Re: Une raison pour vivre, une raison pour mourir - Una ragione per vivere e una per morire - 1972 - Tonino Valerii

[Hombre]

Ok,merci Jo pour les infos concernant le dvd japonais du film de Tonino Valerii.Je vais peut être me prendre le dvd italien chez medusa,quoique une sortie dvd est prévue en juin 2013 par entertainment mustang (Italie).

Encore un autre DVD à tester alors!?

Et merci JO pour le p'tit topo du disque japonais.

[JO]

Le dossier sera en ligne autour du 8 juillet ici :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/


Et après, Adios !

[MARCHAND]

Eh oui, tout a une fin...

[JO]

Une fin très relative, puisque ce décor, en état jusque vers 1986, sert encore de lieu de tournage professionnel.


http://almeriacine.blogspot.fr/

est à suivre avec le plus grand intérêt.

[MARCHAND]

Grand merci, nous voilà rassurés.

[JO]

Vers quoi tend la main de James Coburn sous le regard de Tonino Valerii ?

La réponse à cette angoissante question dans quelques jours, avant la fermeture estivale :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/

[JO]

Le tournage de Une raison pour vivre, une raison pour mourir, Almeria, 1972 et quelques autres choses....

C'est ici :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2013/07/une-raison-pour-vivre-une-raison-pour.html

Entracte estival et réouverture du blog dans 2 mois environ.... 

 

Bon été !

[palance]

 Alors là,je suis aux anges.Mille merci Jo;voila un excellent dossier sur ce film que j'apprécie énormément.Pour moi que du bon et beaucoup d'inédits (photos,articles,revues dépoque,jaquettes et affiches.....).Avec tout ce matériel,franchement un big dvd avec bonus serait le bienvenue en France,vous savez maintenant qui contacter messieurs les éditeurs pour ce film de Tonino Valerii.J'en reviens toujours pas du boulot effectué par Jo,Chapeau bas et continue Jo a nous régaler avec tes infos inédites,et introuvables,tu mérites de bonnes vacances.Palance très content,en plus c'est mon anniversaire aujourd'hui,yes,yes me frotte les mains.

[JO]

Merci, Palance, et bon anniversaire à vous... et au film !

[Hombre]

Finalement vu, dans la version qui lui rend justice. Merci à mon fournisseur! 
Pardon d'être encore arrivé après la cavalerie. En ce moment je dois voir un assez importante quantité de films de tous genres pour des travaux dessins. Je suis donc constamment à la bourre, et les disques s'empilent.   

Mais revenons au film...
Le préambule mi-amer et mi-comique redonne de la profondeur à trois personnages qui feront route ensemble.
Essentiel, ce début n'apparaît pas sur le disque U.S. que j'avais zieuter auparavant. Mais la balade du groupe de gibiers de potence qui protestent et insultent avant d'arriver au fort, s'y trouve.
L'éditeur U.S. (ou le distributeur à l'époque) a tout de même perverti le sens du film de Valerii en plaçant au début une scène de la fin; comme si le film était un long "flash back". Dommage car cette copie offre une très belle image dans le format respecté.
Je suis aux anges d'avoir pu le redécouvrir dans un montage avec les passages manquants, et à la bonne place. La musique un brin triste et nostalgique est tout à fait dans le ton du personnage de Coburn. Le réalisateur va même jusqu'à l'inclure dans un passage à la manière d'un soldat qui sonnerait l'appel avec trompette dans le fort. Très beau.
Enfin, voilà. je rejoins les enthousiastes. Et comme il est dit plus avant: dommage qu'il n'y ait pas une sortie française de ce titre de qualité.

[DURANGO]

En attendant le dvd, un petit roman-photo français !                                                                                                                                                                                                                                                                       

[Hombre]

[quote="DURANGO"]En attendant le dvd, un petit roman-photo français !                                                                                                                                                                                                  Voilà qui serait pratique pour mon boulot, ce genre d'imprimés. 
Introuvable, j'imagine? 

[DURANGO]

J'ai regardé en vitesse sur le net et vu un exemplaire de ce magazine en vente sur amazon.fr pour 19 euros !  

[Hombre]

J'ai regardé en vitesse sur le net et vu un exemplaire de ce magazine en vente sur amazon.fr pour 19 euros !  

Bel effort...mais livrable localement seulement!  
Au Québec ça va pas le faire.
Merci tout de même! 
Je vais plutôt fouiller dans mes livres à thèmes western euros!

