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Les Impitoyables - God's Gun - Diamante Lobo - 1976 - Frank Kramer (aka Gianfranco Parolini)

Ven 9 Avr - 17:12 par Fredge

Un premier plan filme un théâtre de marionnettes ambulant en action sous l’œil amusé de quelques enfants. Soudain, des coups de feu éclatent. Interruption du spectacle et travelling avant de la caméra qui traverse littéralement le théâtre et fait apparaître des cow-boys arrivant au galop.
Avec cette première séquence, Gianfranco Parolini (alias Frank Kramer) plante le décor, donne le ton et lance un clin d’œil complice et métaphorique au spectateur pour les quatre-vingt dix-sept minutes (en fait, j’ai l’habitude de dire nonante-sept - ) à venir : un divertissement ayant pour cadre le western All Italiana.
« God’s Gun » a été réalisé en 1976. Ce dernier western, Parolini l’a filmé en Israël mais cela ne choque pas : les paysages sont beaux et cadrent bien avec ce cinéma de genre.
Si cette histoire du Père John campé par Lee Van Cleef se dressant contre une bande de hors la loi dont le chef n’est autre que Jack Palance n’est pas spécialement originale, le scénario s’étoffe quelque peu en deuxième partie de avec la mise en avant d’un garçon d’une douzaine d’années (Leif Garret) jouant le rôle de l’adjuvant dans le système narratif et surtout la découverte de Lewis, le frère jumeau du Père John ( joué par …Lee Van Cleef ) qui viendra en ville pour venger la mort de son frère.

Plus on avance dans le film, plus on se rend compte que les dérives théâtrales de Parolini dont il nous avait averti en ouverture (Ghian Lassa dans « Seul au monde dans le western italien vol 3 » dit de lui qu’il est le réalisateur italien doué pour l’effet théâtral), les sourires de fausset de Palance et l’effet risible de Van Cleef déguisé en moine font place à un vrai drame avec, comme toile de fond, la vengeance d’un frère et un climat violent vécu par un enfant qui en perdra la parole tant cette incursion dans le monde des adultes est brutale et bien trop prématurée… L’humour s’estompe, une ambiance sombre s’installe et n’est pas sans rappeler l’univers du western baroque italien de la fin des années 60 : effets sonores concrets (la cloche par exemple), plans jouant sur la profondeur de champ, en plongée et contre-plongée, Parolini nous livre une belle synthèse du genre comme l’avait écrit Breccio.

On le voit, Parolini se fait plaisir une sixième et dernière fois. Père des deux premiers Sabata, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers un Lee van Cleef qui, reconnaissons-le, commence à s’essouffler quelque peu. Ceci dit, on est loin des pitreries des « Quatre mercenaires d’El Paso ».
Quant à Jack Palance, c’est comme les goûts et les couleurs… Moi, j’apprécie mais évidemment sa performance dans ce film n’arrive pas à égaler celle de « Il Mercenario » et « Companeros où il excelle littéralement.

En conclusion, « God’s gun » est un western à voir. Certes, il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre (en 1976, ce sera « Keoma »), mais d’un western à classer dans la moyenne, ne fut-ce que pour son point de vue formel, aspect pour lequel, on le sait, Parolini est méticuleux.
On en parle peu dans les bouquins, et il n’a pas souvent été retenu dans les filmographies sélectives… C’est peut-être dommage finalement…

Fredge

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