Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
+5
angel caldito castellano
JO
hugues
Rex Lee
Breccio
9 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Attention ! film estampillé « valeur historique » !
« Giorgio Papi et Arrigo Colombo, producteurs associés, directeurs de la Jolly Film, attentifs au succès du western allemand (la série consacrée au personnage de l’Indien Winnetou), se lancent à leur tour dans la production de ce nouveau filon. Ils mettent deux films en chantier : le premier, Duel au Texas (1963), réalisé par Ricardo Blasco, est une bonne affaire commerciale ; le second, Mon Colt fait la loi (1964), de Mario Caiano, est tourné pratiquement à la même époque où Papi et Colombo proposent à Sergio Leone de réaliser un western. »
Jean-François Giré
Il était une fois… le western européen
Nous sommes à Carterville, au Texas, tout près de la frontière mexicaine. La famille Ramirez exploite une ferme et, surtout, une mine d’or qui excite bien des convoitises. Diego Ramirez, qui a deux enfants, Manuel et Elisa, a jadis adopté un petit gringo, Richard (Richard Harrison) qui, aujourd’hui, fait le coup de feu avec les révolutionnaires.
Mais Gringo décide de rentrer au pays, et il tombe en pleine crise. Un peu plus soûl que d’habitude, Manuel a trop parlé au saloon, et trois bandits masqués débarquent au ranch familial, tuent le père et s’enfuient avec des sacs d’or. Gringo ne peut que constater la mort de son père adoptif. Il file à Carterville, mais on se souvient du fauteur de troubles qu’il était jadis, et le nouveau shérif, Corbett (Giacomo Rossi Stuart), l’accueille plutôt fraîchement… et un Mexicain (Aldo Sambrell) semble lui filer le train.
Peu après, en pleine campagne, ce Mexicain tente de le tuer, mais c’est Gringo qui l’abat – il reconnaît alors son cheval : cet homme est l’un des trois voleurs et assassins !
On a affaire ici à un pur succédané de western américain à la sauce latine : intrigue un poil tirée par les cheveux, clichés à faire grincer des dents (la sœur adoptive de Gringo est bien évidemment amoureuse de lui), personnages manichéens (on se demande en voyant le shérif s’il n’est pas complice des bandits, mais on ne se le demande que trois secondes tellement l’acteur en rajoute dans le rictus haineux)… bref, pas le genre de film à faire regarder à un proche que vous voulez convertir au western (tous pays confondus).
Alors, quel intérêt, à part historique ? Ben, pratiquement aucun. Si, quand même : le frémissement d’un certain renversement des valeurs qu’imposera le western all’italiana : pour spolier les braves Mexicains immigrés, le capitalisme (le tenancier du saloon) et la force publique (le shérif) se sont carrément alliés, bernant la population innocente qui n’aspire qu’à la paix.
C’est peu, je sais, et en plus, Richard Harrison n’est vraiment pas un grand acteur.
Conclusion : la valeur historique, y a vraiment que ça qui sauve… enfin, parfois.
Comment le voir ? J’ignore s’il circule un DVD en VF bichonné avec amour par un aficionado. Perso, je recommande le DVD italien de Ripley’s Home Video, une compagnie qui effectue un travail de restauration louable. Pistes italienne et anglaise, ni sous-titres ni suppléments. Vraiment réservé aux fans.
Dans la foulée, comme je me suis fait un petit marathon « proto spagh », une critique de Mon Colt fait la loi, nettement supérieur.
