Rechercher Derniers sujets | El Macho - Marcello Andrei - 1977 Mer 21 Avr - 11:13 par Sartana El Macho (idem) de Marcello Andrei, avec Carlos Monzon, Georges Hilton et Marisa Longo, 1977 Pour les amateurs de Georges Hilton, de boue et de Village people* La bande d’Hidalgo (Georges Hilton) attaque une diligence. Un membre de la bande, El Buitre, est abattu. Le shérif de la ville constate que le bandit ressemblait énormément à El Macho, un aventurier depuis peu en ville. Belle coïncidence. Il convainc Macho de remplacer El Buitre et d’infiltrer la bande afin de la mettre hors d’état de nuire. Le mercenaire se fait aider pour cela de Kelly (Marisa Longo), qui connaît bien les bandits. Lorsqu'on vous évoque ce film, vous pensez surtout à Carlos Monzon, et à une affiche, celle-ci. Carlos Monzon, peu s'en souviennent, mais c'était 102 combats, 89 victoires pour 3 défaites et quelques titres de champion du monde. Pour la petite histoire qui n'intéresse, personne, voir ci-dessous.
Le premier problème, c'est Carlos. Il sait jouer 2 choses, Carlos, dans un western : L'homme aux mâchoires d'acier et le mec content de lui. Sinon, Georges Hilton est impeccable, il boit du champagne, il a un rôle de chef de bande distingué qui flingue comme au tir au pigeon les hommes de main qui l'ont trahi. Enfin, Benito Stefanelli, et son adjoint Gilberto Galimberti. Benito assure toujours autant. Un vrai professionnel. L'autre problème majeur d'El macho est son budget misérable : ça crève les yeux et même les oreilles. La musique de Marcello Ramoino déjà assez ignoble sur le papier tourne parfois en boucle. N'arrangeant rien, les décors des studios Elios sont délabrés (nous sommes en 1977), et la boue qui couvre le sol n'est pas un élément d'ambiance comme dans Django ou Mannaja. Ici c'est boueux, on a pas le choix, on tourne quand même ! Le scénario n'apporte rien de nouveau au genre, bien au contraire, vous avez déjà tous vu l'histoire dans d'autres spagh. Les rebondissements bien que ne renouvelant pas le genre, maintiennent le spectateur en alerte, mais n'évitent pas l'ennui du spectateur. On nous privilégie les bagarres au poing (présence de Carlos oblige), les fusillades sont néanmoins présentes, avec notamment une belle bataille finale avec une audace de caméra (voir capture en bas de page). Le duel final, tourné alla Leone, qui réinvente encore une fois le mythe de la joute, est lui aussi réussi. La violence est crue, disons-le tout net. Les passages à tabac ne manquent pas, déclinés de différentes manières. Bref, rien de nouveau dans cette coproduction argento-italienne, elle se regarde sans déplaisir mais sans réellement nous passionner. Une ultime séquelle à un genre en bout de course... Où le voir ? Ben sur une VHS italienne, au format et en version intégrale, c'est-à-dire 1h40. C'est pas dans le bon sens, mais c'est cadeau de Noël quand même : *
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