Mr Quigley l'Australien - Quigley Down Under - 1990 - Simon Wincer

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Tom Selleck ... Matthew Quigley
Laura San Giacomo ... Crazy Cora
Alan Rickman ... Elliott Marston
Chris Haywood ... Major Ashley-Pitt
Ron Haddrick ... Grimmelman
Tony Bonner ... Dobkin
Jerome Ehlers ... Coogan
Conor McDermottroe ... Hobb
Roger Ward ... Brophy
Ben Mendelsohn ... O'Flynn
Steve Dodd ... Kunkurra

Matthew Quigley est un cowboy du Wyoming pur sucre, il faut qu'on m'explique pourquoi ce titre Français trompeur? Il est engagé pour ses qualités au tir au fusil par Marston(Alan Rickman), un riche propriétaire terrien Australien. Après un périple en bateau et la rencontre mouvementée avec les hommes de Marston, Quigley apprend le véritable but de son voyage, exterminer les Aborigènes de la propriété de Marston. Il va au contraire prendre fait et cause pour ce peuple.

Voilà encore un film formidable que je n'avais jamais vu . Tour à tour drôle, émouvant, je n'oublierais pas de sitôt les pleurs du bébé Aborigène et le sort que font subir les cowboys du ranch Marston à cette population. On respire les grands espaces, ça se bagarre, ça se tire dessus au Sharp ou au colt, ça fait réfléchir, on ne s'ennuie pas une seconde et Tom Selleck est vraiment parfait. Le tout est emballé avec un très bon score de Basil Poledouris.

Vraiment chapeau bas à Simon Wincer qui venait de signer avec la série Lonesome Dove une très grande réussite du western. J'ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans Lonesome Dove, ce savant mélange décris plus haut.

A noter que le film devait être tourné dans les années 80 avec Steve McQueen. Malheureusement la maladie de ce dernier retarda le projet.

p.s : Qu'est ce que les Anglais prennent dans les gencives d'ailleurs!

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Plus je repense au film et plus je me demande si la MGM ne voulait pas créer une franchise un peu à la Indiana Jones avec ce Mr. Quigley. On a vraiment tous les ingrédients du film d'aventures tout public, les relations entre Quigley et la prostitué par exemple me font penser à la relation entre Indy et Marion dans le premier de la série. Il y a se même humour. Les scénes d'actions dans Quigley sont également dans l'esprit Indy. Bagarre au ton léger avec les hommes de mains de Marston ou passage à tabac viril, sans compter les sévices qu'endure Quigley trainé attaché derrière un cheval.
La différence dans ce Quigley, c'est à mon sens que derrière ce divertissement haut en couleur, on parle de la colonisation d'un continent qui n'a rien eu de pacifique.

Autre point commun avec Indiana Jones, c'est Tom Selleck. Selleck est choisi pour interpréter Indiana Jones à la fin du casting. Il doit par contre refuser l'offre étant toujours sous contrat pour la série Magnum.

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La bande annonce!

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Disponible en Blu-ray aux US!

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Disponible en Blu-ray aux US!

Commandé via price pour moins de 10€ et reçu, il passe bien sur un lecteur blu-ray européen, possède bien VF et sous titres français, l'image est de très bonne facture et il y a une petite featurette de 7 minutes, non sous-titrées...
Vivement que je regarde ce film en famille.

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Revu hier en famille et du bonheur! Quelques points blancs et une copie correcte, dans un film qui mérite bien le meilleur support disponible pour le voir.(hors cinéma)

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RIP

[old timer]

Film jamais vu, j'avais l'impression d'un sous-Indiana Jones, mais au vu des critiques ici, j'ai commandé le DVD !
A suivre....

[old timer]

Vu hier soir en vostfr pour la première fois: un vrai western, divertissant, spectaculaire et plein d'action mais aussi de moments touchants et même de l'humour. C'est déjà pas mal!

Cela dit il faut se remettre dans un certain contexte... on est vraiment plus à l'époque de "Silverado" ou "Danse avec les loups" que d"Impitoyable" qui semble encore bien loin... Un héros pur sucre sans la moindre zone d'ombre et qui triomphe les doigts dans le nez à la fin, c'est plus du western classique que du Eastwood!

J'aurais aimé un peu plus de crépusculaire là-dedans... car j'ai parfois eu l'impression de suivre un film Disney plein de bons sentiments (à chaque fois qu'on voit un des méchants s'en prendre aux aborigènes, aussitôt Quigley est là et le châtiment tombe à coups de fusil; à chaque fois ! Et autant les méchants sont sadiques autant Quigley est magnanime et leur laisse leur chance La pute folle cesse aussitôt de l'être après un petit coup de psychanalyse express: elle raconte son passé dramatique une fois et c'est fini! (Le gars est surtout héroique de la supporter aussi longtemps, à mon avis !)
Le réalisme n'est donc pas à l'ordre du jour; pourtant je n'avais jamais eu cette impression moralisatrice et artificielle dans "Lonsome Dove" beaucoup plus réaliste, avec des vrais morts, même parmi les héros, des accidents etc...

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