B
« Giorgio Papi et Arrigo Colombo, producteurs associés, directeurs de la Jolly Film, attentifs au succès du western allemand (la série consacrée au personnage de l’Indien Winnetou), se lancent à leur tour dans la production de ce nouveau filon. Ils mettent deux films en chantier : le premier, Duel au Texas (1963), réalisé par Ricardo Blasco, est une bonne affaire commerciale ; le second, Mon Colt fait la loi (1964), de Mario Caiano, est tourné pratiquement à la même époque où Papi et Colombo proposent à Sergio Leone de réaliser un western. »
Jean-François Giré
Il était une fois… le western européen
Nous sommes à Carterville, au Texas, tout près de la frontière mexicaine. La famille Ramirez exploite une ferme et, surtout, une mine d’or qui excite bien des convoitises. Diego Ramirez, qui a deux enfants, Manuel et Elisa, a jadis adopté un petit gringo, Richard (Richard Harrison) qui, aujourd’hui, fait le coup de feu avec les révolutionnaires.
Mais Gringo décide de rentrer au pays, et il tombe en pleine crise. Un peu plus soûl que d’habitude, Manuel a trop parlé au saloon, et trois bandits masqués débarquent au ranch familial, tuent le père et s’enfuient avec des sacs d’or. Gringo ne peut que constater la mort de son père adoptif. Il file à Carterville, mais on se souvient du fauteur de troubles qu’il était jadis, et le nouveau shérif, Corbett (Giacomo Rossi Stuart), l’accueille plutôt fraîchement… et un Mexicain (Aldo Sambrell) semble lui filer le train.
Peu après, en pleine campagne, ce Mexicain tente de le tuer, mais c’est Gringo qui l’abat – il reconnaît alors son cheval : cet homme est l’un des trois voleurs et assassins !
On a affaire ici à un pur succédané de western américain à la sauce latine : intrigue un poil tirée par les cheveux, clichés à faire grincer des dents (la sœur adoptive de Gringo est bien évidemment amoureuse de lui), personnages manichéens (on se demande en voyant le shérif s’il n’est pas complice des bandits, mais on ne se le demande que trois secondes tellement l’acteur en rajoute dans le rictus haineux)… bref, pas le genre de film à faire regarder à un proche que vous voulez convertir au western (tous pays confondus).
Alors, quel intérêt, à part historique ? Ben, pratiquement aucun. Si, quand même : le frémissement d’un certain renversement des valeurs qu’imposera le western all’italiana : pour spolier les braves Mexicains immigrés, le capitalisme (le tenancier du saloon) et la force publique (le shérif) se sont carrément alliés, bernant la population innocente qui n’aspire qu’à la paix.
C’est peu, je sais, et en plus, Richard Harrison n’est vraiment pas un grand acteur.
Conclusion : la valeur historique, y a vraiment que ça qui sauve… enfin, parfois.
Comment le voir ? J’ignore s’il circule un DVD en VF bichonné avec amour par un aficionado. Perso, je recommande le DVD italien de Ripley’s Home Video, une compagnie qui effectue un travail de restauration louable. Pistes italienne et anglaise, ni sous-titres ni suppléments. Vraiment réservé aux fans.
Dans la foulée, comme je me suis fait un petit marathon « proto spagh », une critique de Mon Colt fait la loi, nettement supérieur.
B
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Un western très bien scénarisé : une histoire de vengeance sur fond d'enquête policière ...
Une superbe mise en scène , notamment lors du combat contre l'armée mexicaine et lors du duel final .
Une très belle photographie , des couleurs superbes , de beaux paysages avec , en prime la ville de Golden City , immortalisée par Leone l'année suivante .
La première partition de Morricone pour un western : écoutez bien la B.O : tout ce qui fera la gloire du compositeur dans ses futures partitions est déjà là ...
Et une distribution à la hauteur : Richard Harrison , très sobre , G. Rossi Stuart , inquiétant et Daniel Martin , intépide , se partagent le haut de l'affiche .
Avec aussi des personnages féminins importants interprétés par Mickaela ( Maria) et la toute jeune Sara Lezana . Barta Barri est le patron du saloon .
Gonzalo Esquiroz et Agustin Gonzalez sont les odieux frères Wilson. José Calvo tient le rôle très court de Francisco et Barbara Simon est la fille du forgeron , amoureuse de Manuel . Enfin , il y a quelques second couteaux , comme il se doit : Tito Garcia ,Alfonso Rojas , Aldo Sambrell...
