-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Derniers sujets
Partenaires
Forum gratuit


Tchat Blablaland


Un homme nommé Apocalypse Joe (Un Uomo Chiamato Apocalisse Joe) – 1970 – Léopoldo SAVONA

Sam 10 Avr - 11:57 par Edocle

Un homme nommé Apocalypse Joe (Un Uomo Chiamato Apocalisse Joe) – 1970 – Léopoldo SAVONA

« Il più grande fornitore all’ingrosso di cimiteri del West »*

C’est Noël, c’est la fête, merci petit Papa Noël pour avoir mis ce film dans mes sabots.
Un homme nommé Apocalypse Joe (Un Uomo Chiamato Apocalisse Joe) – 1970 – Léopoldo SAVONA Acteursapocalypsees1
Depuis sa sortie à Paris le 31 Mai 1972 je n’avais pas revu ce film, et je dois avouer que ma mémoire ne m’a pas joué de tour : c’est du bon, c’est du grand ! Ce quatrième film de Léopoldo Savona est un excellent Anthony Steffen, et ceux qui ont l’habitude de me lire savent que je suis un inconditionnel !

Lui, c’est Joe Clifford pistolero reconverti en comédien et qui déclame du Shakespeare sur les places des villages de l’ouest. Le voilà qui hérite d’une mine d’or dans un bled perdu. Il débarque à Landberry pour entrer en possession de l’héritage !
Mais un salaud à fait main basse sur la mine. C’est Berg, qui pour obtenir ce bien n’a pas hésité à buter tonton Clifford.
Notre brave Joe va découvrir et se faire raconter l’ambiance par Doc Clark le coiffeur-dentiste-médecin-couturier-maquignon-mais-pas-aubergiste du coin. Une première visite à la mine permet à Joe de constater que Berg n’est pas seulement le potentat local, mais qu’il se double d’un assassin légèrement sadique sur les bords.
Le shérif Flyod est complètement à la botte de Berg, mais dans un sursaut d’honnêteté il va essayer de faire respecter la loi, mais il laissera sa peau.
Alors Joe va régler ses comptes lui-même et ça déménage fort malgré l’opposition des lieutenants de Berg, Braddox le sadique et Bodo la bête humaine qualifié de bestiau !
Et il en tombe des paquets. « Moi je tes tue, toi tu les comptes » dit Joe à Doc Clark, qui lui dira plus tard qu’il « s’est perdu dans les comptes »…

Après « Killer Kid » c’est la seconde fois que Léopoldo Sovana retrouve Anthony Steffen. Et pour une production courante ils s’en tirent pas mal tous les deux. Une recette de 350 millions de lires la première année d’exploitation en Italie pour un film tourné en une semaine en Espagne du côté de Madrid et trois semaines aux Studio Elios à Rome. Le tournage en Espagne s’est passé en plein mois de juillet sous une température de 40°C. Les spécialistes de l’époque trouvèrent « Steffen excellent quoiqu’un peu en retrait sur le plan physique ». Et bien sûr Eduardo Fajardo est « excellent dans ce rôle si caractéristique ». Et de compléter les louanges par Léopoldo Sovana qui « est un gentilhomme, bon réalisateur, mais trop gentil ».

Bien tout cela pour vous dire que c’est réalisé de main de maître, en 35 mm anamorphosé 2,35 et un métrage de 2600 m soit 95 minutes de projection. Son mono, tirage sonore optique seulement. Voilà pour les techniciens ! La post production son est supervisée par Léopoldo Sovana pour la version italienne et par Eduardo Manzanos Brochero pour la version espagnole.

La mise en scène et le scénario sont parfaits. On appréciera la continuité de l’action sans ces fameux raccourcis qui sont souvent l’apanage de ce type de production.
La photographie de Franco Villa et Julio Ortas opérée par Claudio Morabito est superbe en Télécolor et cinéscope . La musique de Bruno Nicolaï prend parfois des allures »de déjà entendu », mais elle soutient si bien l’action qu’on n’a pas envie de savoir si c’est du démarquage ! Chapeau sur ce coup-là !

Je m’aperçois que j’ai complètement oublié de vous parler des rôles féminins de film, mais comme disait le critique de l’époque Mary Paz Pondal « n’est qu’une gentille gaminerie espagnole ». Quand à Véronica Korosec dans le rôle de Mildred on oublie vite sa frimousse.

Pour voir cette petite perle il existe un DVD Italien langue anglaise et italienne, sous-titres italiens. Et pour nos amis les éditeurs de DVD français, la bande son est dans le fond de catalogue de la société CFFP. Alors, on se bouge, avec les techniques modernes on fait des miracles !


* « le plus grand fournisseur en gros des cimetières de l’ouest »

C’était la phrase de lancement de la publicité italienne de l’époque…..

Un homme nommé Apocalypse Joe (Un Uomo Chiamato Apocalisse Joe) – 1970 – Léopoldo SAVONA Geneol1

Amicalement E.
pirat pirat

Commentaires: 14

Statistiques
Nous avons 420 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est El Paso 84

Nos membres ont posté un total de 55347 messages dans 9345 sujets
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 18 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 18 Invités

Aucun

[ Voir toute la liste ]


Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 102 le Ven 7 Avr - 11:40