LES DIABOLIQUES - H-G. Clouzot - 1954

[Faja]

Je viens de  revoir " Les Diaboliques " en DVD ( TF1 Studio - restauration en 4 K ).
Ce film aux multiples rebondissements est un chef d'œuvre comme le sont aussi " Le Salaire de la Peur " et " La Vérité " du même réalisateur.

Paul MEURISSE et Simone SIGNORET sont comme toujours remarquables.
La frêle Vera CLOUZOT qui n'est pas une actrice mais l'épouse adorée du réalisateur est cependant  parfaite dans son rôle de femme maladive et humiliée.
Michel SERRAULT et Jean LEFEBVRE débutent une prodigieuse carrière.
Et Johnny HALLYDAY âgé de 11 ans fait de la figuration ( on l'aperçoit notamment au moment de la photo de classe entre Simone Signoret et Pierre Larquey ).

L'intrigue se développe autour de 3 personnages : Michel Delassalle, le directeur d'une institution privée pour garçons, Christina, son épouse brune et Nicole, sa maîtresse blonde, toutes deux enseignantes dans l'établissement.

Je n'en dirai pas plus afin de respecter l'avis final de H-G Clouzot :
" Ne détruisez pas l'intérêt que pourraient prendre vos amis à ce film. Ne leur racontez pas ce que vous avez vu ".

Afin de vous mettre l'eau à la bouche, si je puis dire, sachez seulement que c'est une diabolique histoire d'eau, justement.
L'eau de la flaque où flotte un petit bateau en papier que la fourgonnette du directeur fait chavirer au début du film.
Mais aussi l'eau " des robinets qu'on ouvre pendant qu'on en referme un autre, des baignoires qui se remplissent, de piscines qu'on vide " comme le dit Christina, en ajoutant que " ça n'existe pas dans la vie ".

En effet, tout n'est-il pas qu'illusion ?
La réponse vous ne la trouverez pas dans le vent mais dans la bouche d'un gamin de l'institution Delassalle qui casse des vitres avec une fronde.

Regardez bien. Frissons garantis.




"

[Rex Lee]

Un classique!
Un chef-d’œuvre du film noir français que son remake avec Adjani ne parvient pas à égaler.
Le film est une adaptation d'un roman de Boileau-Narcejac, de sacrées pointures en matière de suspense et auteurs du célèbre "D'entre les morts", œuvre qui a fortement inspiré Vertigo à Hitchcock.









Vera Clouzot

[Faja]

Merci Rex Lee pour les illustrations ( splendide VERA dont Clouzot rend un court instant la robe transparente par un jeu d'ombre et de lumière pour nous dévoiler ses courbes ).

En fait, il faut voir - et revoir - ce film comme un machiavélique exercice de style.
Avec délectation CLOUZOT nous mène en bateau jusqu'à la fin.
Dès le début, il nous avait pourtant prévenus avec ce gros plan d'un petit navire en papier flottant sur une flaque d'eau.

[Rex Lee]

Merci Rex Lee pour les illustrations ( splendide VERA dont Clouzot rend un court instant la robe transparente par un jeu d'ombre et de lumière pour nous dévoiler ses courbes ).

Tout le plaisir est pour moi...
Je n'avais pas remarqué la transparence du vêtement de Mme Clouzot. Mais à bien y regarder, en effet...

En voici d'autres:

[cyberpunk]

Ah que derrière Simone Signoret sur la photo de classe, il y a un certain Jean Philippe Smet; il avait une scène tournée mais elle fût coupée au montage; je me souviens du cynisme des personnages, le directeur rognait sur le budget bouffe des élèves; ça nous rappelle quelque chose

[Contenu sponsorisé]