Dois-je ajouter que j'ai beaucoup aimé ?
Une superbe mise en scène , notamment lors du combat contre l'armée mexicaine et lors du duel final .
Une très belle photographie , des couleurs superbes , de beaux paysages avec , en prime la ville de Golden City , immortalisée par Leone l'année suivante .
La première partition de Morricone pour un western : écoutez bien la B.O : tout ce qui fera la gloire du compositeur dans ses futures partitions est déjà là ...
Et une distribution à la hauteur : Richard Harrison , très sobre , G. Rossi Stuart , inquiétant et Daniel Martin , intépide , se partagent le haut de l'affiche .
Avec aussi des personnages féminins importants interprétés par Mickaela ( Maria) et la toute jeune Sara Lezana . Barta Barri est le patron du saloon .
Gonzalo Esquiroz et Agustin Gonzalez sont les odieux frères Wilson. José Calvo tient le rôle très court de Francisco et Barbara Simon est la fille du forgeron , amoureuse de Manuel . Enfin , il y a quelques second couteaux , comme il se doit : Tito Garcia ,Alfonso Rojas , Aldo Sambrell...
Dois-je ajouter que j'ai beaucoup aimé ?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6438
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Richard Harrison / Sara Lezana
Gonzalo Esquiroz ( à gauche ) / Daniel Martin (debout ) Agustin Gonzales ( tout à fait à droite )
Mikaela / Daniel Martin
Barbara Simon / Richard Harrison
Dernière édition par Rex Lee le Sam 4 Fév - 18:12, édité 1 fois
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6438
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
[quote="Breccio"]Attention ! film estampillé « valeur historique » !
« Giorgio Papi et Arrigo Colombo, producteurs associés, directeurs de la Jolly Film, attentifs au succès du western allemand (la série consacrée au personnage de l’Indien Winnetou), se lancent à leur tour dans la production de ce nouveau filon. Ils mettent deux films en chantier : le premier, Duel au Texas (1963), réalisé par Ricardo Blasco, est une bonne affaire commerciale ; le second, Mon Colt fait la loi (1964), de Mario Caiano, est tourné pratiquement à la même époque où Papi et Colombo proposent à Sergio Leone de réaliser un western. »
Jean-François Giré
Il était une fois… le western européen
Bon... J'y étais pas, mais...
"Mon Colt fait la loi" n'est pas tourné à l'époque ou Papi et Colombo proposent à Sergio Leone de réaliser un western.
"Mon colt fait la loi" est tourné en même temps que "Pour une poignée de dollar", (Caino le confirme dans un interview, les équipes se côtoyaient sur le tournage ) donc la proposition de Papi/Columbo est bien antérieure.
Mais peut être Giré s'est mal exprimé, il le sait certainement.
« Giorgio Papi et Arrigo Colombo, producteurs associés, directeurs de la Jolly Film, attentifs au succès du western allemand (la série consacrée au personnage de l’Indien Winnetou), se lancent à leur tour dans la production de ce nouveau filon. Ils mettent deux films en chantier : le premier, Duel au Texas (1963), réalisé par Ricardo Blasco, est une bonne affaire commerciale ; le second, Mon Colt fait la loi (1964), de Mario Caiano, est tourné pratiquement à la même époque où Papi et Colombo proposent à Sergio Leone de réaliser un western. »
Jean-François Giré
Il était une fois… le western européen
Bon... J'y étais pas, mais...
"Mon Colt fait la loi" n'est pas tourné à l'époque ou Papi et Colombo proposent à Sergio Leone de réaliser un western.
"Mon colt fait la loi" est tourné en même temps que "Pour une poignée de dollar", (Caino le confirme dans un interview, les équipes se côtoyaient sur le tournage ) donc la proposition de Papi/Columbo est bien antérieure.
