La Diligence Vers l'Ouest - Stagecoach - 1966 - Gordon Douglas

[Personne]

Avec :

Ann-Margret ... Dallas
Red Buttons ... Peacock
Mike Connors ... Hatfield (as Michael Connors)
Alex Cord ... Ringo Kid
Bing Crosby ... Doc Josiah Boone
Robert Cummings ... Henry Gatewood (as Bob Cummings)
Van Heflin ... Marshal Curly Wilcox
Slim Pickens ... Buck, Stage Driver
Stefanie Powers ... Mrs. Mallory
Keenan Wynn ... Luke Plummer
Brad Weston ... Matt Plummer

Cette Diligence vers l'Ouest est bien évidemment le remake du film de John Ford, La Chevauchée Fantastique.
Ici les séquences spectaculaires alternes avec d'autres plus bavarde, il y a vraiment 2 films en 1!
Une réalisation percutante avec son lot de cascades et des moments plus intimes entre les protagonistes de l'aventure.
L'intrigue reprend celle des films catastrophes, avec cette présentation des personnages très stéréotypés à ce genre : La Femme enceinte(Alerte à la Bombe), l'alcoolique(Airport), l'arnaqueur, le vieux beau, la danseuse, le prisonnier au grand coeur + les pilotes, avec l' excellent Slim Pickens et un Van Heflin hallucinant de présence! C'est d'ailleurs le seul avec Bing Crosby en Docteur alcoolique qui tirent leurs épingles du jeu!
Les autres sont assez transparent, comme par exemple Michael Connors(Mannix)! Alex Cord qui reprend le rôle de Ringo Kid tenu par John Wayne dans le Ford, n'aura pas la carrière de ce dernier et loin de là, il sera cantoné aux séries télé après un passage par la case Spaghetti avec Un Minuto per pregare, un instante per morire! cool

Gordon Douglas comme je l'ai déjà dis, donne du rythme dans les scénes d'action avec une mention spéciale à la scéne d'intro coup de poing, l'attaque de la diligence et un beau final de gunfight en ville!

Sympatoche quoi!

[Personne]

Film inédit en DVD du commerce. Pourtant ça donnerait un très beau DVD ou Blu-ray même.

[MARCHAND]

L'histoire : Le voyage mouvementé de 6 passagers de diligence aux profils disparates vers la ville de Cheyenne sous la menace de sioux, entrecoupé d’arrêts aux différents relais du parcours.

Mon avis : Une histoire très connue, remake du film de John Ford permet néanmoins d'en faire un western agréable en couleur avec une distribution d'où ressortent Bing Crosby et Van Heflin. Des paysages très différents sont également à noter dans ce film où l'on sent le métier de Gordon Douglas. D'autres avis ?

Pour le voir : Apparemment, dvd us et enregistrement tv. Vu sur une superbe copie tv belge.

[MARCHAND]

Le générique

[Personne]

Le 22 mai 2013 en DVD... ICI

[Trinita]

Merci pour l'info.

[Personne]

Et en Blu-ray également...

[JO]

Vu sur le DVD Sidonis, d'excellente qualité , une image magnifique sans aucun accroc pour un film dynamique et fort bien cadré -beau final nocturne.

Il me semble qu'il y a Neil Summers, dans le Saloon tout à la fin avec Keenan Wynn. Pas de gros plan pour être sûr, il n'apparaît que cadré d'assez loin... à vérifier un jour.

Générique final de Norman Rockwell.

[MARCHAND]

L'affiche italienne;)

[old timer]

C'est seulement maintenant que je découvre ce film et je dois dire que c'est une excellente surprise! Un bon western des années 60 avec une image superbe en cinémascope, une distribution magnifique au service d'un scénario en béton - puisqu'il a déjà fait ses preuves !

il est évidemment conseillé pour apprécier le film de ne pas  chercher à jouer au jeu des comparaisons avec le film de John Ford, qui bien sûr reste historique et majeur, ayant été très en avance sur son temps à l'époque. On peut concéder sans problème qu'Alex Cord (qu'on verra ensuite dans "une minute pour prier, une seconde pour mourir" de Franco Giraldi) n'a pas le charisme, l'aura mythique de John Wayne. Mais tous les autres acteurs valent bien leurs collègues des années 30, et les dames sont beaucoup plus agréables à regarder (Ann Margret bien sûr,  et aussi la jeune Stéphanie Powers ("l'Amour du risque" ) qui est à tomber par terre!)

Le scénario original a été respecté à la lettre, car ce sont les personnages et leurs rapports qui font tout le sel de l'histoire (inspirée, comme le rappelle P. Brion par Boule de Suif de Maupassant) mais la couleur et le scope donnent une plus-value indéniable au film. Les paysages ne sont plus ceux de l'Utah désertique, mais les collines verdoyantes du Colorado. Par contre les nombreuses prises de vue par hélicoptère n'étaient pas indispensables: le western s'en était parfaitement passé jusque là,  sans que ça limite en rien son lyrisme et sa mise en valeur des paysages.

[Rex Lee]

La critique ci-dessus démolit injustement ce très bon western. Comme quoi, hein, y a pas que les spaghettis!
Mais, on l'a déjà dit, il ne faut pas chercher à le comparer avec le film de Ford.

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