Django, prépare ton exécution (Execution) - 1969 - Domenico Paolella
5 participants
Page 1 sur 1
Django, prépare ton exécution (Execution) - 1969 - Domenico Paolella
Il s’agit du troisième western contenu dans le superbe coffret « Django Italo-western box » paru chez Koch media. Autant dire que ce film fait cavalier seul car à l’exception de l’utilisation du nom Django pour des raisons commerciales, aucun lien ne lie ce dernier avec les deux autres réunissant la paire « Garko-Camaso ».
Paolella s’est d’abord illustré, comme beaucoup d’ailleurs, dans la réalisation de péplums. D’après Giann Lhassa, il n’a réalisé que deux westerns : en 1968, « Haine pour haine » (Odio per Odio) que je n’ai pas vu et l’année suivante « Django, prépare ton exécution ».
L’histoire. Comme l’a dit Breccio, celle-ci est très vague et énigmatique dans les 40 premières minutes. Il est question de la libération d’un certain Clint ayant commis un vol d’or avec John Coler. Clint possède un mandat d’arrêt légal concernant son complice qui peut lui rapporter 20000 dollars mais qui expire après cinq ans. Alors qu’il pense arrêter son complice, Clint le confond avec son frère Bill, fine gâchette gagnant sa vie dans le milieu du spectacle. D’ailleurs, tous deux sont faits prisonniers par une bande de Mexicains aguerris, sous l’œil vigilant d’un joueur de billard, en fait un militaire chargé de récupérer l’or volé par Clint et John. Bon, vous suivez ou quoi ?
John Richardson est excellent, sachant très bien typer les deux rôles de John et Bill Coler, Nestor Garay est tout bon en Mexicain sadique, Piero Vida, l’ami de Bill, m’a laissé une très bonne impression également. Mimmo Palmara, bien que très sportif, manque un peu de relief à mon goût.
La photo est superbe : paysages israéliens de toute beauté, personnages et décors filmés par une caméra fixe ou se déplaçant de façon très fluide. Très bien.
Le climat est plutôt violent, certaines scènes particulièrement dures et explicites, jugez plutôt : le chef mexicain torture Bill avec un fléau (Le fléau, Sartana !!!!!), sorte de tige prolongé par une corde au bout de laquelle il y a une boule de plomb truffée de pointes acérées. Comme si ça ne suffisait pas, des sangsues sont déposées sur les lacérations. Pas de chance non plus pour la gens féminine qui ne sera pas épargnée dans la longue liste de décès (faudra demander à Shobary de compter les morts, mais il y en a beaucoup). A repérer enfin quelques trouvailles intéressantes, comme ces cannes de billard trafiquées où « Comment faire croire qu’on est plusieurs tireurs quand on est seul en tirant sur des cordes reliées à des fusils disposés intelligemment dans l’espace ».
Conclusion : un honnête western spaghetti, dans la moyenne. Une petite pointe d’humour aurait été la bienvenue, histoire de varier le climat un peu morne du film sauvé le plus souvent par une très belle musique signée Coriolano Gori. Enfin, un montage plus explicite, à l’aide du flash back par exemple, aurait permis une meilleure compréhension de l’histoire.
Comme il s’agit d’un produit Koch, les langues sont l’allemand et l’italien, les sous-titres anglais et allemands.
Paolella s’est d’abord illustré, comme beaucoup d’ailleurs, dans la réalisation de péplums. D’après Giann Lhassa, il n’a réalisé que deux westerns : en 1968, « Haine pour haine » (Odio per Odio) que je n’ai pas vu et l’année suivante « Django, prépare ton exécution ».
L’histoire. Comme l’a dit Breccio, celle-ci est très vague et énigmatique dans les 40 premières minutes. Il est question de la libération d’un certain Clint ayant commis un vol d’or avec John Coler. Clint possède un mandat d’arrêt légal concernant son complice qui peut lui rapporter 20000 dollars mais qui expire après cinq ans. Alors qu’il pense arrêter son complice, Clint le confond avec son frère Bill, fine gâchette gagnant sa vie dans le milieu du spectacle. D’ailleurs, tous deux sont faits prisonniers par une bande de Mexicains aguerris, sous l’œil vigilant d’un joueur de billard, en fait un militaire chargé de récupérer l’or volé par Clint et John. Bon, vous suivez ou quoi ?