Mais peut être Giré s'est mal exprimé, il le sait certainement.
hugues- Enzo G. Castellari
- Messages : 348
Date d'inscription : 12/04/2010
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Pour une poignée de Dollars et Mon colt fait la loi sont tournés en même temps, avril et mai 1964 (avec plus de séquences à Almeria pour le Caiano).
Le Caiano sort au mois d'août 1964, le Leone en septembre (le 14, soit il y a quarante six ans ce mois).
Ce qui avait permis à Caiano de réaliser Mon colt fait la loi, c' est d'avoir tourné certaines séquences d'action de Duel au Texas que Blasco ne savait pas faire.
Manque quand même le détail exact des planning de tournage concernant Leone/Caiano, dont je n'ai jamais très bien compris si les deux équipes se trouvaient, par exemple, en même temps sur les mêmes sets , l'un tournant à gauche, l'autre à droite, par exemple dans Golden City...
Le Caiano sort au mois d'août 1964, le Leone en septembre (le 14, soit il y a quarante six ans ce mois).
Ce qui avait permis à Caiano de réaliser Mon colt fait la loi, c' est d'avoir tourné certaines séquences d'action de Duel au Texas que Blasco ne savait pas faire.
Manque quand même le détail exact des planning de tournage concernant Leone/Caiano, dont je n'ai jamais très bien compris si les deux équipes se trouvaient, par exemple, en même temps sur les mêmes sets , l'un tournant à gauche, l'autre à droite, par exemple dans Golden City...
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Agustín González.
https://www.youtube.com/watch?v=9R1Imvnro08
https://www.youtube.com/watch?v=hNLFA-hce4k&feature=related
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Un petit tour à Golden City ?
Suivons Richard Harrison...
Repéré par Aldo S...
Allez, hop, demi-tour...
N'oubliez pas le guide...
Suivons Richard Harrison...
Repéré par Aldo S...
Allez, hop, demi-tour...
N'oubliez pas le guide...
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6438
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Merci Rex Lee, pour faire de ce petit tour de "Golden City" et de partager ces images avec nous tous.
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Rex Lee, le Ranch qui apparaît dans la vidéo, est construit à Hoyo de Manzanares ou Colmenar Viejo?.
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Voilà le pourquoi de la tour de bois adjointe à la maison des Baxter (Pour une poignée de Dollars) . Cubero et Galicia ont dû dissimuler le clocher. Dessins préparatoires dans Clint, Dispara !, T& B Editores, 2012.
Cubero et Galicia ont imaginé ce Poblado del Oeste de Golden City , et sans être crédités au générique (seul est indiqué le pseudonyme de Carlo Simi), ce sont eux qui ont donné figure à San Miguel.
A quand un vrai livre qui mette en valeur le travail de Cubero et Galicia (plutôt que republier du matériel déjà édité) ?
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Cubero-Galicia inspection d'un ranch de la construction à Hoyo de Manzanares.
Publications sur les travaux de Cubero-Galicia.
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Ces deux publications (que je n'ai jamais pu trouver) semblent plus que très confidentielles...
Le récent Clint, Dispara !, dirigé par Matellano, doit vraisemblablement s'appuyer sur ces livres et reprendre en gros ce qu'ils montrent. Vous pouvez peut-être le confirmer...
J'espère un bel album comme on a pu en voir un en France de (et sur) Max Douy... ou dans une moindre mesure, avec moins de luxe éditorial, des ouvrages qui soutiennent la comparaison avec le remarquable et tout récent livre de Moya sur Almeria ...
J'avoue que le Clint, Dispara ! est une grande déception pour moi.
On peut aussi penser à un album sur DVD ou CD, comme la compilation des numéros de AFAL (la revue de Carlos Perez Siquier) existe , ce qui évite de coûteux frais d'impression et permet au lecteur ou/et chercheur un accès de premier ordre à des sources de première main .
Le récent Clint, Dispara !, dirigé par Matellano, doit vraisemblablement s'appuyer sur ces livres et reprendre en gros ce qu'ils montrent. Vous pouvez peut-être le confirmer...
