Les Gaspards - 1974 - Pierre Tchernia

[cyberpunk]

Le libraire Jean-Paul Rondin est excédé par les innombrables travaux qui transforment Paris en gruyère. Mais il y a d'autres mécontents. Notamment les Gaspards, une communauté confidentielle et souterraine qui, sous la houlette allumée de Gaspard de Montfermeil, s'énerve à la suite des travaux incessants dans le sous-sol de la capitale. Les Gaspards décident de passer à l'action. Et de faire plier le Ministère des Travaux Publics... cinemovies

avec
Michel Serrault : Jean-Paul Rondin, le libraire
Philippe Noiret : Gaspard de Montfermeil, chef des "Gaspards"
Michel Galabru : le commissaire Lalatte
Chantal Goya : Marie-Hélène Rondin, la fille de Jean-Paul
Charles Denner : le ministre des Travaux publics
Prudence Harrington : Miss Pamela Pendleton-Pumkin
Gérard Depardieu : le facteur
Jean Carmet : Paul Bourru, marchand de vins
Annie Cordy : Ginette Lalatte, la femme du commissaire
Roger Carel : Alberto Sopranelli, le ténor
Daniel Ivernel : le clochard
Pierre Destailles : l'homme au chapeau blanc
Hubert Deschamps : l'abbé Lestinguois
Françoise Cingal : Sophie
Paul Demange : l'huissier du ministère
Bernard Lavalette : le ministre de l'Intérieur

Une excellente comédie bien délirante que j'aimerai beaucoup revoir sur un scénario auquel a participer René Gosciny; un hommage à Paris avec ses mythes (l'improbable rencontre entre Jean Valjean et le Soldat Inconnu ); une superbe distribution avec entre autres Charles Denner en Ministre complètement mégalo, Gérard Depardieu en facteur; un petit chef d'oeuvre drôle et poétique...

[JO]

Amusant, parceque je pensais à ouvrir un topic sur ce délicieux film, devenu un témoignage sur l'époque.

Bernard Lavalette, c'est dans le rôle du ministre une allusion (entre autres) à Jacques Chaban-Delmas, alors 1° ministre de Georges Pompidou, auquel l'acteur ressemble, et réputé (entre autres encore ) pour son goût du tennis.

Le film, d'ailleurs, se comprend d'autant mieux, quand on connaît l'histoire du Paris (prévu) sous et sur béton du temps de Georges Pompidou...