Kid il monello del West - Tonino Ricci - 1973
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Kid il monello del West - Tonino Ricci - 1973
Remo Capitani et Fortunato Arena me déçoivent beaucoup.
Enfin, surtout Remo Capitani. A l’époque où est sorti ce film, c’était déjà un habitué des farces trinitesques. Pensez donc : il joue le barman qui se fait piétocuter dans ses bouteilles par Bud Spencer dans Dieu pardonne… moi pas !, puis on le voit en bandit mexicain hilare dans On l’appelle Trinita, où il a l’insigne honneur de recevoir la baffe-amicale-sur-l’épaule-qui-tue spencerienne… et ici, dans ce film, voilà qu’en moins de cinq minutes il se retrouve dans une bagarre générale de saloon, et rien, pas un réflexe, pas une réaction salutaire, comme si c’était la première fois que ça lui arrivait.
Bon, cela dit, il a une excuse : avec son comparse (Fortunato Arena, donc — suivez un peu, quoi), ils ont repéré une ville fantôme qui constitue pour leur bande une cachette idéale, sauf que…
Y a du peuple dans la ville fantôme.
Y a même du petit peuple : que des gniards, que des lardons, que des rase-moquette. Des gamins, quoi. Ils viennent de la ville voisine et, déguisés en shérif, en pistolero, en filles de saloon, ils s’amusent à jouer au Far West.
Y a la Terreur de l’Ouest, fils d’un pistolero abattu par un lâche, y a le fils du shérif, y a le gros lard qui n’arrête pas de bouffer des hamburgers et de péter, y a le mec qui a des fuites et qui n’arrête pas de pisser, y a le bègue qui n’arrête pas de bégayer (logique), y a les petites nanas qui minaudent, outrageusement maquillées… Evidemment, quand c’est la fusillade générale, ils ne tirent pas avec de vraies balles : ils pètent avec la bouche pour imiter le bruit des détonations. Authentique. Sauf qu’y en a un qui y arrive pas, le fils du shérif — le pauvre…
Brèfle, vous regardez une toile pareille à notre époque éclairée et politiquement correcte, et c’est la condamnation pour pédophilie — ou pour mauvais goût caractérisé, au choix.
Alors je vous résume pas l’intrigue, j’ai rien pigé. Il y a une histoire de prêt bancaire qui tourne mal, avec l’inévitable Franco Ressel dans le rôle du financier véreux, et notre vaillant Club des Cinq (enfin, la tribu des Culottes courtes compte une bonne douzaine de membres) décide de redresser la situation. Pour ce faire, ils enferment l’un des leurs dans une valise qu’ils déposent à la banque. Comme le valisé, c’est le gniard qui a des fuites, on peut vérifier périodiquement qu’il est encore en vie. Je n’invente rien.
Après, ça dégénère. Le fils du shérif fait mine de trahir ses copains, d’où procès, condamnation à la pendaison et sauvetage in extremis. Y a les bandits qui n’y comprennent plus rien, sauf que y a forcément un nain parmi ceux qui les ont doublés sur ce coup-là, alors ils en font venir un vrai, de nain. Y a encore une bagarre de saloon, mais en vrai ce coup-ci, avec des adultes, y compris un travelo — on continue d’évoluer dans le bon goût.
Pis après, tout le monde se retrouve dans la ville fantôme, on voit sortir de nulle part un nouveau gamin, ou plutôt une gamine, qui introduit la dimension kung fu qui manquait. Tout le monde se castagne joyeusement, et puis les minuscules sortent leur arme secrète, à savoir des abeilles — c’est carrément Ruche Hour 4 !
A la fin, tout est bien qui finit bien, les méchants sont punis, les bons récompensés, le fils du shérif apprend enfin à péter avec la bouche, et moi, je vais boire pour oublier.
Aux manettes de cette chose, un dénommé Tonino Ricci, également auteur d’un film tout aussi inédit en France intitulé Storia di karaté, pugni e faglioli, soit « Histoire de karaté, de poings et de fayots », on mesure la dimension intellectuelle du projet, où se sont compromis notamment Dean Reed, Chris Huerta, Sal Borgese et Fernando Sancho — vite, un DVD !
Où voir ce film ?… euh, vous y tenez vraiment ? Il est inédit en France (comme quoi les distributeurs n’osaient pas tout). Y a un DVD en anglais (les pets ne sont pas sous-titrés), mais vous n’êtes pas obligés de vous précipiter dessus.
Breccio a dit : passez votre chemin !