J'espère un bel album comme on a pu en voir un en France de (et sur) Max Douy... ou dans une moindre mesure, avec moins de luxe éditorial, des ouvrages qui soutiennent la comparaison avec le remarquable et tout récent livre de Moya sur Almeria ...
J'avoue que le Clint, Dispara ! est une grande déception pour moi.
On peut aussi penser à un album sur DVD ou CD, comme la compilation des numéros de AFAL (la revue de Carlos Perez Siquier) existe , ce qui évite de coûteux frais d'impression et permet au lecteur ou/et chercheur un accès de premier ordre à des sources de première main .
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
angel caldito castellano a écrit:Rex Lee, le Ranch qui apparaît dans la vidéo, est construit à Hoyo de Manzanares ou Colmenar Viejo?.
Je ne sais pas...
Mais ces 3 captures vous aideront peut-être:
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6438
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
C'est à Hoyo de Manzanares.
Les moutons paissaient dans les herbages quand j'y suis passé (23 ans). Angel nous le confirmera ou non, mais j'ai l'impression que l'accès n'est plus aussi libre qu' alors.
La seconde image montre au fond la plaine où est Madrid. Cela ne serait plus possible à faire maintenant, on doit voir les tours et constructions modernes.
La troisième, c'est côté Hoyo de Manzanares, autrefois une petite station hivernale et d'alpinisme.
Les moutons paissaient dans les herbages quand j'y suis passé (23 ans). Angel nous le confirmera ou non, mais j'ai l'impression que l'accès n'est plus aussi libre qu' alors.
La seconde image montre au fond la plaine où est Madrid. Cela ne serait plus possible à faire maintenant, on doit voir les tours et constructions modernes.
La troisième, c'est côté Hoyo de Manzanares, autrefois une petite station hivernale et d'alpinisme.
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Une excellente capture qui montre l'envers du décor , tout entouré de rochers. Il arrive que de précieux indices topographiques soient donnés dans les films, plus parfois que par des photos d'archives qui doivent montrer le décor comme décor (hors de la fiction). (Dans le film de De Martino, avec E. Purdom, on a aussi ce genre de vues; et dans le premier western tourné à Golden City, tourné aussi par De Martino, on voit le décor... en train de se construire .
A rapporte à ce que dit Angel sur son blog: on imagine les dinamiteros faire sauter les lourds blocs de granit, pour dégager un espace à la fois photogénique et fonctionnel...
Merci !
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
JO, j'ai deux livres et ils sont la biographie et la filmographie de José Luis Galicia, sont également des photos et des dessins de travaux de décoration dans le film. Si vous demandez à quelqu'un d'intéressé, je peux mettre les adresses à contacter.
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Merci Rex Lee et JO, pour les captures et de l'information.
J'avoue que le Clint, Dispara ! est une grande déception pour moi.
J'avoue que le Clint, Dispara ! est une grande déception pour moi.
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
angel caldito castellano a écrit:JO, j'ai deux livres et ils sont la biographie et la filmographie de José Luis Galicia, sont également des photos et des dessins de travaux de décoration dans le film. Si vous demandez à quelqu'un d'intéressé, je peux mettre les adresses à contacter.
Merci Angel, je finirai bien par les trouver sur ebay ou ailleurs ....
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
"Put your hand on your gun
Don't you trust anyone
there's just one kind of man that you can trust that's a dead man
or a Gringo like me !"
Enfin vu ce film fondateur, originel du genre western italien !
(grâce au DVD italien RHV - Ripley's Home Video):
Je suis plutôt de l'avis de Rex Lee: le film a plein de qualités, son intérêt n'est pas seulement historique !
D'abord il n'a rien de fauché (voir la foule de figurants dans les nombreuses scène de rues, la variété des lieux de tournage), le scénario est bien construit bien qu'assez prévisible, et les interprètes sont très bons, du premier rôle au dernier (même Aldo Sambrell qui se fait dégommer par le héros en 30 secondes chrono!) et Richard Harrison est meilleur qu'on ne le dit, bien moins placide que dans "Avec Django la mort est là", un excellent héros de western classique.