John Richardson est excellent, sachant très bien typer les deux rôles de John et Bill Coler, Nestor Garay est tout bon en Mexicain sadique, Piero Vida, l’ami de Bill, m’a laissé une très bonne impression également. Mimmo Palmara, bien que très sportif, manque un peu de relief à mon goût.
La photo est superbe : paysages israéliens de toute beauté, personnages et décors filmés par une caméra fixe ou se déplaçant de façon très fluide. Très bien.
Le climat est plutôt violent, certaines scènes particulièrement dures et explicites, jugez plutôt : le chef mexicain torture Bill avec un fléau (Le fléau, Sartana !!!!!), sorte de tige prolongé par une corde au bout de laquelle il y a une boule de plomb truffée de pointes acérées. Comme si ça ne suffisait pas, des sangsues sont déposées sur les lacérations. Pas de chance non plus pour la gens féminine qui ne sera pas épargnée dans la longue liste de décès (faudra demander à Shobary de compter les morts, mais il y en a beaucoup). A repérer enfin quelques trouvailles intéressantes, comme ces cannes de billard trafiquées où « Comment faire croire qu’on est plusieurs tireurs quand on est seul en tirant sur des cordes reliées à des fusils disposés intelligemment dans l’espace ».
Conclusion : un honnête western spaghetti, dans la moyenne. Une petite pointe d’humour aurait été la bienvenue, histoire de varier le climat un peu morne du film sauvé le plus souvent par une très belle musique signée Coriolano Gori. Enfin, un montage plus explicite, à l’aide du flash back par exemple, aurait permis une meilleure compréhension de l’histoire.
Comme il s’agit d’un produit Koch, les langues sont l’allemand et l’italien, les sous-titres anglais et allemands.
Fredge- Michele Lupo
- Messages : 424
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 57
Localisation : Belgium
Re: Django, prépare ton exécution (Execution) - 1969 - Domenico Paolella
Un bon western qui se suit avec plaisir....Du moins , c'est le souvenir que j'en ai !
John Richardson
Mimmo Palmara , alias Dick Palmer .
Piero Vida
Rita Klein
Angelo Susani ( le chauve )/ Nestor Garay ( turban rouge) / Dalia Bresciani
Tournage en Israel...
John Richardson
Mimmo Palmara / John Richardson
Dalia Bresciani / John Richardson
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Django, prépare ton exécution (Execution) - 1969 - Domenico Paolella
Vu récemment, et je dois dire que malgré la beauté des paysages, les trouvailles sadiques si chères au genre spaghetti pour ma part la sauce ne prends pas, et la scène de torture avec le fléau, notre cher acteur principal n'a pas l'air plus terrorisé que ça, je veux bien croire au cowboy sans peurs et sans reproches mais là quand même quoi, j'ai aussi trouvé l'histoire un peu brouillonne et bancale, faut suivre ! Bref, loin d'être dans mes préférés :/
Re: Django, prépare ton exécution (Execution) - 1969 - Domenico Paolella
Franco Giornelli
Lucio De Santis
Romano Magnino
_________________
https://www.facebook.com/italiancinema
Re: Django, prépare ton exécution (Execution) - 1969 - Domenico Paolella
Plutôt sympa ce western même si l'histoire n'est pas géniale. J'aime surtout les paysages et le rôle joué par Palmara qui est assez conséquent pour une fois.
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
Re: Django, prépare ton exécution (Execution) - 1969 - Domenico Paolella
La Stampa, Turin, le 30 octobre 1968.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Sujets similaires
» Django Prepare ton Cercueil (Preparati la Bara - Viva Django) - 1968 - Ferdinando Baldi
» Le Boucanier des Îles. 1962. Domenico Paolella.
» Maciste à la cour du cheik - 1962 - Domenico Paolella
» Django defie Sartana - Django sfida Sartana - Pasquale Squitierri - 1969
» Haine pour haine - Odio per odio - Domenico Paolella 1967
» Le Boucanier des Îles. 1962. Domenico Paolella.
» Maciste à la cour du cheik - 1962 - Domenico Paolella
» Django defie Sartana - Django sfida Sartana - Pasquale Squitierri - 1969
» Haine pour haine - Odio per odio - Domenico Paolella 1967
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum