ça pour dire que Sophia Loren a passé toute sa jeunesse à Pozzuoli (15 km de Naples) et que pour les italiens, de par sa manière de parler, elle reste l'incarnation de la napolitaine - ça ne l'empêcha pas de jouer autre chose bien sûr, mais ça reste son image dans l'imaginaire collectif dont Leone donne un exemple dans l'interview en question.
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Si l'image est authentique (Berger la reproduisait dans America ), rien n'est dit de la nationalité de cette jeune personne dont le visage rappellerait assez celui de Katharine Ross.
C.C, c'est surtout Claudia , Loren devait jouer Calamity Jane pour Leone (Source: Di Claudio)
Il n'aurait pas été inintéressant de la voir dans ses films
Bientôt sur mon blog,
http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/
un dossier d'inédits sur Il était une fois dans l'Ouest, avec en vedette la belle Claudia Cardinale/Jill dès août 1968.
Note: C.C. ne se post-synchronise ni en italien, ni en français dans le film -Michèle Bardollet pour la v.f. -.
(Et sur le même blog, mais beaucoup plus tard, peut-être, le tournage de La Chute de l'Empire Romain, Le Roi des Rois, Le Cid, Les 55 Jours de Pékin....)
C.C, c'est surtout Claudia , Loren devait jouer Calamity Jane pour Leone (Source: Di Claudio)
Il n'aurait pas été inintéressant de la voir dans ses films
Bientôt sur mon blog,
http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/
un dossier d'inédits sur Il était une fois dans l'Ouest, avec en vedette la belle Claudia Cardinale/Jill dès août 1968.
Note: C.C. ne se post-synchronise ni en italien, ni en français dans le film -Michèle Bardollet pour la v.f. -.
(Et sur le même blog, mais beaucoup plus tard, peut-être, le tournage de La Chute de l'Empire Romain, Le Roi des Rois, Le Cid, Les 55 Jours de Pékin....)
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: La chute de l'empire romain. 1964. Anthony Mann.
Deux affiches où l'on voit la belle Romaine...
Richards- Sergio Corbucci
- Messages : 960
Date d'inscription : 18/03/2012
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