Que dire ? C'est un film qui essaie de "faire américain" par tous les moyens et, même en version anglaise comme je l'ai vu, il transpire quand même l'européanité ! A cause des paysages espagnols bien connus et très bien exploités, à cause de la musique aussi, car Morricone , même quand il s'efforce de faire du faux Dimitri Tiomkin fait déjà mieux que n'importe qui à l'époque et nous emporte avec une chanson pourtant basique mais très enlevée. (voir paroles ci-dessus!)
Bref à voir, à condition de savoir à quoi s'attendre: un film très classique sans les outrances du style "spaghetti" à venir, mais un vrai western européen quand même, qui se voit avec plaisir.
Don't you trust anyone
there's just one kind of man that you can trust that's a dead man
or a Gringo like me !"
Enfin vu ce film fondateur, originel du genre western italien !
(grâce au DVD italien RHV - Ripley's Home Video):
Je suis plutôt de l'avis de Rex Lee: le film a plein de qualités, son intérêt n'est pas seulement historique !
D'abord il n'a rien de fauché (voir la foule de figurants dans les nombreuses scène de rues, la variété des lieux de tournage), le scénario est bien construit bien qu'assez prévisible, et les interprètes sont très bons, du premier rôle au dernier (même Aldo Sambrell qui se fait dégommer par le héros en 30 secondes chrono!) et Richard Harrison est meilleur qu'on ne le dit, bien moins placide que dans "Avec Django la mort est là", un excellent héros de western classique.
Que dire ? C'est un film qui essaie de "faire américain" par tous les moyens et, même en version anglaise comme je l'ai vu, il transpire quand même l'européanité ! A cause des paysages espagnols bien connus et très bien exploités, à cause de la musique aussi, car Morricone , même quand il s'efforce de faire du faux Dimitri Tiomkin fait déjà mieux que n'importe qui à l'époque et nous emporte avec une chanson pourtant basique mais très enlevée. (voir paroles ci-dessus!)
Bref à voir, à condition de savoir à quoi s'attendre: un film très classique sans les outrances du style "spaghetti" à venir, mais un vrai western européen quand même, qui se voit avec plaisir.
Dernière édition par old timer le Lun 24 Oct - 9:03, édité 1 fois
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1892
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Aldo Sambrell
Barta Barri
Jose Calvo + Richard Harrison
Tito Garcia
_________________
https://www.facebook.com/italiancinema
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
old timer a écrit:
Bref à voir, à condition de savoir à quoi s'attendre: un film très classique sans les outrances du style "spaghetti" à venir, mais un vrai western européen quand même, qui se voit avec plaisir.
Plutôt bien réalisé en effet. Malgré une intrigue archie convenue et des rôles très bavards. Mais c'est encore les tics du western américain classique. Le duel final est assez bien amené, je trouve.
J'ai un peu de difficulté avec le doublage anglais, surtout pour la voix de Harrison. Il a un ton monocorde au début qui s'améliore un peu par la suite.
Celui qui semble s'être plus amusé lors de ce doublage est la voix de Agustín González, et son personnage qui n'arrête pas de rigoler.
Le point fort de cette oeuvre "historique": la musique du débutant Morricone. Celle-ci en dit plus sur l'émotion ressentie des personnages que les échanges verbeux des interprètes. Ce n'est pas encore la puissance lyrique que l'on découvrira avec Leone ou Sollima; néanmoins lorsque l'on entend les violons accompagnés par une clarinette, trompette ou une guitare, nous n'en sommes par loin.
Petit détail technique de l'édition RHV, on propose un entracte avec carton "Fine Primo Tempo" et "Secondo Tempo". J'avoue que cela est assez inusité pour un film de 92 minutes. À moins que ce ne soit une astuce du réalisateur (puisque ça ne dure que quelques secondes) pour indiquer le temps qui passe dans l'histoire, s'ouvrant en deuxième partie sur la capture du 1er des trois assassins du père adoptif de Gringo.
