La Chute des héros. Time Limit. 1957. Karl Malden.

[Rex Lee]

En plein contexte de guerre de Corée, un officier d'aviation, le commandant Harry Cargill (Richard Basehart) est accusé de collaboration avec l'ennemi, notamment d'avoir donné à ses codétenus des cours de marxisme-léninisme, durant sa détention dans un camp de prisonnier coréen.

Un avocat militaire, le colonel William Edwards (Richard Widmark), tente de comprendre les circonstances de cette trahison incompréhensible. Lors des auditions, le Caporal Jean Evans (Dolores Michaels) lui fait remarquer d'étranges similitudes dans les témoignages des rescapés revenus du camp de prisonnier. Rapidement, le colonel Edwards comprend qu'un secret plus complexe entoure la trahison supposée du Commandant Cargill, et qu'une confrontation douloureuse va être nécessaire pour faire émerger la vérité. (Wikipédia)

Le film se déroule presque entièrement dans le bureau du colonel qui auditionne les témoins, hormis quelques flashbacks dans un camp de prisonniers. Il n'en est pas moins captivant et l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. Durant toute cette histoire, jusqu'à ce que la vérité éclate, la tension va crescendo et ce grâce au talent des comédiens, Richard Widmark, coproducteur du film donc très investi, et Richard Basehart en tête.
Pour faire court, on peut dire que Karl Malden a réalisé une œuvre forte et courageuse...en pleine Guerre froide.



Dans sa recherche de la vérité, le colonel interprété par Richard Widmark bénéficie des conseils avisés du caporal qui assiste aux interrogatoires incarné par Dolores Michaels.





Richard Basehart, à gauche, est le commandant accusé de trahison.