Le Diable fait le troisième. The Devil Makes Three. 1952. Andrew Marton.

[Rex Lee]

Munich, 1952. Un capitaine de l'armée américaine (Gene Kelly) tente de retrouver une famille allemande qui lui a sauvé la vie durant la guerre. Seule une fille de 18 ans (Anna Maria Pierangeli) a survécu et, pour subvenir à ses besoins, elle est devenue entraineuse dans un club miteux. Le capitaine la retrouve, lui demande ce qui lui ferait plaisir. Son vœu le plus cher est de se rendre en Autriche, à Salzbourg précisément, afin de revoir un famille qu'elle aime bien. En fait, la jeune fille, forcée par la patron de son club, fait de la contrebande et elle se sert de la voiture que louent ses clients pour passer la marchandise. Mais ce que le capitaine découvre et qu'elle ignore, c'est que ce petit trafic n'est que la partie émergée de l'iceberg: une organisation nazie s'en sert pour sortir d’Allemagne une grande quantité d'or.  


Pas évident de ranger ce film peu connu dans une catégorie précise...Drame, oui. Mais aussi aventure et espionnage puisque une organisation nazie y est combattue par les services secrets américains. Bon, tout cela nous donne une bonne histoire, agréable à suivre et qui tient en haleine jusqu'à la dernière minute.
Le tournage s'est déroulé sur les lieux où se déroule l'action et cela se voit: les ruines de Munich n'ont pas été reconstituées en studio.


Gene Kelly dont le jeu est très sobre, est très crédible en officier et sa partenaire, Anna Maria Pierangeli, (ci-dessous) est très touchante.


Ah, j'oubliais: pour moi, le titre français n'a ni queue ni tête, comme "Certains l'aiment chaud".

[Sitting Bull]

Merci RexLee, il faut que je prenne le temps de le regarder.