French Connection 2 - 1975 - John Frankenheimer

[cyberpunk]

Popeye Doyle (Gene Hackman) débarque à Marseille en vue de mettre fin aux agissements du baron de la drogue Charnier (Fernando Rey), il mettra la cité phocéenne à feu et à sang malgré un enlevement et les mises en gardes de l'inspecteur Barthélémy (Bernard Fresson).

Avec ce temps pourri, je me suis affallé dans mon canapé ce matin et j'ai bien apprécier ce super polar très nerveux, tourné à Massalia avec de nombreuses scénes en caméra caché (réaction très drôles des passants pendant les scènes de poursuite à pieds) avec un Gene Hackman en méchant américain venant foutre la merde chez les bouffeurs de bouillabaisse; des scènes d'actions intenses comme la mise a feu d'un hotel borgne, les gun fight ou l'inondation sur le port; tourné sur place dans des quartiers réellement dangereux avec une équipe essentiellement française, on est proche du cinéma vérité; des moments très durs où Gene Hackman est enlever et forcer à consommer de l'héroïne; face à lui, on a un Bernard Fresson dans le rôle de son homologue français et dont la force est necessaire pour contrôler Popeye; on trouve aussi dans un rôle de porte flingue Philippe Léotard que le producteur compare à Steve McQueen, rien que ça.

[JO]

Je m' étais rué en septembre en salles pour le voir (il a du sortir en France à la rentrée 76).

Excellent !

(D'ailleurs les DVD de la French Connection sont aussi parmi les premiers sortis il y onze ou douze ans maintenant. )

[old timer]

Un bon polar à l'ancienne qui tient toujours la route et plein de séquences fortes (poursuites dans les rues, mais surtout la détention de Doyle, drogué de force, puis les scènes de "manque" dans sa longue désintox...)

Vu pour la première fois aujourd'hui, malgré de nombreux passages télé, car j'ai attendu d'avoir le DVD pour succomber: c'est un film qui ne fonctionne qu'en vostfr car il repose beaucoup sur  l'isolement total de Doyle, qui  parle pas un mot de français et donc n'arrive pas à communiquer - à part avec 2 policiers, dont le commissaire joué par Fresson, impeccable.

Une suite qui ne démérite pas du premier opus, avec une fin glaçante, implacable mais logique.

[higgins]

le Marseille crasseux des voyous avec un police efficace malgré tout...
moi aussi je le trouve très bien, tout est bien joué, avec un certain moralisme sur les méfaits de la drogue...

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