Jicop le proscrit. The Lonely Man. 1957. Henry Levin.

[Rex Lee]

Un homme vivant en marge de la loi et proscrit partout est en train de perdre la vue. Il se rend dans la ville où vit son fils dont il veut s"occuper à présent. Mais ce dernier lui reproche la mort de sa mère. Tous deux se rendent dans le ranch d'une amie que Jicop (le proscrit) a rencontrée dans une maison de jeux tenue par Fisher. A l'époque, Jicop a blessé Fisher qui veut aujourd'hui sa revanche. D'un côté, Fisher et ses hommes; de l'autre, Jicop, presque aveugle. A moins que son fils se décide enfin à lui prêter main forte...


Le scénario est classique, ainsi que la mise en scène: tout est prévisible mais l'ensemble, bien fichu, tient la route.
Le noir et blanc et le procédé VistaVision font bien ressortir les paysages, comme ceux de Lone Pine.
Dans le rôle d'un homme fatigué, Jack Palance est tout en retenue. Perkins joue un personnage qui préfigure celui de Norman Bates: un personnage taciturne et tourmenté vouant un véritable culte à sa défunte mère. C'est le point faible de ce film...qui bénéficie heureusement de la présence de Neville Brand et Lee Van Cleef.












Neville Brand est Fisher.

[Personne]

Belle découverte également. De très bonnes idées, comme l’héroïne qui va boire à la rivière comme le font les chevaux (scène chargée d'érotisme je trouve), ainsi que le handicap de Jicop... cool , et puis cette chasse à l'étalon blanc est vraiment magnifique.
Un film prévisible en ce qui concerne son final, mais vraiment à découvrir.