Le dernier des Mohicans . 1964 .Mateo Cano .

[Rex Lee]

J'ai bien aimé ce film naif aux couleurs chatoyantes. Inutile de vous raconter cette histoire : vous la connaissez !
La réalisation ,très classique, lorgne vers les films américains et , si ce n'est la distribution ,ce western ne comporte aucun élément propre aux productions européennes de l'époque .
Le casting ,justement ,le voilà :
Jack Taylor est le major Duncan , Daniel Martin est Uncas .Ces acteurs ont été cités par Hugues et c'est vrai qu'ils ne cassent rien !
Paul Muller est le colonel Munro , Cora et Alice , ses filles, sont respectivement interprétées par Sara Lezana et Barbara Loy .
Chingachgook ,c'est José Marco et Oeil-de Faucon ,c'est Luis Induni : des rôles importants pour ces éternels seconds couteaux.
Jose Manuel Martin est Renard Rusé , le méchant Huron et Pastor Serrador , le général Montcalm.
Et dans un tout petit rôle d'officier Anglais ,on reconnaît Lorenzo Robledo.
Eh oui , j'aime bien retrouver , d'un film à l'autre , ces visages familiers aujourd'hui disparus des écrans !

[Rex Lee]

La distribution:


Jack Taylor




Barbara Loy / Jack Taylor




Sara Lezana





Daniel Martin





Jose Marco




Sara Lezana / Luis Induni





Jose Manuel Martin





Barbara Loy / Paul Muller





Pastor Serrador (à gauche)




Carlos Casaravilla



Le Fort:

[angel caldito castellano]

Uncas, el fin de una raza.



Película hispano-italiana Uncas, el fin de una raza / L’ultimo dei mohicani de Mateo Cano.

Le Fort: Dehesa de Navalvillar (Colmenar Viejo).

[MARCHAND]

Belle copie espagnole  

[Rex Lee]

Sorti en France le 22 septembre 1965, ce film a un autre titre (secondaire) chez nous:



Pour éviter de le confondre avec Le Dernier des Mohicans de Harald Reinl avec aussi Daniel Martin dans le rôle-titre?

[Rex Lee]

Pour les lieux de tournage, les seconds rôles...




...et une courte interview de Sara Lezana.

[Rex Lee]

Rions un peu:

cet affligeant Uncas, el fin de una raza produit et tourné en Espagne par un certain Mateo Cano, dont la consonance plus italienne qu’ibérique du patronyme symbolise bien l’interchangeabilité frontalière de ces bandes pauvrement conçues et mal filmées. Et si l’on se force malgré tout à y relever un intérêt en précisant le propos, c’est pour souligner à quel point ce film de 1965, qui se propose d’adapter Cooper à son tour, est symptomatique de l’échec patent de tout western « spaghetti » à se montrer à la hauteur des enjeux qu’il s’est fixé. Car en faisant la part des choses, il apparaît évident que si ce type de films est souvent nourri des meilleures intentions du monde, c’est bel et bien l’incapacité à concrétiser quoi que ce soit de valable en terme cinématographique qui fait immanquablement plonger le résultat dans les abimes de la médiocrité inopérante. Warning Zone

Il semblerait que l'auteur de ces lignes affligeantes n'aime pas le western européen...Ma parole, en les lisant, je me suis subitement retrouvé à la fin des années soixante, quand la presse prenait un malin plaisir à démolir ces films que nous aimions tant dans des articles bourrés de fiel et de mauvaise foi.

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