[Rex Lee]

La VF:

[Edocle]

Ok pour cette VF !
Il s'agit d'un bricolage à la synchro douteuse et la version proposée est incomplète !
Il manque deux séquences au début du film :
- La rencontre avec le mendiant blessé de guerre !
- La chevauchée de la bande qui se demande le pourquoi du comment !
Mais hein, a défaut ....  

[palance]

En tout cas , je dis merci a Rex Lee pour ce film en vf , moi je ne connaissais que cette version certainement coupée.A quand un éditeur courageux pour nous sortir ce film en dvd ?

[old timer]

Vu hier pour la première fois (version "intégrale" je pense,  grâce à un "repack" de la VF entrelardée des scènes coupées, en vostfr)...

.  et je me suis un peu ennuyé, malgré les atouts certains du film, les moyens conséquents, l'excellence des acteurs principaux, ça lambine et ça manque d'originalité malgré quelques coups de théâtre à la fin, ça reste dans les clous du pur remake des "12 salopards" ! Dans le style "mission impossible" je préfère franchement "5 hommes armés", plus modeste, mais en fait ça n'a rien à voir, car dans ce film-là ils étaient  volontaires, alors que le Valerii c'est plutôt "Suicide Squad" avant l'heure, et dans l'ouest !

Paradoxalement j'ai préféré la première partie (présentation des personnages de l'équipe) à la deuxième (l'attaque du fort) pourtant pleine d'action, mais sans surprises. Je retiens surtout l'humanité de Bud Spencer qui a rarement été aussi bon et expressif,  la classe (habituelle) de James Coburn et les trognes pittoresques des autres membres du commando. Et les paysages bien sûr !  On se sent en totale connivence en refaisant ce petit tour en Espagne via le western de la grande époque !

[AkpStyl]

Vu hier pour la première fois (version "intégrale" je pense,  grâce à un "repack" de la VF entrelardée des scènes coupées, en vostfr)...

Vu la meme version je pense, dès la scène d'intro j'étais enthousiaste, l'entrée de Bud Spencer est vraiment superbe, empreinte à l'ami Leone dans le style mais sans "pomper" non plus (du moins c'est mon avis), ensuite la scene voulue comique avec son partenaire éphémère de vol m'a fait déchanter, bref ensuite vient l'arrivée de Coburn, dont j'adore le style, j'attendais donc beaucoup de ce film. Au vu des moyens et du casting je m'attendais franchement à mieux, j'avoue m'être beaucoup ennuyer, il me faudra sûrement une seconde vision pour plus apprécier celui-ci car peut-être que j'en attendais beaucoup trop.

[Rex Lee]

La Srampa, Turin, 31 octobre 1972.






La Stampa, Turin, 8 mars 1975.

[Blondin67]

Quitte à contrarier certains, je ne comprend pas pourquoi certains films suscitent pareil engouement ?
Après tout, une critique peut autant être positive que négative !
Allez savoir pourquoi, certains métrages disposent de tout les ingrédients pour faire un produit fini absolument grandiose. Et pourtant, rien ne fonctionne comme on aimerait !
C'est le cas de « une raison pour vivre, une raison pour mourir ».
Voyons un peu plus en détails.
Nous avons tout d'abord une excellente tête d'affiche avec 3 grands acteurs . Un réalisateur qui n'a plus rien à prouver dans le western européen. De beaux décors avec son principal bien imposant dans tous les sens du terme. Une BO qui à défaut d'être bonne n'est pas mauvaise non plus. Plans et photographie, rien à redire.
C'est où alors que çà coince, me direz-vous ?
L'histoire, pardi !
C'est tellement plat, tellement quelconque que nos comédiens n'ont pas vraiment l'air d'y croire. Face à un manque d'éclat et de génie, on ne rencontre que lenteur.
En fait, çà ne décolle jamais vraiment.
Regrettable ! Surtout lorsque l'on sait qu'il y a « mon nom est Personne » du même auteur l'année suivante.
Souvenez-vous de Gabin qui disait ceci : « Pour faire un bon film, il faut 3 éléments. Une bonne histoire, une bonne histoire. Et une bonne histoire ».
Ajoutez à cela des dialogues qui tombent à plat. Et vous obtiendrez un film aussitôt visionné, aussitôt oublié.
Dans le genre « crapules en mission suicide », Castelleri a fait beaucoup mieux comme divertissement avec son « Tuez-les tous et revenez seul ».

