Re: Trois pistolets contre César - Tre Pistole contro Cesare - 1966 - Enzo Peri

[Hombre]

En effet Trinita...l'histoire est amusante avec ce mélange western/aventure/enquête et gadgets. Je revois même mon commentaire à la hausse grâce à une excellente copie qui permet d'apprécier le tout avec des couleurs lumineuses en scope.  

Je note la première scène où la marche du perso joué par Hunter rythme la musique...avant de dégainer avec la fameuse (et improbable) arme à 4 canons.  
Je lui préferre le modèle qui surprend l'ennemi par la crosse.  ...plus applicable dans la réalité.

[El Puro]

Est-ce que la version française (Orange TV) est intégrale ?
Comment est-ce que la qualité est en comparaison de VHS italiens ? Est-il une grande différence ?

[Edocle]

Est-ce que la version française (Orange TV) est intégrale ?
Comment est-ce que la qualité est en comparaison de VHS italiens ? Est-il une grande différence ?

La version Orange TV fait 1h22'35"
SWDB le donne pour 1h26' mais j'ai l'impression qu'il est complet
( encore le problème vitesse vidéo 25 im/s et vitesse cinéma24 im/s

Contacte-moi en MP

[Trinita]

Une critique :

http://www.sueursfroides.fr/critique/3-pistolets-contre-cesar-3408

[KevenLC]

dvd allemand:

[Sitting Bull]

Je me suis permis de "rétrécir" l'affiche - très belle - pour la voir en entier.

[Edocle]

Modération : J'ai remis les choses à la bonne taille....

[Blondin67]

À ma connaissance, voici le seul western européen dont les extérieurs ont été filmés en Algérie.
Un peu de la même manière que « Exécution/ Django prépare ton exécution » tourné en Israël, cela donne un côté décousu à l'entreprise.
Même si on a l'habitude de s'identifier aux décors d'Espagne ou d'Italie, on s'adapte à leur absence pour se concentrer sur l'intrigue.
L'histoire oscille entre un côté sérieux et un côté comique par forcément du meilleur effet. Enrico Mario Salerno pourtant un excellent acteur, joue le chef des méchants avec grandiloquence et désinvolture. C'est un personnage caricatural qui se prend pour un empereur romain. Et qui se fait appeler Jules César Fuller. Il passe son temps au beau milieu d'un bain turc entouré d'un harem de jolies filles enrubannées. Tout un programme !
D'ailleurs je me demande dans quelle mesure Hermann le dessinateur de bd ne s'en est pas inspiré pour l'épisode « Avé Caesar » de la série « Jeremiah » ?
L'année suivante, Questi pour ses flingueurs dirigés par Roberto Carmadiel dans « Tire encore si tu peux » est sans doute allé chercher sont inspiration ici. Fuller emploie pareils personnages. Seule la couleur du foulard diffère.
( ) Dans « Jonathan des ours » un Castellari tourné en 1993, on retrouve à nouveau ces « bad boys in black ».
Ajoutez un côté oriental et kitchou à souhait. Avec par moment de la danse au menu.
Et vous obtiendrez une production assez hybride qui va puiser ses sources dans divers genres cinématographiques.
Chacun des principaux protagonistes, 3 frères déjà très différents à la base puisqu'ils n'ont que le même père en commun, ont tous une particularité.
Le premier manipule des armes gadgets. Avec, curiosité inédite, un colt à 4 canons !!!
Le second hypnotise ses ennemis. Ou manipule des objets à distance.
Et le troisième est un asiatique expert en karaté.
Le tout, vous l'aurez deviné, manque de cohérence. Mais se laisse tout de même regarder comme un bon petit film bis. Je n’emploie pas le mot « nanard » car les scènes d'action sont assez bien menées. La plupart des acteurs font des efforts sincères. Avec une partition de Marcello Giombini, qui, sans valoir celles des Sabata, survole l'ensemble avec un certain bonheur.
Nous sommes en 1966. James Bond et Bruce Lee sont désormais en vogue. Trinita n'a pas encore fait son entrée en scène.
Les 3 en 1, vous imaginez ? Nous avons échappé au pire ! 

[Personne]

https://www.facebook.com/groups/235296283237859/permalink/5076598412440931/

En effet lieu de tournage en Algérie et pour une scène au moulin Ferrero de Bou Saâda.

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