Manon des Sources et Ugolin, Marcel Pagnol, 1952.
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Manon des Sources et Ugolin, Marcel Pagnol, 1952.
Les films réalisés par Pagnol sont accessibles en DVD, édités par la Compagnie Méditerannéenne de Films (CMF) qui entretient le patrimoine filmique de l'auteur. (manque encore La femme du Boulanger)
Revu cette version originale de Manon des Sources de 1952, fort plaisante, dominée par Raymond Pellegrin (Bernard, l'instituteur) et Jacqueline Pagnol, dont on comprend que Marcel en fut fort épris, même si certains passages, venus en droite ligne du monologue théâtral sont un peu longs (le sermon du curé): ils sont d'ailleurs raccourcis dans L' Eau de Collines , écrit après les films.
Une mention spéciale à Rellys, qui joue Ugolin, et dont Daniel Auteuil semble s'être très largement inspiré dans la version de Claude Berri de 1985, au point que l'on peut parfois s'y méprendre.
Une fort belle photographie, un peu ancienne (Jacqueline Pagnol prend souvent la pose, d'autant plus sensiblement que l'équipe provençale joue avec un naturel quasiment néo-réaliste) qui rappelle que Pagnol fut aussi un cinéaste soucieux de la qualité visuelle de ses films, et pas seulement le dialoguiste de ses pagnolades...
La restauration est de qualité, tout à fait convaincante dans les contrastes noir et blanc, le jeu du flou et du net... et le bruit des cigales, non corrigé au computer
Revu cette version originale de Manon des Sources de 1952, fort plaisante, dominée par Raymond Pellegrin (Bernard, l'instituteur) et Jacqueline Pagnol, dont on comprend que Marcel en fut fort épris, même si certains passages, venus en droite ligne du monologue théâtral sont un peu longs (le sermon du curé): ils sont d'ailleurs raccourcis dans L' Eau de Collines , écrit après les films.
Une mention spéciale à Rellys, qui joue Ugolin, et dont Daniel Auteuil semble s'être très largement inspiré dans la version de Claude Berri de 1985, au point que l'on peut parfois s'y méprendre.
Une fort belle photographie, un peu ancienne (Jacqueline Pagnol prend souvent la pose, d'autant plus sensiblement que l'équipe provençale joue avec un naturel quasiment néo-réaliste) qui rappelle que Pagnol fut aussi un cinéaste soucieux de la qualité visuelle de ses films, et pas seulement le dialoguiste de ses pagnolades...
La restauration est de qualité, tout à fait convaincante dans les contrastes noir et blanc, le jeu du flou et du net... et le bruit des cigales, non corrigé au computer
JO- Sergio Leone
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Date d'inscription : 10/05/2010
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