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
Hombre a écrit:
Petit détail technique de l'édition RHV, on propose un entracte avec carton "Fine Primo Tempo" et "Secondo Tempo". J'avoue que cela est assez inusité pour un film de 92 minutes. À moins que ce ne soit une astuce du réalisateur (puisque ça ne dure que quelques secondes) pour indiquer le temps qui passe dans l'histoire, s'ouvrant en deuxième partie sur la capture du 1er des trois assassins du père adoptif de Gringo.
Je pense tout simplement que le master image a été restauré pour la TV italienne.
En effet ces cartons se retrouvent presque toujours dans les diffusions TV pour
laisser passer l'encart publicitaire... J'en ai toute une collection de captures.
mais pourquoi s'est-il retrouvé sur le DVD, ça reste un mystère...
_________________
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
ces cartons étaient aussi au cinema...
Edocle a écrit:Hombre a écrit:
Petit détail technique de l'édition RHV, on propose un entracte avec carton "Fine Primo Tempo" et "Secondo Tempo". J'avoue que cela est assez inusité pour un film de 92 minutes. À moins que ce ne soit une astuce du réalisateur (puisque ça ne dure que quelques secondes) pour indiquer le temps qui passe dans l'histoire, s'ouvrant en deuxième partie sur la capture du 1er des trois assassins du père adoptif de Gringo.
Je pense tout simplement que le master image a été restauré pour la TV italienne.
En effet ces cartons se retrouvent presque toujours dans les diffusions TV pour
laisser passer l'encart publicitaire... J'en ai toute une collection de captures.
mais pourquoi s'est-il retrouvé sur le DVD, ça reste un mystère...
j'ai vu plusieurs films en Italie dans les années 60-70 ...
les inserts étaient mis a la fin de la 2eme ou 3eme bobine ce qui correspond a 35 a 40mn pour 2 bobines...
en general les films de 90mn sont en 5 bobines
le dernier film que j'ai vu en italie c'est EL MAGNIFICO en aout 1973 dans une salle de 2eme exclusité avec les inserts
aujourd'hui je ne sais pas si ça se pratique
Invité- Invité
Re: Duel au Texas - Duello nel Texas - Ricardo Blasco - 1963
mico a écrit:Edocle a écrit:
mais pourquoi s'est-il retrouvé sur le DVD, ça reste un mystère...
j'ai vu plusieurs films en Italie dans les années 60-70 ...
les inserts étaient mis a la fin de la 2eme ou 3eme bobine ce qui correspond a 35 a 40mn pour 2 bobines...
en general les films de 90mn sont en 5 bobines
le dernier film que j'ai vu en italie c'est EL MAGNIFICO en aout 1973 dans une salle de 2eme exclusité avec les inserts
aujourd'hui je ne sais pas si ça se pratique
Un mystère intéressant pour nous, ami Edocle.
Merci à mico pour l'info concernant l'insert à la 2ième ou 3ième bobine; car en effet cela arrive à peu près à la 40ième minute sur le DVD.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Les 3 épées de Zorro - Ricardo Blasco - 1963
» Le Grand Duel - Il Grande Duello - 1972 - Giancarlo Santi
» Texas Adios (Texas, Addio) - 1966 - Ferdinando Baldi
» Duel sans merci. The Duel at Silver Creek. 1952. Don Siegel.
» Los gemelos de Texas (I gemelli del Texas, 1965) Steno
» Le Grand Duel - Il Grande Duello - 1972 - Giancarlo Santi
» Texas Adios (Texas, Addio) - 1966 - Ferdinando Baldi
» Duel sans merci. The Duel at Silver Creek. 1952. Don Siegel.
» Los gemelos de Texas (I gemelli del Texas, 1965) Steno
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum