Orme Rosse – 2003 – Andrea GIROLAMI

[Edocle]

Orme Rosse – 2003 – Andrea GIROLAMI

Une ville quelconque de l’ouest. La fumée de la forge masque l’arrivée d’un homme à cheval. Une vitrine d’usurier. L’inconnu sans nom et au visage dissimulé sous son chapeau descend de cheval et s ‘approche de la boutique. Gros plan sur les objets exposés, lent et long travelling pour finir sur une paire d’éperons dorés. Une sacoche pleine de dollars. L’inconnu s’achète la paire d’éperons. S’en équipe et se dirige vers l’ écurie. Surgit un agresseur. Bagarre. Coup de poignard. L’inconnu y laisse la peau et se fait piquer les éperons.
Mais bien mal acquis ne profite jamais et une balle stoppe net l’agresseur alors qu’un autre envieux lui pique les précieux ustensiles.
Et de coups de couteaux en coups de flingues, le shérif lui-même passe à trépas et finalement un gamin récupère les précieux éperons et les échange contre une poignée de bonbons.


Oui, c’est une parodie.
Oui, c’est un court-métrage.
Andrea Girolami réalise ce petit film pour rendre hommage à son Papa Enzo G. Castellari.

C’est sans prétention, filmé au raz des bottes par Blasco Giuratro.
C’est une histoire toute simple et volontairement caricaturale de Ida Mirante, sans acteur, mais qui donne la part belle aux cascadeurs, qui comme souvent ne figurent pas au générique.
Huit petites minutes sans aucune parole, simplement mise en musique par Francesco de Masi sur un arrangement d’un morceau de partition de « C’era une volta il West ».

Pas de quoi faire exploser le box office, mais tout le monde n’a pas la bonne fortune de pouvoir rendre un tel hommage à un tel père…

Pour le voir allez jeter un coup d’œil dans les bonus du DVD de « Keoma » édité par Wild Side Vidéo. En vente dans touts les bonnes échoppes.

Amusez-vous à retrouver tous les poncifs du genre en le visionnant…

Enzo G. Castellari

Amicalement E.