Enfin, surtout Remo Capitani. A l’époque où est sorti ce film, c’était déjà un habitué des farces trinitesques. Pensez donc : il joue le barman qui se fait piétocuter dans ses bouteilles par Bud Spencer dans Dieu pardonne… moi pas !, puis on le voit en bandit mexicain hilare dans On l’appelle Trinita, où il a l’insigne honneur de recevoir la baffe-amicale-sur-l’épaule-qui-tue spencerienne… et ici, dans ce film, voilà qu’en moins de cinq minutes il se retrouve dans une bagarre générale de saloon, et rien, pas un réflexe, pas une réaction salutaire, comme si c’était la première fois que ça lui arrivait.
Bon, cela dit, il a une excuse : avec son comparse (Fortunato Arena, donc — suivez un peu, quoi), ils ont repéré une ville fantôme qui constitue pour leur bande une cachette idéale, sauf que…
Y a du peuple dans la ville fantôme.
Y a même du petit peuple : que des gniards, que des lardons, que des rase-moquette. Des gamins, quoi. Ils viennent de la ville voisine et, déguisés en shérif, en pistolero, en filles de saloon, ils s’amusent à jouer au Far West.
Y a la Terreur de l’Ouest, fils d’un pistolero abattu par un lâche, y a le fils du shérif, y a le gros lard qui n’arrête pas de bouffer des hamburgers et de péter, y a le mec qui a des fuites et qui n’arrête pas de pisser, y a le bègue qui n’arrête pas de bégayer (logique), y a les petites nanas qui minaudent, outrageusement maquillées… Evidemment, quand c’est la fusillade générale, ils ne tirent pas avec de vraies balles : ils pètent avec la bouche pour imiter le bruit des détonations. Authentique. Sauf qu’y en a un qui y arrive pas, le fils du shérif — le pauvre…
Brèfle, vous regardez une toile pareille à notre époque éclairée et politiquement correcte, et c’est la condamnation pour pédophilie — ou pour mauvais goût caractérisé, au choix.
Alors je vous résume pas l’intrigue, j’ai rien pigé. Il y a une histoire de prêt bancaire qui tourne mal, avec l’inévitable Franco Ressel dans le rôle du financier véreux, et notre vaillant Club des Cinq (enfin, la tribu des Culottes courtes compte une bonne douzaine de membres) décide de redresser la situation. Pour ce faire, ils enferment l’un des leurs dans une valise qu’ils déposent à la banque. Comme le valisé, c’est le gniard qui a des fuites, on peut vérifier périodiquement qu’il est encore en vie. Je n’invente rien.
Après, ça dégénère. Le fils du shérif fait mine de trahir ses copains, d’où procès, condamnation à la pendaison et sauvetage in extremis. Y a les bandits qui n’y comprennent plus rien, sauf que y a forcément un nain parmi ceux qui les ont doublés sur ce coup-là, alors ils en font venir un vrai, de nain. Y a encore une bagarre de saloon, mais en vrai ce coup-ci, avec des adultes, y compris un travelo — on continue d’évoluer dans le bon goût.
Pis après, tout le monde se retrouve dans la ville fantôme, on voit sortir de nulle part un nouveau gamin, ou plutôt une gamine, qui introduit la dimension kung fu qui manquait. Tout le monde se castagne joyeusement, et puis les minuscules sortent leur arme secrète, à savoir des abeilles — c’est carrément Ruche Hour 4 !
A la fin, tout est bien qui finit bien, les méchants sont punis, les bons récompensés, le fils du shérif apprend enfin à péter avec la bouche, et moi, je vais boire pour oublier.
Aux manettes de cette chose, un dénommé Tonino Ricci, également auteur d’un film tout aussi inédit en France intitulé Storia di karaté, pugni e faglioli, soit « Histoire de karaté, de poings et de fayots », on mesure la dimension intellectuelle du projet, où se sont compromis notamment Dean Reed, Chris Huerta, Sal Borgese et Fernando Sancho — vite, un DVD !
Où voir ce film ?… euh, vous y tenez vraiment ? Il est inédit en France (comme quoi les distributeurs n’osaient pas tout). Y a un DVD en anglais (les pets ne sont pas sous-titrés), mais vous n’êtes pas obligés de vous précipiter dessus.
Breccio a dit : passez votre chemin !
Re: Kid il monello del West - Tonino Ricci - 1973
Big up¡!!!! Avec cette affiche trouvé sur facebook.
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Personne- Sergio Leone
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