La première balle tue - The Fastest Gun alive - 1956 - Russell Rouse

[Personne]

Glenn Ford ... George Temple / George Kelby, Jr.
Jeanne Crain ... Dora Temple
Broderick Crawford ... Vinnie Harold
Russ Tamblyn ... Eric Doolittle
Allyn Joslyn ... Harvey Maxwell
Leif Erickson ... Lou Glover
John Dehner ... Taylor Swope
Noah Beery Jr. ... Dink Wells (as Noah Beery)
J.M. Kerrigan ... Kevin McGovern
Rhys Williams ... Brian Tibbs
Virginia Gregg ... Rose Tibbs
Chubby Johnson ... Frank Stringer
John Doucette ... Ben Buddy
William 'Bill' Phillips ... Lars Toomey

Synopsis allociné: Tournant le dos à son passé de tueur, George Temple quitte la ville où il est connu comme un tireur hors pair. Mais sa réputation le poursuit...

Sentiments partagés en ce qui concerne ce film, cet excellent tireur qui dit détester les armes à feu et qui s'entraîne en cachette, planqué dans une petite ville sans histoire qui s'occupe de la quincaillerie en étant toujours fiévreux et torturé par son passé. Mouais, pourquoi pas?

En tous cas le film est à voir au moins pour le numéro de comédie musicale de Russ Tamblyn, tout s'implement magique! Après ce que ça vient faire dans ce film?

DVD zone 2 de bonne facture, dans mes souvenirs.

[hugues]

Vu ce jour !

Un western assez original, bien mené, qui tient en haleine.

Pourtant, il n'y quasiment pas d'action et pas mal de bavardage. Comme dans "le train sifflera 3 fois", on attend, on attend que ça bouge...
L'histoire est tourné autour de cette petite communauté ou tout le monde se connait. George (Glenn Ford), le commerçant, est un type assez secret, mal vu de ses concitoyens. Il finit par craquer et montre sa particularité de pistolero pour redevenir quelqu'un. Mais forcément ça lui attire des ennuis.

Bon, j'ai du mal à expliquer pourquoi j'aime ce film. Il y a une description sans concession des villageois, un héros (Glenn Ford) qui n'a rien d'un héros, un tueur qui aime les chiens et les enfants, on est pas à une contradiction près... En tout les cas, les personnages ont l'air crédible par leur lacheté et leur petitesse. Paradoxalement, ça fait partie du charme de ce film.