Les exterminateurs de l'an 3000 - Giuliano Carnimeo - 1983

[hugues]

Si, comme moi, vous aimiez bien le Mad Max 2 de 1981 et que vous êtes déçu de ne pas en avoir retrouvé l'esprit dans « Fury road », il vous reste une alternative : sa presque copie (au moins visuellement) : « les exterminateurs de l'an 3000 »
C'est drôle ce qu'un film fauché et truqueur peut avoir comme charme. Particulièrement quand il est fait par des types intelligents qui respectent le public (Dardano Sachetti au scénario, Alejandro Ulloa à la photo et Guiliano Carmineo à la réalisation). En plus, avec 10 semaines de tournage, y'avait moyen de faire quelque chose de très correct !

Donc ça démarre plein gaz. Des patrouilleurs du futur coursent dans le désert d'Alméria un guerrier de la route qui pilote son « exterminateur » ; une sorte d'interceptor amélioré (plein de boutons clignotent joyeusement sur le tableau de bord).



Le tableau de bord de l'exterminateur anticipe celui de la 308 !

On ne comprend pas grand chose, ça parle peu, mais les moteurs rugissent, les pneus crissent et la tôle explose. C'est très bien filmé et découpé, voire décalqué sur l'oeuvre de Georges Miller, 10 minutes de pure bonheur.



L'exterminateur ne semble pas aimer la police.

Mais bon... Faut bien lancer le scénario qui est loin d'être nul en fait. Donc on arrive dans une cité du désert dirigé par le « sénateur » (ce bon vieux Eduardo Fajardo). Et là on apprend qu'avec les problème de couche d'ozone, le climat a dérapé grave : plus d'eau, plus de culture ! La sécheresse met en danger les plantations de la cité et la vie de ses habitants, faut trouver de l'eau et vite !
C'est John (Venantino Venantini) qui se dévoue et prend la tête d'un convoi de la dernière chance pour ramener l'eau. Mais ce taré de Crazy Bull (Fernando Bilbao) accompagné de Shadow, la tueuse sadique (Rita Cuningham), et d'une horde de salopards déchainés dans leurs Buggy n'entendent pas le laisser faire. Et re-poursuite, et massacre général, et mise à mort du gentil John !
Seul Tommy (Luca Venantini), un gamin téméraire qui s'était dissimulé par bravade dans le camion, a survécu. Il porte sur lui le plan qui mène à la source de vie ce qui en fait le dernier espoir de l'humanité. Sa route croise alors celle du guerrier de la route (Robert Iannuci) qui se fiche pas mal de l'humanité et voit là une opportunité de s'enrichir...



Toute ressemblance....

[Edocle]

Du grand cinéma bis !
Vive les Italiens !





On en parle aussi ICI et plus si affinité