[Edocle]

Pour conclure : pas d'originalité, peu de jeu d'acteur, pas de mise en scène : le film est un ratage. De la part de Valerii, honnête metteur en scène, je ne pardonne pas...  Bud Spencer à l'air de s'être amusé : on aimerait pouvoir en dire autant...

Voilà ce qu'en disait il y a quelques années notre ami Sartana dans le post d'ouverture de ce fil...
Comme quoi...
Ben moi, je trouve que ce film est un honnête divertissement,
Comme quoi...
Tous les goût sont dans la nature.

[Hombre]

Comme la souligné Edocle, tous les goûts...
Pas de contrariété de ma part concernant les propos de Blondin67. Nous sommes ici pour échanger, argumenter ce qu'on trouve de mieux ou de pire dans nos visionnements.
Et déjà j'avais écrit il y a quelques textes de ça, que la période où l'on découvre ces œuvres peuvent nous marquer un peu plus, ou un peu moins.
Inévitablement certains films vont ressortir du lot...selon la virtuosité ou le savoir faire du réalisateur; par l'ampleur de la réalisation, les images et la musique combinées.
Dans mon cas j'ai pratiquement découvert toute la filmo de Leone en premier, puis quelques Corbucci...sans oublier Sollima.
Dans le cas du film de Valerii, c'est la version américaine que j'ai vu en premier; très simplifiée par rapport à l'originale italienne. Du coup, déception en premier lieu, et réévaluation pour le second visionnement qui, sans crier au chef-d'oeuvre m'a beaucoup plus satisfait.

[Sancho Perez]

Pour moi, le problème de ce film, c'est que je savais avant de le visionner que le film de Valerii est un remake des 12 Salopards, de R. Aldrich. Et donc quand on est au courant de ça, l'histoire se déroule sans aucune surprise, on devine ce qui va se passer et quel personnage va mourir, quel personnage va survivre.

Telly Savalas aurait peut-être pu sauver le film, mais on le voit à peine à l'écran (question de cachet ?), pas assez en tout cas pour le trouver suffisamment antipathique et de partager la vengeance de Coburn.

La seule trouvaille que j'ai trouvé originale,

Spoiler:

Ce film souffre du même syndrome que Les 4 mercenaires d'El Paso ou Viva la revolution : un casting prometteur et prestigieux, qui ne parvient pas à sauver le film qu'on oublie assez vite.

[Hombre]

Pour moi, le problème de ce film, c'est que je savais avant de le visionner que le film de Valerii est un remake des 12 Salopards, de R. Aldrich.

Il y a bien entendu un lien de parenté assez évident concernant les deux films.
Seule la méthode de proposition change. Dans le film d'Aldrich, les salopards ont un peu plus le temps pour accepter et dans l'affirmative ont droit à un entraînement dans les règles, tout en sachant qu'on pourra commuer leurs peines s'ils se distinguent lors de la mission.

Concernant le film de Valerii, la troupe de criminels est enrôlés de force alors qu'il sont déjà installés sur la potence, la corde au cou.. Et Coburn sait qu'il ne tirera rien de ces salauds et qu'ils lui feront la peau à la moindre occasion, car ils n'ont rien à perdre.
Alors, le scénario du film fait un petit emprunt d'une idée vaguement évoquée dans Les 7 Mercenaires de John Sturges, et dites par Harry le personnage de Brad Dexter qui croit que Cris veut aider les paysans mexicains parce qu'il s'y trouve un trésor enfoui quelque part là-bas.

Dans le film de Valerii, il s'agit donc d'un fortune cachée dans la forteresse qu'ils doivent prendre d’assaut; et que seul Coburn sait où se trouve le coffre.
Du coup, ils le suivront jusu'au bout.

Le film d'Aldrich a influencé nombre d'autres productions comme Les dynamiteros ou La poursuite sauvage avec encore Borgnine...alors que l'on verra Woody Stroode dans les deux. Là encore, sélection à la dure et formation pas toujours facile. Parfois sur ce même thème d'équipe sélectionnée, il y aura de très belles réussites tel Les Professionnels,( sorti un an avant The Dirty Dozen, il me semble!) où Woody Stroode aura un rôle beaucoup plus important.

Pour ce qui est de Cinq Hommes Armés, suggéré par Old Timer, je le vois plus comme un détournement de Mission Impossible façon bandits. Bien sûr, tous les films pré-cités sont du genre des missions dites "impossibles" mais la présence de Peter Graves en organisateur du vol dans Cinq Hommes Armés, renvoi directement à la populaire série.
Old Timer qui a précédemment cité aussi le film d'Aldrich.

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